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66 minutesShein : dans les secrets d’une arrivée sous tension / Gaz hilarant : plus drôle du tout / Quand les bouillons régalent nos campagnes

Diffusé le 09/11/2025

Shein : dans les secrets d’une arrivée sous tension C’est une première mondiale et un séisme dans l’univers du commerce. Shein, le géant chinois de la mode ultra low-cost, s’installe au BHV, le grand magasin emblématique du centre de Paris. Un partenariat qui fait grincer des dents et déclenche la polémique. Dans ce reportage avec des accès exclusifs, nous vous dévoilons les coulisses de cette implantation ultra-stratégique. Nous avons aussi rencontré Donald Tang, le patron mondial de Shein, qui s’est confié en exclusivité sur les ambitions de la marque en France. À quoi ressemble ce nouveau point de vente éphémère ? Et comment Shein compte-t-il conquérir un public plus large tout en redorant son image ? Car cette rentrée ne s’est pas faite sans tensions. Manifestations devant le BHV, appel au boycott, et plus récemment, scandale autour de poupées d’enfants jugées inappropriées. L’arrivée de Shein, dans un lieu aussi symbolique, soulève de nombreuses questions. Gaz hilarant : plus drôle du tout La mort de Mathis, 19 ans, percuté par un chauffard ayant consommé du protoxyde d’azote, a tristement remis sur le devant de la scène ce gaz dit « hilarant », dont l’usage détourné est devenu un problème de santé publique. Un fléau qui explose : en 2018, une dizaine de cas graves liés à l’usage de ce gaz étaient recensés en France. Aujourd’hui, on en compte plus de quatre-cent-cinquante. Le protoxyde d’azote, surnommé à tort "gaz hilarant", est devenu la drogue festive bon marché de toute une génération. À moins d’un euro la cartouche, il provoque une euphorie éclair… mais peut aussi entraîner paralysies, pertes de connaissance, asphyxies et parfois la mort. Épiceries, réseaux sociaux, commerces en ligne : l’accès reste facile, les contrôles quasi inexistants. Pourquoi la loi semble-t-elle impuissante à endiguer le phénomène ? Quand les bouillons régalent nos campagnes Œuf mayo à 2.50 euros, confit de canard à 12 euros, le retour des plats traditionnels à prix serrés n’est plus réservé aux grandes villes. Le phénomène des bouillons débarque dans nos villages, à la conquête d’une nouvelle clientèle en misant plus que jamais sur la convivialité et surtout la promesse d’une addition en baisse. À Flers, dans l’Orne, un couple de passionnés formé à la grande gastronomie revient aux sources d’une cuisine généreuse et de qualité. Produits du cru, savoir-faire local, exigence de la cuisine, on y soigne autant l’assiette que l’accueil. À Gaillac, au milieu des vignes du Tarn, un autre bouillon voit le jour : prix mini, ambiance familiale, et pari audacieux de servir jusqu’à cinq-cents couverts par semaine dans une zone artisanale. Mais pas facile de s’implanter dans des régions, où on n’a pas attendu les bouillons pour proposer aux gourmands de bons petits plats faits maison.

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