Le brasero aura-t-il la peau du barbecue ? Au milieu des traditionnels barbecues et planchas, un nouvel arrivant a fait son apparition : le brasero. Il décore, réchauffe et surtout permet de cuisiner façon plancha et barbecue car il est polyvalent. Les ventes de braseros ont été multipliées par deux en un an. Si le concept est né aux Pays-Bas, deux jeunes entrepreneurs français sont en train de gagner des parts de marché. Ils ont séduit les hypermarchés Leclerc avec leur modèle directement inspiré du brasero néerlandais. La bataille entre fabricants est rude et se joue évidemment sur les tarifs. De 90 euros pour les modèles basiques, certains braseros peuvent atteindre 2 000 euros. Que cachent ces différences de prix ? Brochettes à cuire : un business juteux Du côté de l’assiette, de nouveaux entrants font aussi parler d’eux. À côté des traditionnelles merguez et chipolatas, les viandes marinées se sont imposées ces dernières années : une augmentation de 27 % des ventes avec des prix pouvant varier du simple au triple. Aux herbes, tex-mex, au citron… les bouchers traditionnels et les industriels ont tous développé leurs propres recettes. Mais la marinade pourrait-elle servir à cacher les mauvaises pratiques de la filière ? À l'origine, cette préparation était un moyen de conserver la viande plus longtemps. Aujourd’hui, elle permettrait aux bouchers peu scrupuleux de vendre des pièces de mauvaise qualité à un prix excessif ou, pire, de cacher des pratiques illégales comme la “remballe”. Alors, qu’y a-t-il vraiment dans la marinade ? Charbon de bois : enquête sur le côté obscur du barbecue Quel que soit le contenant, il y a un consommable qui reste indispensable à toute soirée barbecue, c’est le charbon de bois. Il s’en vend chaque année environ 130 000 tonnes. Presque tous les Français ont un jour acheté un de ces sacs qui apparaissent à partir du mois de mars dans les rayons des supermarchés. Pourtant, personne ne sait comment le choisir. Il faut dire que les fabricants entretiennent le flou : vendu parfois au kilo ou au litre, origines douteuses du bois, déforestation, difficile pour le consommateur de s’y retrouver. De la France au Nigéria en passant par la Belgique, les équipes de Capital ont remonté la filière et découvert un business parfois peu reluisant.