C’est une disparition dont le tragique épilogue a ému la France. En avril 2018, lorsque la jeune Angélique Six, 13 ans, est retrouvée morte après trois jours d’angoisse, le retentissement est immense. Même le footballeur Neymar, l’idole de la fillette, va écrire à la famille pour lui apporter son soutien dans cette épreuve douloureuse à plus d’un titre. Car non seulement les proches d’Angélique ont perdu leur fille, mais en plus ils connaissent le meurtrier… un homme qui, tout le monde l’ignorait, a déjà fait de la prison 22 ans plus tôt. Tout commence le 25 avril 2018, à Wambrechies (Nord). Alors que la nuit vient de tomber, Angélique Six n’est pas rentrée chez elle. Elle a laissé un mot à ses parents pour les prévenir qu’elle allait rejoindre des copines, mais aucune d’elles ne l’a vue. C’est le témoignage d’un garçon de 10 ans qui va faire basculer l’enquête. L’enfant déclare avoir vu Angélique le jour de sa disparition : elle a été approchée par un homme dans le parc situé tout près de son domicile. Les policiers remontent la piste d’un certain David Ramault, un chauffeur de bus de 45 ans qui a longtemps habité le même immeuble que la famille Six. Problème : l’homme est décrit comme un mari aimant et un papa modèle. Et puis les enquêteurs ont beau fouiller son domicile, ils ne trouvent aucune trace de l’enfant. Seulement, il cache un lourd secret : en 1996, il a été condamné à 9 ans de prison pour le viol d’une enfant de 13 ans. Un crime pour lequel il a été libéré au bout de 4 ans, sans aucune obligation de soins... « Enquêtes criminelles » reviendra ensuite sur la disparition du petit Habib, 13 mois, en janvier 2014. Depuis que sa mère, Jennifer Dana, l’a confié à son ex-compagnon Mehdi, elle n’a plus revu son enfant. Dernier signe de vie du père de l’enfant : un petit village des Pyrénées, près d’un poste-frontière avec la principauté d’Andorre. Mehdi aurait-il pu fuir à l’étranger avec son fils ? Malgré l’immobilisme de la police et l’hostilité à peine dissimulée de sa belle-famille, Jennifer Dana va remuer ciel et terre, et même au plus haut sommet de l’État, pour obtenir des réponses…
Le 29 mars 2023, la baronne Myriam Ullens est criblée de balles au volant de sa voiture alors qu’elle quittait sa luxueuse propriété des environs de Bruxelles (Belgique). À ses côtés, son mari Guy, un riche entrepreneur retiré des affaires, assiste impuissant au meurtre. L’affaire fait grand bruit dans toute l’aristocratie européenne. Car, grâce à leur fortune estimée à plusieurs centaines de millions d’euros, Guy et Myriam Ullens reçoivent le gotha et même des têtes couronnées, à l’occasion de soirées mondaines, d’excursions sur leur yacht ou de séjours dans leur chalet en Suisse. Alors, qui a voulu briser cette image de bonheur et de réussite ? Comment la prestigieuse famille Ullens a-t-elle fini à la une de la rubrique « faits divers » ? Contre toute attente, cette exécution sommaire aurait été perpétrée par le propre fils de Guy, le beau-fils de la victime ! Depuis que son père s’est remarié, Nicolas Ullens, 57 ans, semble nourrir une haine féroce à l’encontre de sa belle-mère. Selon lui, Myriam serait une femme diabolique qui l’aurait humilié et privé de l’affection de son père. Mais pire encore, la baronne serait une arriviste machiavélique qui dilapiderait la fortune familiale. Mais ces déclarations reflètent-elles la réalité ou ne sont-elles que pur fantasme ? Dans la seconde partie de l’émission, retour sur le meurtre de Lionel Véronèse. Le 30 avril 2012, le corps sans vie de ce Savoyard de 39 ans est découvert à 300 kilomètres de chez lui, à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône). Il a été exécuté d’une balle en pleine tête. Célibataire et sportif accompli, Lionel Véronèse collectionnait les conquêtes… Parmi ses relations récentes : une femme mariée, l’épouse d’un riche viticulteur. Et, troublante coïncidence, le mari bafoué est justement filmé sur une autoroute en direction du sud de la France la veille de la découverte du corps… Aurait-il découvert l’infidélité de sa femme et décidé d’éliminer son rival ?
Le 29 mars 2023, la baronne Myriam Ullens est criblée de balles au volant de sa voiture alors qu’elle quittait sa luxueuse propriété des environs de Bruxelles (Belgique). À ses côtés, son mari Guy, un riche entrepreneur retiré des affaires, assiste impuissant au meurtre. L’affaire fait grand bruit dans toute l’aristocratie européenne. Car, grâce à leur fortune estimée à plusieurs centaines de millions d’euros, Guy et Myriam Ullens reçoivent le gotha et même des têtes couronnées, à l’occasion de soirées mondaines, d’excursions sur leur yacht ou de séjours dans leur chalet en Suisse. Alors, qui a voulu briser cette image de bonheur et de réussite ? Comment la prestigieuse famille Ullens a-t-elle fini à la une de la rubrique « faits divers » ? Contre toute attente, cette exécution sommaire aurait été perpétrée par le propre fils de Guy, le beau-fils de la victime ! Depuis que son père s’est remarié, Nicolas Ullens, 57 ans, semble nourrir une haine féroce à l’encontre de sa belle-mère. Selon lui, Myriam serait une femme diabolique qui l’aurait humilié et privé de l’affection de son père. Mais pire encore, la baronne serait une arriviste machiavélique qui dilapiderait la fortune familiale. Mais ces déclarations reflètent-elles la réalité ou ne sont-elles que pur fantasme ? Dans la seconde partie de l’émission, retour sur le meurtre de Lionel Véronèse. Le 30 avril 2012, le corps sans vie de ce Savoyard de 39 ans est découvert à 300 kilomètres de chez lui, à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône). Il a été exécuté d’une balle en pleine tête. Célibataire et sportif accompli, Lionel Véronèse collectionnait les conquêtes… Parmi ses relations récentes : une femme mariée, l’épouse d’un riche viticulteur. Et, troublante coïncidence, le mari bafoué est justement filmé sur une autoroute en direction du sud de la France la veille de la découverte du corps… Aurait-il découvert l’infidélité de sa femme et décidé d’éliminer son rival ?
Le 13 mai 2019, un homme a priori au-dessus de tout soupçon participe à l’un des jeux télévisés les plus regardés de France. Sur le plateau de « Tout le monde veut prendre sa place » Nagui accueille François Vérove, ancien policier et membre de la garde républicaine. Devant leur écran les téléspectateurs sont loin d’imaginer que le souriant retraité, qui s’affiche en totale décontraction à la télévision, est en fait l’un des tueurs en série les plus recherchés de France ! C’est l’une des plus grandes énigmes criminelles françaises de ces 40 dernières années. Une traque qui commence à Paris en 1986, par la découverte du corps sans vie d’une fillette de 11 ans, Cécile Bloch. Le sort de cette enfant, abusée sexuellement avant d’être assassinée, émeut autant qu’il terrifie… Et ce n’est que le début : en 10 ans, le tueur commet quatre meurtres et au moins six viols. Surnommé « le Grêlé » en raison d’importantes marques d’acné sur le visage, il ne sera identifié que 35 ans plus tard, en 2021. Lorsque son identité est enfin connue, « le Grêlé » mène une vie paisible à La Grande-Motte (Hérault). Mari aimant, père et grand-père modèle, ancien gendarme serviable et dévoué : François Vérove n’a pas vraiment le profil attendu. Pourtant, juste avant d’être interpellé, l’homme laisse une brève lettre d’aveux et se donne la mort. Qui était vraiment François Vérove ? Comment, tel un « Docteur Jekyll et Mister Hyde » a-t-il réussi à tromper tout son monde aussi longtemps ? Pourrait-il être l’auteur d’autres crimes jusqu’ici non résolus ? À travers des vidéos personnelles et des témoignages inédits, enquêteurs, victimes, voisins et collègues ont accepté de nous dévoiler le double visage du tueur en série… À la suite, retour sur la disparition d’Estelle Veneut. Une nuit de février 2018, cette jeune femme de 34 ans devait passer la nuit chez sa mère mais elle n’est jamais arrivée… Les proches de la disparue soupçonnent son compagnon, Badr Smati, car en privé, il serait tyrannique, d’une jalousie maladive. Estelle avait confié à ses collègues qu’il lui faisait vivre un enfer : il la géolocalisait grâce à une application sur son téléphone et l'enfermait à clef quand il s’absentait. Trois semaines plus tôt, Estelle avait décidé de rompre et la situation avait encore empiré. Alors, malgré des appels à l’aide déchirants sur les réseaux sociaux, le compagnon jaloux aurait-il fait disparaître Estelle ? Les gendarmes vont pouvoir compter sur un témoignage providentiel accablant : celui de la propre fille du couple, qui aurait tout vu de ce qui se serait passé ce soir-là…
Le 13 mai 2019, un homme a priori au-dessus de tout soupçon participe à l’un des jeux télévisés les plus regardés de France. Sur le plateau de « Tout le monde veut prendre sa place » Nagui accueille François Vérove, ancien policier et membre de la garde républicaine. Devant leur écran les téléspectateurs sont loin d’imaginer que le souriant retraité, qui s’affiche en totale décontraction à la télévision, est en fait l’un des tueurs en série les plus recherchés de France ! C’est l’une des plus grandes énigmes criminelles françaises de ces 40 dernières années. Une traque qui commence à Paris en 1986, par la découverte du corps sans vie d’une fillette de 11 ans, Cécile Bloch. Le sort de cette enfant, abusée sexuellement avant d’être assassinée, émeut autant qu’il terrifie… Et ce n’est que le début : en 10 ans, le tueur commet quatre meurtres et au moins six viols. Surnommé « le Grêlé » en raison d’importantes marques d’acné sur le visage, il ne sera identifié que 35 ans plus tard, en 2021. Lorsque son identité est enfin connue, « le Grêlé » mène une vie paisible à La Grande-Motte (Hérault). Mari aimant, père et grand-père modèle, ancien gendarme serviable et dévoué : François Vérove n’a pas vraiment le profil attendu. Pourtant, juste avant d’être interpellé, l’homme laisse une brève lettre d’aveux et se donne la mort. Qui était vraiment François Vérove ? Comment, tel un « Docteur Jekyll et Mister Hyde » a-t-il réussi à tromper tout son monde aussi longtemps ? Pourrait-il être l’auteur d’autres crimes jusqu’ici non résolus ? À travers des vidéos personnelles et des témoignages inédits, enquêteurs, victimes, voisins et collègues ont accepté de nous dévoiler le double visage du tueur en série… À la suite, retour sur la disparition d’Estelle Veneut. Une nuit de février 2018, cette jeune femme de 34 ans devait passer la nuit chez sa mère mais elle n’est jamais arrivée… Les proches de la disparue soupçonnent son compagnon, Badr Smati, car en privé, il serait tyrannique, d’une jalousie maladive. Estelle avait confié à ses collègues qu’il lui faisait vivre un enfer : il la géolocalisait grâce à une application sur son téléphone et l'enfermait à clef quand il s’absentait. Trois semaines plus tôt, Estelle avait décidé de rompre et la situation avait encore empiré. Alors, malgré des appels à l’aide déchirants sur les réseaux sociaux, le compagnon jaloux aurait-il fait disparaître Estelle ? Les gendarmes vont pouvoir compter sur un témoignage providentiel accablant : celui de la propre fille du couple, qui aurait tout vu de ce qui se serait passé ce soir-là…
Rien ne pouvait préparer les filles de Sylviane et Jean-Claude Muller à ce qu’elles allaient vivre. Le 15 décembre 2019, Margaux, 24 ans, se rend chez ses parents à Izon, une banlieue pavillonnaire à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux (Gironde). À son arrivée, la jeune femme découvre les corps suppliciés de ses parents dans leur chambre à coucher. Jean-Claude, 58 ans, et Sylviane, 50 ans, ont été tués de plusieurs coups de couteau. Et comble de l’horreur : la mère de famille porte aussi tous les stigmates d’une agression sexuelle. Pendant près de quatre ans, Margaux et sa sœur de 28 ans, Natacha, vont devoir endurer le calvaire d’une enquête qui s’enlise. Crime crapuleux, règlement de compte… les gendarmes explorent toutes les pistes. Sauf qu’en fait, il ne fallait pas chercher bien loin. En novembre 2023, trahi par son ADN retrouvé sous les ongles de Sylviane Muller, David Daouphars passe aux aveux. L’homme de 53 ans n’est pas un inconnu : il était sous le nez des enquêteurs depuis le début, de l’autre côté de la route départementale. Tel un voisin prévenant, il avait même proposé à Natacha d’utiliser sa salle de bain, le jour de la terrible découverte, pour qu’elle reprenne ses esprits. Pour brouiller les pistes, il avait même répondu face caméra aux questions d’un journaliste de la télévision régionale ! Pourquoi ce père de famille a priori au-dessus de tout soupçon aurait-il commis un crime aussi atroce ? Le suspect, qui reconnaît le double meurtre, affirme qu’il entretenait une relation sentimentale avec Sylviane Muller. Une liaison découverte ce soir-là par son mari Jean-Claude, provoquant une bagarre qui aurait dégénéré. Mais dit-il vraiment toute la vérité ? À la suite de ce document, retour sur la mort de Véronique Duchesne, en octobre 2010 sur une plage au nord de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor). Alors qu'après sa disparition, deux jours plus tôt, Thierry Meunier, son mari, évoque un probable suicide, l’autopsie va déterminer qu’en réalité, la victime âgée de 47 ans a été frappée et étranglée. Alors, l’époux a-t-il tout simplement tiré des conclusions hâtives ? Ou aurait-il cherché à orienter les enquêteurs sur une fausse piste ? Avant sa mise en examen et son placement en détention provisoire en décembre dernier, Thierry Meunier clamait son innocence devant les caméras d’« Enquêtes criminelles ».
Rien ne pouvait préparer les filles de Sylviane et Jean-Claude Muller à ce qu’elles allaient vivre. Le 15 décembre 2019, Margaux, 24 ans, se rend chez ses parents à Izon, une banlieue pavillonnaire à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux (Gironde). À son arrivée, la jeune femme découvre les corps suppliciés de ses parents dans leur chambre à coucher. Jean-Claude, 58 ans, et Sylviane, 50 ans, ont été tués de plusieurs coups de couteau. Et comble de l’horreur : la mère de famille porte aussi tous les stigmates d’une agression sexuelle. Pendant près de quatre ans, Margaux et sa sœur de 28 ans, Natacha, vont devoir endurer le calvaire d’une enquête qui s’enlise. Crime crapuleux, règlement de compte… les gendarmes explorent toutes les pistes. Sauf qu’en fait, il ne fallait pas chercher bien loin. En novembre 2023, trahi par son ADN retrouvé sous les ongles de Sylviane Muller, David Daouphars passe aux aveux. L’homme de 53 ans n’est pas un inconnu : il était sous le nez des enquêteurs depuis le début, de l’autre côté de la route départementale. Tel un voisin prévenant, il avait même proposé à Natacha d’utiliser sa salle de bain, le jour de la terrible découverte, pour qu’elle reprenne ses esprits. Pour brouiller les pistes, il avait même répondu face caméra aux questions d’un journaliste de la télévision régionale ! Pourquoi ce père de famille a priori au-dessus de tout soupçon aurait-il commis un crime aussi atroce ? Le suspect, qui reconnaît le double meurtre, affirme qu’il entretenait une relation sentimentale avec Sylviane Muller. Une liaison découverte ce soir-là par son mari Jean-Claude, provoquant une bagarre qui aurait dégénéré. Mais dit-il vraiment toute la vérité ? À la suite de ce document, retour sur la mort de Véronique Duchesne, en octobre 2010 sur une plage au nord de Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d’Armor). Alors qu'après sa disparition, deux jours plus tôt, Thierry Meunier, son mari, évoque un probable suicide, l’autopsie va déterminer qu’en réalité, la victime âgée de 47 ans a été frappée et étranglée. Alors, l’époux a-t-il tout simplement tiré des conclusions hâtives ? Ou aurait-il cherché à orienter les enquêteurs sur une fausse piste ? Avant sa mise en examen et son placement en détention provisoire en décembre dernier, Thierry Meunier clamait son innocence devant les caméras d’« Enquêtes criminelles ».
Février 2022, sur les bords du Lac Léman. C’est à la faveur d’un simple contrôle routier que va se résoudre l’une des affaires les plus mystérieuses de ces dernières années. Alors qu’elle est recherchée depuis 2011 pour l’enlèvement de sa fille Camille, alors âgée de 5 ans, Priscilla Majani est arrêtée par la police suisse. À 500 kilomètres de là, dans le sud de la France, l’ex-mari de la fugitive, Alain Chauvet, retrouve l’espoir de revoir la fillette. Jamais, pendant 11 ans, il n’a cessé de remuer ciel et terre pour retrouver Camille. Seulement, les retrouvailles ne vont pas du tout se passer comme prévu. En effet, d’anciennes accusations refont surface : le père de famille aurait violé sa très jeune fille à de multiples reprises. Des faits que l’enquête de police réalisée à l’époque n’a pas permis de démontrer mais qui ont poussé Priscilla Majani à tout mettre en œuvre pour que Camille ne revoie plus son père. Avant de s’évanouir dans la nature, la mère et la fillette ont été en contact avec un personnage sulfureux : un certain Stan Maillaud. L’homme, ancien gendarme et figure du milieu complotiste, se serait spécialisé dans les kidnappings d’enfants abusés par leurs pères. Mais ensuite, que s’est-il passé ? Comment Priscilla Majani et la petite Camille ont-elles pu vivre si longtemps dans la clandestinité sans éveiller le moindre soupçon ? À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera à la disparition de la petite Marion Wagon, 10 ans, le 14 novembre 1996 en plein centre d’Agen (Lot-et-Garonne). Son histoire a profondément marqué les Français. Jamais auparavant une disparition d’enfant n’avait été autant relayée : tout le monde se souvient du visage de la fillette imprimé sur dix millions de briques de lait. Près de 30 ans plus tard, la vérité est peut-être enfin à portée de main. Car deux pistes ont peut-être été négligées. D’abord, celle de François Vérove, alias « le Grêlé » : le mode opératoire du kidnappeur de Marion rappelle ce prédateur sexuel qui s’est suicidé en septembre 2021. Et puis il y a cet autre suspect, interrogé dès le début de l’enquête : les enquêteurs disposaient d’un témoignage l’incriminant mais une décision inattendue avait éloigné les soupçons qui pesaient sur lui…
Février 2022, sur les bords du Lac Léman. C’est à la faveur d’un simple contrôle routier que va se résoudre l’une des affaires les plus mystérieuses de ces dernières années. Alors qu’elle est recherchée depuis 2011 pour l’enlèvement de sa fille Camille, alors âgée de 5 ans, Priscilla Majani est arrêtée par la police suisse. À 500 kilomètres de là, dans le sud de la France, l’ex-mari de la fugitive, Alain Chauvet, retrouve l’espoir de revoir la fillette. Jamais, pendant 11 ans, il n’a cessé de remuer ciel et terre pour retrouver Camille. Seulement, les retrouvailles ne vont pas du tout se passer comme prévu. En effet, d’anciennes accusations refont surface : le père de famille aurait violé sa très jeune fille à de multiples reprises. Des faits que l’enquête de police réalisée à l’époque n’a pas permis de démontrer mais qui ont poussé Priscilla Majani à tout mettre en œuvre pour que Camille ne revoie plus son père. Avant de s’évanouir dans la nature, la mère et la fillette ont été en contact avec un personnage sulfureux : un certain Stan Maillaud. L’homme, ancien gendarme et figure du milieu complotiste, se serait spécialisé dans les kidnappings d’enfants abusés par leurs pères. Mais ensuite, que s’est-il passé ? Comment Priscilla Majani et la petite Camille ont-elles pu vivre si longtemps dans la clandestinité sans éveiller le moindre soupçon ? À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera à la disparition de la petite Marion Wagon, 10 ans, le 14 novembre 1996 en plein centre d’Agen (Lot-et-Garonne). Son histoire a profondément marqué les Français. Jamais auparavant une disparition d’enfant n’avait été autant relayée : tout le monde se souvient du visage de la fillette imprimé sur dix millions de briques de lait. Près de 30 ans plus tard, la vérité est peut-être enfin à portée de main. Car deux pistes ont peut-être été négligées. D’abord, celle de François Vérove, alias « le Grêlé » : le mode opératoire du kidnappeur de Marion rappelle ce prédateur sexuel qui s’est suicidé en septembre 2021. Et puis il y a cet autre suspect, interrogé dès le début de l’enquête : les enquêteurs disposaient d’un témoignage l’incriminant mais une décision inattendue avait éloigné les soupçons qui pesaient sur lui…
Le 7 décembre 2016, Alexandre Dubrunfaut, 29 ans, est retrouvé mort carbonisé dans les restes d’une voiture incendiée non loin de Valenciennes (Nord). Un mois plus tard, son frère David, 32 ans, est interpellé.
Ils avaient offert un toit à Fabien. Un gîte et un couvert pour cet adolescent de 14 ans dont les parents ne pouvaient plus s’occuper. Alain et Marie-Christine Marmignon sont famille d’accueil depuis des années à Mairieux (Nord). En 2015, ils tendent les bras à Fabien, qui a 11 ans, sans imaginer une seconde qu’ils ont fait entrer le loup dans la bergerie. Le 21 mai 2018, ce couple de retraités garde leur petite-fille Léa, 2 ans et demi. Elle joue dans le jardin, Alain la surveille du coin de l'œil. Un instant d’inattention, il n'entend plus Léa. Elle a disparu. La fillette est retrouvée dénudée dans un ruisseau, tout près de la maison de ses grands-parents. Elle a été poignardée à 22 reprises. Pour les Marmignon, c’est un cataclysme d’autant que le meurtrier n’est autre que Fabien. Le jeune homme est interpellé quelques heures plus tard après avoir pris la fuite. L’adolescent avoue l’impensable. Condamné à 13 ans de prison, Fabien a été libéré en octobre 2024 après 6 ans et 4 mois de détention. Une épreuve de plus pour les proches de Léa qui vivent aujourd’hui dans la peur. Car depuis sa sortie de prison, le jeune homme, qui a désormais 20 ans, aurait promis de se venger. Alain et Marie-Christine craignent donc qu’il revienne et commette un nouveau crime. Ce qui est incroyable dans ce dossier judiciaire, c’est que la mort de Léa aurait pu être évitée. En effet, Fabien s’était déjà montré violent et dangereux. Il a commencé par se mutiler et à voler dans les magasins. Plus tard, il a mis le feu aux draps de son lit avec un briquet et ouvert le robinet de gaz… La famille d’accueil a eu beau multiplier les alertes, les dizaines de lettres envoyées aux services sociaux de leur département sont restées sans réponse ! Pour « Enquêtes Criminelles », la famille de Léa a accepté de témoigner, mais aussi le père du meurtrier. À la suite, « Enquêtes criminelles » reviendra sur un drame qui a bouleversé la France entière : l’affaire de la petite Fiona. Le 12 mai 2013, Cécile Bourgeon signale la disparition de Fiona, sa fille de 5 ans, lors d’une promenade dans un parc de Clermont-Ferrand. Seulement, après plusieurs mois de mensonges, la mère de famille passe aux aveux : ce serait son compagnon qui aurait tué accidentellement Fiona. Mais dit-elle enfin toute la vérité ?
Ils avaient offert un toit à Fabien. Un gîte et un couvert pour cet adolescent de 14 ans dont les parents ne pouvaient plus s’occuper. Alain et Marie-Christine Marmignon sont famille d’accueil depuis des années à Mairieux (Nord). En 2015, ils tendent les bras à Fabien, qui a 11 ans, sans imaginer une seconde qu’ils ont fait entrer le loup dans la bergerie. Le 21 mai 2018, ce couple de retraités garde leur petite-fille Léa, 2 ans et demi. Elle joue dans le jardin, Alain la surveille du coin de l'œil. Un instant d’inattention, il n'entend plus Léa. Elle a disparu. La fillette est retrouvée dénudée dans un ruisseau, tout près de la maison de ses grands-parents. Elle a été poignardée à 22 reprises. Pour les Marmignon, c’est un cataclysme d’autant que le meurtrier n’est autre que Fabien. Le jeune homme est interpellé quelques heures plus tard après avoir pris la fuite. L’adolescent avoue l’impensable. Condamné à 13 ans de prison, Fabien a été libéré en octobre 2024 après 6 ans et 4 mois de détention. Une épreuve de plus pour les proches de Léa qui vivent aujourd’hui dans la peur. Car depuis sa sortie de prison, le jeune homme, qui a désormais 20 ans, aurait promis de se venger. Alain et Marie-Christine craignent donc qu’il revienne et commette un nouveau crime. Ce qui est incroyable dans ce dossier judiciaire, c’est que la mort de Léa aurait pu être évitée. En effet, Fabien s’était déjà montré violent et dangereux. Il a commencé par se mutiler et à voler dans les magasins. Plus tard, il a mis le feu aux draps de son lit avec un briquet et ouvert le robinet de gaz… La famille d’accueil a eu beau multiplier les alertes, les dizaines de lettres envoyées aux services sociaux de leur département sont restées sans réponse ! Pour « Enquêtes Criminelles », la famille de Léa a accepté de témoigner, mais aussi le père du meurtrier. À la suite, « Enquêtes criminelles » reviendra sur un drame qui a bouleversé la France entière : l’affaire de la petite Fiona. Le 12 mai 2013, Cécile Bourgeon signale la disparition de Fiona, sa fille de 5 ans, lors d’une promenade dans un parc de Clermont-Ferrand. Seulement, après plusieurs mois de mensonges, la mère de famille passe aux aveux : ce serait son compagnon qui aurait tué accidentellement Fiona. Mais dit-elle enfin toute la vérité ?
Pont-Sainte-Maxence (Oise), le 4 avril 2017. Bénédicte Belair, 55 ans, est retrouvée morte à son domicile. C’est son compagnon, William Morel, qui l’a découverte inanimée dans le salon en rentrant du travail. À première vue, tout porte à croire qu’il s’agit d’une mort accidentelle consécutive à une chute. C’est d’ailleurs la conclusion des gendarmes au terme de quatre mois d’enquête. Seulement, Sylvaine Grévin, la sœur de la victime, refuse cette version officielle : elle a le terrible pressentiment que la piste du compagnon n’a pas été assez creusée. Pendant six ans, Sylvaine va mener un combat acharné pour que la justice prenne en compte ses soupçons. D’abord, elle s’étonne du peu d’importance accordé par les gendarmes aux violences conjugales que subissait sa sœur. Pourtant, cinq ans avant sa mort, le conjoint de Bénédicte avait écopé de trois mois de prison avec sursis. Plus édifiant, elle va s’apercevoir que l’enquête semble avoir été bâclée : l’alibi du compagnon n’a par exemple pas été vérifié, la maison du drame pas perquisitionnée et une couette ensanglantée pas analysée ! Alors l’homme, qui n’est pour l’heure que placé sous le régime de témoin assisté, pourrait-il vraiment être impliqué dans le décès de Bénédicte ? Pour « Enquêtes criminelles », sa sœur Sylvaine raconte sa quête pour la vérité et livre un témoignage poignant. À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera au meurtre jamais élucidé de Jennifer Mary, 14 ans, le 20 mars 2001 à Reims (Marne). C’est en rentrant chez elle que Corinne Coutin aurait découvert au milieu du salon le corps de sa fille aînée, lardé de huit coups de couteau dont un en plein cœur. Un temps accusée de cet horrible crime, la mère de famille a toujours nié. Elle est même persuadée de connaître le véritable coupable : un riche notable de la région avec qui elle entretenait une relation adultère. Moins d’un mois avant le drame, elle aurait décidé de se venger de la rupture au moyen d’un chantage à la sextape ! La menace est totalement fantaisiste mais Corinne Coutin est convaincue que l’époux infidèle y a cru. Il serait venu à son domicile récupérer ces preuves compromettantes et, rencontrant l’opposition de Jennifer, il l’aurait tuée…
Pont-Sainte-Maxence (Oise), le 4 avril 2017. Bénédicte Belair, 55 ans, est retrouvée morte à son domicile. C’est son compagnon, William Morel, qui l’a découverte inanimée dans le salon en rentrant du travail. À première vue, tout porte à croire qu’il s’agit d’une mort accidentelle consécutive à une chute. C’est d’ailleurs la conclusion des gendarmes au terme de quatre mois d’enquête. Seulement, Sylvaine Grévin, la sœur de la victime, refuse cette version officielle : elle a le terrible pressentiment que la piste du compagnon n’a pas été assez creusée. Pendant six ans, Sylvaine va mener un combat acharné pour que la justice prenne en compte ses soupçons. D’abord, elle s’étonne du peu d’importance accordé par les gendarmes aux violences conjugales que subissait sa sœur. Pourtant, cinq ans avant sa mort, le conjoint de Bénédicte avait écopé de trois mois de prison avec sursis. Plus édifiant, elle va s’apercevoir que l’enquête semble avoir été bâclée : l’alibi du compagnon n’a par exemple pas été vérifié, la maison du drame pas perquisitionnée et une couette ensanglantée pas analysée ! Alors l’homme, qui n’est pour l’heure que placé sous le régime de témoin assisté, pourrait-il vraiment être impliqué dans le décès de Bénédicte ? Pour « Enquêtes criminelles », sa sœur Sylvaine raconte sa quête pour la vérité et livre un témoignage poignant. À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera au meurtre jamais élucidé de Jennifer Mary, 14 ans, le 20 mars 2001 à Reims (Marne). C’est en rentrant chez elle que Corinne Coutin aurait découvert au milieu du salon le corps de sa fille aînée, lardé de huit coups de couteau dont un en plein cœur. Un temps accusée de cet horrible crime, la mère de famille a toujours nié. Elle est même persuadée de connaître le véritable coupable : un riche notable de la région avec qui elle entretenait une relation adultère. Moins d’un mois avant le drame, elle aurait décidé de se venger de la rupture au moyen d’un chantage à la sextape ! La menace est totalement fantaisiste mais Corinne Coutin est convaincue que l’époux infidèle y a cru. Il serait venu à son domicile récupérer ces preuves compromettantes et, rencontrant l’opposition de Jennifer, il l’aurait tuée…
C’est l’affaire qui a bouleversé la France en ce début d’année 2025. Devant la cour d’assises de l’Hérault, une mère de famille vient d’être condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 20 ans de sûreté pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort. La victime est sa propre fille âgée seulement de 13 ans : Amandine Florès. Le 6 août 2020, la jeune fille succombe à un arrêt cardiaque causé par une privation extrême de nourriture : elle ne pesait alors que 28 kilos pour 1 mètre 55. Depuis son plus jeune âge, l’adolescente est la cible de maltraitances infligées par sa mère, Sandrine Pissara. Cette dernière aurait développé une véritable haine envers sa fille, dont le seul tort aurait été de ressembler à son père. Quelques mois plus tôt, alors que débute la pandémie de Covid-19, l’annonce du confinement scelle le sort d’Amandine. Juste avant d’être contrainte de revenir vivre chez sa mère, la collégienne, alors scolarisée en internat, aurait fait à une surveillante une déclaration glaçante : « Je vais mourir. » Et en effet, de retour au domicile familial, Amandine aurait été enfermée dans un cagibi, sans nourriture, et subi violences et humiliations sans que personne ne lui vienne en aide. Sa mère avait même installé une caméra pour pouvoir la surveiller. Mais alors comment une mère de famille a-t-elle pu autant s’acharner sur sa propre fille ? Et comment a-t-elle pu lui faire endurer de telles horreurs pendant toutes ces années sans jamais être inquiétée ? Pourquoi, malgré plusieurs signalements, Sandrine Pissara est-elle parvenue à tromper les services sociaux ? Pour « Enquêtes criminelles », Frédéric Florès, le père d’Amandine, prend la parole. Dévasté par ce qui est arrivé à sa fille, il veut aujourd’hui se battre pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais.
C’est l’affaire qui a bouleversé la France en ce début d’année 2025. Devant la cour d’assises de l’Hérault, une mère de famille vient d’être condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 20 ans de sûreté pour actes de torture et de barbarie ayant entraîné la mort. La victime est sa propre fille âgée seulement de 13 ans : Amandine Florès. Le 6 août 2020, la jeune fille succombe à un arrêt cardiaque causé par une privation extrême de nourriture : elle ne pesait alors que 28 kilos pour 1 mètre 55. Depuis son plus jeune âge, l’adolescente est la cible de maltraitances infligées par sa mère, Sandrine Pissara. Cette dernière aurait développé une véritable haine envers sa fille, dont le seul tort aurait été de ressembler à son père. Quelques mois plus tôt, alors que débute la pandémie de Covid-19, l’annonce du confinement scelle le sort d’Amandine. Juste avant d’être contrainte de revenir vivre chez sa mère, la collégienne, alors scolarisée en internat, aurait fait à une surveillante une déclaration glaçante : « Je vais mourir. » Et en effet, de retour au domicile familial, Amandine aurait été enfermée dans un cagibi, sans nourriture, et subi violences et humiliations sans que personne ne lui vienne en aide. Sa mère avait même installé une caméra pour pouvoir la surveiller. Mais alors comment une mère de famille a-t-elle pu autant s’acharner sur sa propre fille ? Et comment a-t-elle pu lui faire endurer de telles horreurs pendant toutes ces années sans jamais être inquiétée ? Pourquoi, malgré plusieurs signalements, Sandrine Pissara est-elle parvenue à tromper les services sociaux ? Pour « Enquêtes criminelles », Frédéric Florès, le père d’Amandine, prend la parole. Dévasté par ce qui est arrivé à sa fille, il veut aujourd’hui se battre pour qu’un tel drame ne se reproduise plus jamais.
Un double crime sanglant, un suspect que tout semble accuser et un procès qui n’aura peut-être jamais lieu. Cela paraît inconcevable, et pourtant c’est l’éventualité à laquelle se préparent Mélissa, Kim et Julie, les trois filles de Karine Teboul. Cette maman solo de 50 ans et son compagnon Frédéric, 46 ans, ont été sauvagement assassinés dans la nuit du 9 au 10 octobre 2021 au domicile de ce dernier à Allauch, une petite commune des environs de Marseille (Bouches-du-Rhône). « Bonne nuit, je t’aime, je t’envoie un message demain matin ». Après ce SMS envoyé à l’une de ses filles, Karine ne donnera plus aucun signe de vie. Inquiète, l’aînée de la fratrie se rend à l’adresse où la mère de famille passe tous ses week-ends. Dès qu’elle franchit le seuil de l’appartement, la jeune femme découvre les corps meurtris du couple, grossièrement dissimulés sous un drap. Sidérée, Julie ressort et crie à l’aide. Deux voisins viennent à son secours. L’un d’eux, Alexis M., se montre très prévenant à l’égard de la jeune femme traumatisée. Impossible alors d’imaginer que l’homme en train de la réconforter pourrait en réalité être le meurtrier. Seulement, aiguillés par un résident de l’immeuble, les enquêteurs soupçonnent rapidement Alexis M., le voisin. Mais le suspect, qui nie les faits et invoque une abolition du discernement, sort rapidement de prison et doit se plier à un simple suivi psychiatrique. Un scandale pour la famille de Karine Teboul : ses trois filles, ses frères Ludovic et Stéphane ainsi que sa belle-sœur Magali Berdah, la célèbre agente d’influenceurs. Tous les six prennent la parole dans « Enquêtes criminelles » pour réclamer justice et dénoncer ce qu’ils estiment être un dysfonctionnement du système judiciaire. À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera au meurtre insensé de Kévin Sellier, 19 ans, retrouvé violemment poignardé, ses dents brisées et son corps brûlé en mai 2012 dans l’Ariège. L’une de ses amies passe vite aux aveux : Cindy Pereira, 20 ans. Mais pour les gendarmes, un détail ne colle pas. Comment cette frêle jeune femme, qui mesure à peine 1 mètre 55, a-t-elle pu asséner seule autant de coups à Kévin qui, lui, mesurait 1 mètre 90 ? Protège-t-elle un complice ?
Un double crime sanglant, un suspect que tout semble accuser et un procès qui n’aura peut-être jamais lieu. Cela paraît inconcevable, et pourtant c’est l’éventualité à laquelle se préparent Mélissa, Kim et Julie, les trois filles de Karine Teboul. Cette maman solo de 50 ans et son compagnon Frédéric, 46 ans, ont été sauvagement assassinés dans la nuit du 9 au 10 octobre 2021 au domicile de ce dernier à Allauch, une petite commune des environs de Marseille (Bouches-du-Rhône). « Bonne nuit, je t’aime, je t’envoie un message demain matin ». Après ce SMS envoyé à l’une de ses filles, Karine ne donnera plus aucun signe de vie. Inquiète, l’aînée de la fratrie se rend à l’adresse où la mère de famille passe tous ses week-ends. Dès qu’elle franchit le seuil de l’appartement, la jeune femme découvre les corps meurtris du couple, grossièrement dissimulés sous un drap. Sidérée, Julie ressort et crie à l’aide. Deux voisins viennent à son secours. L’un d’eux, Alexis M., se montre très prévenant à l’égard de la jeune femme traumatisée. Impossible alors d’imaginer que l’homme en train de la réconforter pourrait en réalité être le meurtrier. Seulement, aiguillés par un résident de l’immeuble, les enquêteurs soupçonnent rapidement Alexis M., le voisin. Mais le suspect, qui nie les faits et invoque une abolition du discernement, sort rapidement de prison et doit se plier à un simple suivi psychiatrique. Un scandale pour la famille de Karine Teboul : ses trois filles, ses frères Ludovic et Stéphane ainsi que sa belle-sœur Magali Berdah, la célèbre agente d’influenceurs. Tous les six prennent la parole dans « Enquêtes criminelles » pour réclamer justice et dénoncer ce qu’ils estiment être un dysfonctionnement du système judiciaire. À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera au meurtre insensé de Kévin Sellier, 19 ans, retrouvé violemment poignardé, ses dents brisées et son corps brûlé en mai 2012 dans l’Ariège. L’une de ses amies passe vite aux aveux : Cindy Pereira, 20 ans. Mais pour les gendarmes, un détail ne colle pas. Comment cette frêle jeune femme, qui mesure à peine 1 mètre 55, a-t-elle pu asséner seule autant de coups à Kévin qui, lui, mesurait 1 mètre 90 ? Protège-t-elle un complice ?
Son meurtre a bouleversé la France entière… C’était le 26 septembre 2020 dans la petite commune de Villefontaine, en Isère. Après avoir raté son bus, Victorine Dartois, une jeune femme âgée de 18 ans à peine, décide de passer par les bois pour rentrer chez elle à pied. Elle n’arrivera jamais à destination : son corps sera retrouvé deux jours plus tard dans le lit d’un ruisseau, dissimulé par la végétation. C’est à la faveur d’un témoignage providentiel que, deux semaines après le drame, un suspect est arrêté. Il s’appelle Ludovic Bertin, il a 25 ans et habite à 800 mètres à peine du domicile familial de la victime. Face aux enquêteurs, le jeune homme prétend avoir étranglé Victorine à la suite d’une simple bousculade ! Des explications qui laissent les enquêteurs perplexes, d’autant que dans la version du suspect, un détail cloche. En effet, Ludovic Bertin affirme avoir croisé la jeune femme en faisant du footing. Or il avait été lourdement blessé à la jambe quelques semaines plus tôt… Alors, quel serait le véritable mobile de Ludovic Bertin ? Nous avons voulu percer à jour le mystère. Et nous avons obtenu des informations capitales pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette affaire qui a profondément marqué les Français. À la suite de ce premier document, retour sur la disparition de Marie-Pascale Sidolle le 14 avril 2019 à Avignon (Vaucluse). Vers 7 heures ce matin-là, une caméra de vidéosurveillance filme cette aide-soignante de 54 ans à bord de son véhicule quittant le parking de l’hôpital. Des images qui laissent perplexes car la victime venait d’arriver sur place pour prendre son service. Plus troublant encore, en repartant on la voit assise côté passager. C’est un homme qui conduit sa voiture. Pour Stéphanie, la fille de la disparue, le conducteur ne serait pas n’importe qui. Il s’agirait de Fabrice Poncet… son propre père !
« On nous a arraché notre fille, notre petite princesse. Nous avons vécu et vivons la pire tragédie que peuvent vivre tous les parents : la perte de son enfant chérie. » Ces mots déchirants sont ceux des parents de Louise, poignardée à mort à seulement 11 ans, le 7 février dernier, alors qu’elle rentrait simplement chez elle. Pour la collégienne d’Épinay-sur-Orge (Essonne), cela aurait dû être un trajet tout ce qu’il y a de plus banal. Seulement, elle a croisé la route d’un mystérieux jeune homme en doudoune noire… Sur les images de vidéosurveillance, plusieurs voisins reconnaissent Owen L., 23 ans, un jeune homme au profil troublant : fils « de bonne famille » au visage d’ange, cet accro aux jeux vidéo est en réalité connu des services de police pour des faits de violence et de vol. Après 30 heures de garde à vue, confronté aux résultats ADN qui l’accablent, le suspect craque et passe aux aveux. Il explique qu’après avoir été mis en colère par une altercation en ligne avec un autre gamer, il serait sorti « racketter pour se calmer. » C’est alors qu’il aurait jeté son dévolu sur Louise et l’aurait attirée dans le bois des Templiers, un parc tout proche, où son corps sera retrouvé quelques heures plus tard. En effet, lorsque l’adolescente a compris la supercherie, elle se serait mise à crier et Owen, pour la faire taire, lui aurait asséné plusieurs coups de couteau. Comment un tel drame, gratuit et cruel, a-t-il bien pu se passer ? Et qui est vraiment ce jeune homme, désormais mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire ? « Enquêtes criminelles » lève le voile sur cette affaire qui a provoqué une vague d’émotion et d’indignation à travers tout le pays. À la suite, « Enquêtes criminelles » s’intéressera à l’assassinat de Vanessa Mayor, 27 ans, dont le corps est retrouvé criblé de neuf balles le 30 août 2014 à Agde (Hérault). Le même jour, un homme se présente hagard au commissariat. Au policier qui le reçoit, Angel Valcarcel, 54 ans, fait une déclaration glaçante : « J’ai tué ma belle-fille. Mon fils est vengé. » Les enquêteurs comprennent vite que la mort de Vanessa est le tragique épilogue d’une histoire d’amour qui a tourné au cauchemar.
Est-il imaginable qu’une grand-mère décide de tuer ses petits-enfants ? C’est pourtant le scénario ahurissant de l’affaire criminelle qui s’est déroulée à Habas, dans les Landes, en 2021. Pour les vacances de Pâques, Joël et Caroline ont confié leurs deux fils de 10 et 12 ans à leur grand-mère, Marie-France Lacazedieu. Les deux garçons sont aux anges, d’autant qu’ils s’entendent très bien avec le compagnon de Marie-France, qu’ils considèrent comme leur « tonton ». Mais dans la nuit du 14 au 15 avril, un terrible incendie se déclenche au domicile du couple. Alertés à temps, les pompiers arrivent in extremis à extraire la petite famille. Marie-France, 60 ans, est à demi-consciente. Mais pour ses deux petits-fils et son compagnon, c’est beaucoup plus grave : transférés à l’hôpital en urgence absolue, ils vont s’en sortir mais garderont de lourdes séquelles… Comment un tel brasier a-t-il pu se déclencher en pleine nuit ? Au chevet de ses enfants, Caroline va bientôt apprendre que l’incendie serait volontaire ! En effet, trois départs de feu sont recensés : la chambre conjugale et celle des deux petits garçons ont été aspergées d’essence. Pire, pour les enquêteurs, l’auteur de cette tentative de meurtre ne serait autre que la grand-mère ! Marie-France aurait-elle tenté de tuer son conjoint et ses petits-fils, la chair de sa chair, en les empoisonnant et en les faisant brûler vifs ? Et si oui, pourquoi ? Plongée dans un fait divers hors norme, un drame intra-familial totalement insensé, que les acteurs eux-mêmes racontent en exclusivité pour « Enquêtes Criminelles ».
C’est l’histoire d’un crime résolu de façon inattendue, presque inespérée, après trente-six ans de mystère. Le 8 mai 2022, Yves Chatain, un chauffeur routier de 56 ans, avoue le meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti, une jeune mère de famille disparue à Pontcharra (Isère) le 22 mai 1986. Pour les proches de la mère de famille, cette révélation a un goût amer. Car le suspect pourrait bien ne jamais aller en prison ! En effet, pour la justice, le crime serait prescrit. C’est d’autant plus cruel et frustrant que le suspect était dans le dossier depuis le début : la maison devant laquelle Marie-Thérèse s’est volatilisée appartenait en effet à Yves Chatain, et plusieurs témoignages, dont celui du mari de la disparue, attestent de la présence du propriétaire sur les lieux ce jour-là ! Comment est-il possible que l’homme n’ait pas vraiment été inquiété alors qu’à l’époque il avait déjà été condamné pour des faits de violence ? Et ce n’est pas tout : l’affaire Bonfanti ne serait pas un cas isolé. Yves Chatain est aujourd’hui suspecté dans plusieurs autres affaires criminelles… À la suite, « Enquêtes criminelles » reviendra sur l’affaire Sophie Le Tan, une jeune femme de 20 ans disparue en septembre 2018 près de Strasbourg (Bas-Rhin) et dont des ossements ont été retrouvés un an plus tard dans une forêt à une quarantaine de kilomètres de là. À quelques jours de la rentrée universitaire, l’étudiante avait répondu à une offre très intéressante sur un site de petites annonces gratuites : un studio pas trop cher à Schiltigheim. Seulement, elle n’est jamais revenue du rendez-vous. Serait-elle tombée dans un piège ? En étudiant les communications passées dans le secteur, les policiers sont parvenus à remonter jusqu’à un homme de 58 ans au profil particulièrement inquiétant : Jean-Marc Reiser. Déjà condamné pour viol, il habite justement dans l’immeuble où Sophie Le Tan devait se rendre…
Son temps libre, Badr Smati le passe sur les routes du Maine-et-Loire à pédaler : l’homme de 33 ans est un coureur cycliste chevronné. Comment imaginer que cet entraînement de champion ait pu lui servir à dissimuler un meurtre ?