Enquête exclusive
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Argent, trafic, débrouille : les secrets des camps roms

Enquête Exclusive nous emmène à travers la planète à la découverte de phénomènes étonnants et de personnages hors du commun, pour faire comprendre les évolutions, les menaces mais aussi les progrès qui nous attendent et nous concerneront tous demain. © C PRODUCTIONS

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Magazine | Reportage

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  • Argent, trafic, débrouille : les secrets des camps roms
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    Argent, trafic, débrouille : les secrets des camps roms
    1:02:59Hier
    Magazine | ReportageLes Roms sont l’une des communautés les plus fermées de France, l’une des plus décriées aussi. Pourtant, ils ne sont que 20 000 sur notre territoire, à peine 0,02 % de la population. Mais leurs camps en lisière des villes et leur mode de vie clanique dérangent. Nantes et sa périphérie comptent soixante-et-un campements roms, dont le plus grand de France : la Prairie de Mauves. Huit cents Roms s’y sont installés illégalement il y a cinq ans. Immersion dans cette véritable ville dans la ville, avec son église, son garage, son bar et sa centaine de caravanes. Les conditions de vie y sont très précaires. La moitié des habitants travaille chez les maraîchers des alentours. Car on ne le sait pas forcément, mais ce sont les Roms qui font tourner les exploitations de la région ; leurs salaires font vivre le reste de la communauté. Certains membres ont, eux, pris le chemin de la délinquance. Vols, trafics, leurs larcins rapportent parfois l’équivalent d’un SMIC par semaine. Ce voisinage entraîne la colère des riverains qui les accusent de tous les maux : dégradations, cambriolages, insultes. Une tension particulièrement flagrante à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. Cette ville de 30 000 habitants est surnommée la “Capitale du fruit”. Dans ses exploitations, 85 % des ouvriers sont des Roms originaires de Roumanie ou de Bulgarie. Moissac est la ville où la densité de Roms est la plus élevée de France. Ils représentent 12 % de la population et contrairement à Nantes, ils habitent dans le centre-ville, dans des appartements. Mais la cohabitation entre Roms et Moissagais devient de plus en plus difficile et la police municipale de la ville, administrée par le Rassemblement National depuis les dernières élections municipales, est aux aguets. La mairie a fait installer des caméras de surveillance devant les commerces des membres de la communauté, une attention de tous les instants que les Roms jugent abusive. Pendant trois mois de l’année, l’été, les Roms repartent en Roumanie ou en Bulgarie, où leurs conditions de vie sont beaucoup moins précaires. Chez eux, ils sont propriétaires de grandes maisons à l’architecture souvent bling-bling : la tradition veut qu’ils fassent construire dans leurs villages d’origine une habitation pour chacun de leurs fils. Mais dès septembre, tous reprennent le chemin de la France pour travailler sur les exploitations agricoles, les salaires y sont quatre fois plus élevés que chez eux.
  • Jordanie : l’étonnant royaume au cœur de la tourmente
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    Jordanie : l’étonnant royaume au cœur de la tourmente
    54:07Il y a 2 jours
    Magazine | ReportageAlors que le Moyen-Orient s’enfonce un peu plus chaque jour dans la tourmente, le petit royaume de Jordanie tente de rester le havre de paix qu’il a longtemps été. Depuis 25 ans, le Roi Abdallah gouverne aux côtés de sa femme, la reine Rania, symbole de glamour et de modernité. Mais depuis le 7 octobre 2023 et la régionalisation du conflit israélo-palestinien, son pays vacille. Chaque vendredi, les rues d’Amman, la capitale, sont le théâtre de manifestations monstres en soutien au Hamas et au Hezbollah. Car 60 % de la population jordanienne est d’origine palestinienne. Cette situation rend la position du Roi Abdallah particulièrement délicate. Il doit d’un côté soutenir la cause palestinienne pour ne pas se mettre son peuple à dos, et de l’autre maintenir de bonnes relations avec Israël et avec les États-Unis, son principal allié, qui lui verse un milliard et demi de dollars d’aide chaque année. Le conflit entre Israël, le Hamas et le Hezbollah met aussi en péril l’économie jordanienne. Le tourisme, qui représentait 16 % du PIB jordanien, est au point mort. Les splendides stations balnéaires de la mer Rouge sont vides, le majestueux désert du Wadi Rum est déserté. Même Pétra, la mystérieuse cité nabatéenne sortie des sables, d’habitude envahie par des hordes de vacanciers, est désormais silencieuse, pour le plus grand bonheur de groupes de touristes français qui profitent de séjours tout compris aux tarifs revus à la baisse. Autre catastrophe pour le tourisme : la mer Morte. Très prisée des voyageurs pour ses eaux salées, elle est en train de disparaître. Les palaces n’ont plus vraiment « les pieds dans l’eau » comme ils le promettent à leurs riches clients. Le niveau de la mer ayant baissé de plusieurs dizaines de mètres, il faut désormais marcher pour gagner le rivage. Pas forcément du goût des grandes fortunes prêtes à mettre 25 000 euros la nuit dans une suite de luxe. Le manque d’eau est un immense défi pour le Royaume. Avec 92 % de terres désertiques, la Jordanie est l’un des pays les plus arides au monde, une aubaine pour un incroyable business : celui des livreurs d’eau en camion-citerne qui parcourent le désert pour approvisionner les villages en eau potable, à prix d’or. Des somptueux haras aux camps de réfugiés syriens, des grandioses sites archéologiques aux faubourgs populaires d’Amman, voyage en Jordanie, l’étonnant royaume au cœur de la tourmente.
  • États-Unis : guerre sur les campus
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    États-Unis : guerre sur les campus
    1:13:12Il y a une semaine
    Magazine | ReportageLes universités américaines comptent parmi les plus prestigieuses de la planète. Harvard, Columbia, Cornell ou Princeton accueillent chaque année l’élite de la jeunesse américaine, prête à dépenser des centaines de milliers de dollars pour en sortir diplômée. Dernièrement, ces campus se sont violemment enflammés sur les sujets qui fracturent l’opinion américaine. Conflit Israélo-Palestinien, discrimination raciale, droit des femmes et des LGBT. Entre progressistes et conservateurs, les étudiants américains sont sommés de choisir leur camp, plus de place aux débats d’idées. Et terminée l’insouciance. Pourquoi la jeunesse américaine se radicalise-t-elle à ce point ? Et, surtout, quelles conséquences sur le futur de ces étudiants plus engagés que jamais ? L’embrasement le plus spectaculaire fait suite aux attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 et à la riposte israélienne sur Gaza. Les scènes de violence se sont multipliées sur les campus et sur les réseaux sociaux. Des bagarres entre étudiants portant des drapeaux israéliens face à des étudiants en keffiehs palestiniens se sont répandues comme une trainée de poudre. De grandes universités comme Columbia ou Harvard ont même été occupées plusieurs semaines par les étudiants. Leur direction, incapable de maitriser les débordements, ont dû démissionner. Pour les étudiants les plus radicalisés, la facture est lourde : de nombreuses exclusions sans remboursement des frais de scolarité ont été prononcées et un « fichage » légal risque de leur interdire l’accès aux grandes administrations publiques et aux entreprises prestigieuses. Dans les universités des états les plus conservateurs, les prises de positions autour du conflit israélo-palestinien ont été étouffée dans l’œuf et les fauteurs de trouble expulsés manu militari. Il faut dire qu’un mouvement inverse y est à l’œuvre. Un amendement de la cour suprême les autorise, depuis peu, à ne plus appliquer la loi sur la discrimination positive. Cette loi avait facilité l’accès des minorités, qu’elles soient raciales ou de genres, aux cursus universitaires ces vingt dernières années. Un retour en arrière opéré par ces mêmes états conservateurs qui ont récemment interdit ou limité l’accès à l’avortement. Des mouvements masculinistes aux propos insultants pour les minorités y prospèrent désormais. Enquête au cœur de ces campus américains au bord de l’embrasement.
  • Hezbollah, au cœur de la poudrière libanaise
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    Hezbollah, au cœur de la poudrière libanaise
    1:36:37Il y a une semaine
    Magazine | ReportageDepuis plus d’un mois, le Liban est redevenu une zone de guerre. Le sud du pays et la banlieue de Beyrouth sont la cible d’intenses bombardements israéliens. On dénombre déjà près de 2 500 morts et des centaines de milliers de déplacés. Israël est déterminé à éradiquer le Hezbollah, une milice islamiste chiite devenue toute-puissante au Liban. L’opération a débuté le 17 septembre 2024 à Beyrouth. Ce jour-là, des milliers de bippers de membres du Hezbollah explosent. L’attaque, qui a fait trente-neuf morts, a été revendiquée par Benyamin Netanyahou et porte la marque de fabrique du Mossad, les services secrets israéliens. D’anciens officiers du renseignement ont dévoilé aux journalistes d'Enquête Exclusive les coulisses de cette opération minutieusement planifiée. Pour tromper la vigilance des agents du Hezbollah, les auteurs de l'attaque ont créé une myriade de sociétés écrans basées à Hong Kong, à Taïwan et en Europe. Dans la foulée, le 27 septembre 2024, l’armée israélienne a également éliminé Hassan Nasrallah, l’emblématique chef de l’organisation, en larguant près de quatre-vingts bombes sur le quartier général du Hezbollah à Beyrouth. Enquête Exclusive révèle les étonnantes méthodes qui ont permis de localiser le leader avec une précision inédite. Depuis la mort de leur chef, les membres du Hezbollah se terrent mais le mouvement tient à montrer qu’il reste une puissante machine de guerre au travers d’opérations de propagande, soigneusement orchestrées. Elles se tiennent au sud de Beyrouth, dans des quartiers contrôlés par la milice. Créé au début des années 1980, le Hezbollah, qui n’était au départ qu’un petit groupe de combattants, est devenu peu à peu une force politique, économique et militaire incontournable au Liban. Un véritable « état dans l’état » avec des députés élus au parlement, des banques, des écoles et des hôpitaux. Une puissance financière et militaire, que le Hezbollah doit en grande partie à un allié puissant : la République islamique d’Iran. Mais une partie des revenus de la milice chiite est plus opaque : elle proviendrait du trafic de drogue, à travers un réseau sophistiqué de trafiquants, implanté notamment en Amérique latine. Enquête sur le Hezbollah, cet état dans l’état, qu’Israël cherche à détruire.
  • Washington : les secrets de la capitale de tous les pouvoirs
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    Washington : les secrets de la capitale de tous les pouvoirs
    1:13:31Il y a 2 semaines
    Magazine | ReportageWashington retient son souffle à la veille de l’élection présidentielle. La capitale fédérale américaine est une nouvelle fois au centre de l’attention mondiale. Quel que soit son camp, son sexe ou son âge, les directions prises par le prochain occupant du bureau ovale de la Maison Blanche influenceront le cours des évènements et des conflits sur la planète. Deuxième ville la plus riche par habitants des États-Unis, Washington rassemble tous les pouvoirs dans un périmètre restreint : entre la colline du Capitole, où se trouve le Congrès, et la Maison blanche, siège de l’exécutif. Elle ne compte que 700 000 habitants mais 300 000 fonctionnaires et 10 000 lobbyistes y travaillent tous les jours. Washington est aussi une ville violente et divisée par la ségrégation raciale. Elle représente un condensé des tensions qui agitent les États-Unis et résonnent dans le monde entier. Des fossés se creusent entre communautés, entre démocrates et républicains, entre les citoyens et leur élite. Jusqu’à l’impensable qui s’est produit il y a quatre ans, avec l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump. Des couloirs feutrés de la Maison Blanche à ceux du Capitole, où nous suivrons parlementaires, lobbyistes et journalistes, des quartiers cossus de l’élite à ceux de la communauté afro-américaine, voyage au cœur d’une démocratie américaine en danger.
  • Allemagne : la chute du pays modèle ?
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    Allemagne : la chute du pays modèle ?
    1:15:12Il y a 2 semaines
    Magazine | ReportageMoteur de l’économie européenne depuis deux décennies, l’Allemagne est désormais en crise. Le réveil est brutal pour la troisième puissance économique mondiale. Le bon élève de l’Europe voit ses exportations ralentir, ses prix augmenter et sa population s’inquiéter de son déclassement. Alors que le pays s’enlise dans la récession, une partie de sa classe moyenne a basculé dans la pauvreté. Ce contexte contribue à l’inexorable progression de l’AfD. Le parti allemand d’extrême droite enchaîne les succès électoraux avec un discours violemment anti-immigration qui, jusque-là, était cantonné aux groupuscules néo-nazis. Les militants d'extrême droite parmi les plus radicaux osent désormais s’afficher au grand jour, notamment dans la petite ville de Kloster Vessra, en ex-Allemagne de l’Est. Leur QG est un restaurant bien connu du centre-ville : la clientèle néo-nazie y commande sans complexe des bières célébrant le « Reich » et s’y fournit en tee-shirts et mugs glorifiant le passé nazi du pays. L’Allemagne, qui se croyait à l’abri des dérives radicales, y est aujourd’hui violemment confrontée. La spirale des difficultés économiques semble s’aggraver chaque jour. Le secteur automobile et sa myriade de sous-traitants sont au cœur d’une crise sans précédent. Les fameuses voitures allemandes sont concurrencées par des véhicules électriques chinois. En trois ans, les marques asiatiques ont grignoté 6 % du marché outre-Rhin. Résultat, de nombreuses entreprises du secteur sont contraintes de licencier. Volkswagen, premier constructeur européen, vient même d’annoncer la fermeture de trois de ses dix usines allemandes. Une première depuis sa création en 1937. Sur le plan énergétique, le pays, longtemps leader d’une Europe plus verte, est aujourd’hui son plus gros pollueur. L’Allemagne avait tout misé sur le gaz russe, garant d’une énergie à bas prix. Mais aujourd’hui, à Lubmin, dans le nord du pays, le terminal du gazoduc Nordstream 2 n’est plus qu’un souvenir. Et avec la guerre en Ukraine, le coût de l'énergie explose. La transition énergétique allemande, tant vantée, se grippe. Le pays, qui a fermé ses centrales nucléaires, maximise l’exploitation de ses gisements de charbon, particulièrement polluant. De gigantesques mines à ciel ouvert comme celle de Garzweiler, en Rhénanie du Nord, dévorent des villages entiers pour s'étendre. Le modèle allemand est-il à bout de souffle ?

L'Amérique aux deux visages

  • Washington : les secrets de la capitale de tous les pouvoirs
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    Washington : les secrets de la capitale de tous les pouvoirs
    1:13:31Il y a 2 semaines
    Magazine | ReportageWashington retient son souffle à la veille de l’élection présidentielle. La capitale fédérale américaine est une nouvelle fois au centre de l’attention mondiale. Quel que soit son camp, son sexe ou son âge, les directions prises par le prochain occupant du bureau ovale de la Maison Blanche influenceront le cours des évènements et des conflits sur la planète. Deuxième ville la plus riche par habitants des États-Unis, Washington rassemble tous les pouvoirs dans un périmètre restreint : entre la colline du Capitole, où se trouve le Congrès, et la Maison blanche, siège de l’exécutif. Elle ne compte que 700 000 habitants mais 300 000 fonctionnaires et 10 000 lobbyistes y travaillent tous les jours. Washington est aussi une ville violente et divisée par la ségrégation raciale. Elle représente un condensé des tensions qui agitent les États-Unis et résonnent dans le monde entier. Des fossés se creusent entre communautés, entre démocrates et républicains, entre les citoyens et leur élite. Jusqu’à l’impensable qui s’est produit il y a quatre ans, avec l’assaut du Capitole par les partisans de Donald Trump. Des couloirs feutrés de la Maison Blanche à ceux du Capitole, où nous suivrons parlementaires, lobbyistes et journalistes, des quartiers cossus de l’élite à ceux de la communauté afro-américaine, voyage au cœur d’une démocratie américaine en danger.
  • Tribus, bisons et pétrole : la grande revanche des Indiens d'Amérique
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    Tribus, bisons et pétrole : la grande revanche des Indiens d'Amérique
    1:07:30Il y a 4 semaines
    Magazine | ReportageSur les 333 millions d'Américains, environ 9 millions sont Amérindiens, descendants des premiers habitants du continent. Cherokees, Cheyennes, Navajos ou Sioux...ils appartiennent à l'une des 574 tribus reconnues aux États-Unis. Pendant longtemps, ces communautés ont été les plus marginalisées du pays. Réduites à la pauvreté, durement touchées par le chômage et les addictions, elles survivaient parquées dans des réserves. Mais depuis quelques années, un mouvement de revendication s'est emparé de ces populations autochtones. Dans le Dakota du Nord, la réserve de Fort Berthold rachète ses terres ancestrales à coups de millions de dollars. Car la tribu est immensément riche depuis la découverte de pétrole dans son sous-sol, il y a une dizaine d'années. Grâce à ses 40 millions de dollars mensuels de revenus pétroliers, le chef de la communauté investit à tour de bras. Commissariat flambant neuf, stade de football rutilant ou hôpital dernier cri, la tribu ne manque de rien. Et le chômage, sur son territoire, est passé de 70 % à 3 % selon les chiffres du comté. Dans le Dakota du Sud, le gigantesque défilé de l'Indian Pride remplace désormais le Columbus Day. Ce jour férié, dédié à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, est devenu le symbole de l'oppression pour les peuples autochtones. À cette occasion, Ashley et son fils de 7 ans, Washoshe, participent à un pow-wow, une compétition de danse traditionnelle. Si ces rassemblements ont été interdits par le gouvernement américain pendant des décennies pour éradiquer la culture amérindienne, aujourd'hui, ils sont de plus en plus populaires. Vêtus de leurs plus beaux habits traditionnels, Ashley et Washoshe affrontent 1 200 danseurs venus de tout le pays. Et des milliers de dollars de récompenses sont distribués aux vainqueurs. Dans le Montana, la tribu des Blackfeet réintroduit un animal mythique : le bison. Avant l'arrivée des colons européens, l'Amérique du Nord comptait près de 60 millions de bêtes. Après la conquête de l'Ouest, il n'en restait que 500. L’animal a frôlé l'extinction. Aujourd'hui, le pays compte un cheptel de 500 000 bisons. Sur son territoire, la tribu des Blackfeet en autorise la chasse une fois par an pour sensibiliser les jeunes générations à l'importance de cet animal sacré. Mais ici, les Indiens ont abandonné l'arc et les flèches pour une chasse façon XXIe siècle, tirant avec un fusil à lunette depuis un pick-up ! À Seattle dans l’état de Washington, Louie Gong s'est réapproprié son identité amérindienne pour en faire une marque à succès. Ses accessoires de décoration s'arrachent et font la Une des magazines de luxe. Cet entrepreneur a créé l'une des premières sociétés autochtones du pays, en proposant des couvertures et objets du quotidien, 100 % amérindiens. Ces dernières années, ses ventes ont explosé et le chef d'entreprise exporte désormais dans le monde entier.

Scandales

  • Scandales et passe-droits : les côtes françaises sous haute tension
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    Scandales et passe-droits : les côtes françaises sous haute tension
    56:15Il y a 4 mois
    Magazine | ReportageDe la Méditerranée à l’océan Atlantique, en passant par la Manche et la mer du Nord, le littoral français et ses 5 800 kilomètres de côtes est l’un des plus beaux du monde. Chaque été, il attire près quarante millions de touristes, venus du monde entier. Résultat, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter. Le moindre bout de terre en bord de mer est convoité et les batailles entre propriétaires et professionnels du tourisme sont plus féroces que jamais. Depuis 1986, la loi « littoral » empêche l’urbanisation à outrance et la défiguration de nos côtes. Pourtant, dans certaines régions, les nouvelles constructions se multiplient. Bien souvent, la loi se transforme en casse-tête pour nombre de municipalités qui n’arrivent pas à la faire respecter. À Marseille (Bouches-du-Rhône), la mairie s’est lancée dans une reconquête des plages. Cette année, la plupart des concessions de matelas n’ont pas été renouvelées. Entre l’adjoint au maire de la ville et les patrons de ces établissements, c’est la guerre. Dans le Finistère sud, Vincent, un militant écologique, se bat sans relâche contre la bétonisation. À son actif, déjà quarante annulations de permis de construire. D’autres sont dans sa ligne de mire. Certains propriétaires excédés le menacent carrément de mort. À Manvieux, dans le Calvados, le maire est en colère. La loi « littoral » l’empêche de faire des travaux pour agrandir sa mairie, qui ne fait que… quinze mètres carrés. Difficile de s’entasser avec ses collaborateurs dans un si petit espace. En Bretagne, Jean-Marie s’est offert une île privée. Aujourd’hui, il veut la louer, car entretenir une île coûte cher, mais la loi bouscule ses projets. Près de Calais (Pas-de-Calais), après des années de combat judiciaire, c’est la fin des privilèges pour les propriétaires de chalet de plage. Ils doivent raser leurs constructions et évacuer les lieux. Tous ne sont pas d’accord ! Dans le même temps, à Beauduc, en Camargue dans les Bouches-du-Rhône, des habitants de cabanes illégales résistent encore face aux autorités. Mais aujourd’hui, c’est la montée des eaux qui menace leurs habitations. Sur l’île d’Yeu (Vendée), Geoffroy a hérité d’un fort avec vue sur mer. À cause du recul du trait de côte, il s’inquiète de ne pas pouvoir transmettre à ses enfants son fort, devenu sa maison de famille. Entre constructions illégales et érosion, y a-t-il encore des bons plans le long de nos côtes ? Enquête sur les dessous du littoral français, entre scandales et privilèges.
  • Routes, ponts, infrastructures : l'Amérique qui tombe en ruine
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    Routes, ponts, infrastructures : l'Amérique qui tombe en ruine
    1:05:43Il y a 2 semaines
    Magazine | ReportageDes portions d'autoroute qui s'effondrent, le métro new-yorkais au bord de la submersion et des déraillements de trains en série : c'est aujourd'hui la réalité inquiétante des infrastructures de la première puissance mondiale. Elles tombent en ruine. Tous les mois, un accident spectaculaire fait la une de l'actualité. Manque d'entretien, privatisation : les choix politiques des dernières décennies se payent cher. Aujourd'hui, ces dégradations en pagaille menacent la toute-puissance des États-Unis, mais aussi la santé et la sécurité des Américains. Le président Joe Biden a débloqué 1 200 milliards de dollars pour lancer un grand plan de rénovation. Mais cela suffira-t-il ? Enquête sur un colosse aux pieds d'argile qui lutte contre son effondrement. À Jackson dans le Mississippi, des milliers d'habitants ne peuvent plus boire l’eau du robinet ni même cuisiner, parce que les usines de traitement et les canalisations de leurs villes lâchent. Face à l'urgence, l'État est obligé de réquisitionner l'armée pour distribuer des bouteilles d'eau potable, pendant des semaines. En Pennsylvanie, nous avons enquêté sur l'état désastreux des ponts. À New York, la circulation du métro est régulièrement interrompue par des torrents d'eau ! En cas de grosse tempête ou quand une canalisation explose, les voies deviennent totalement impraticables. Ailleurs, c'est l'état du réseau électrique qui met en danger les citoyens. À Hawaï, une défaillance majeure a provoqué un incendie qui a rasé une ville entière et tué 100 personnes. La cause de ce chaos : une négligence généralisée depuis des décennies.