Après deux ans d’absence, c’est le retour du plus grand salon de France : la très populaire Foire de Paris. 1 250 exposants investissent les 200 000 m² du parc des expositions de la porte de Versailles.
Accéder à la propriété, c'est le rêve de tous les Français. Posséder sa maison, dans laquelle on se sent en sécurité, apaisé en famille, est devenu encore plus important en cette période de confinement sanitaire. Pendant un an, nous avons suivi quatre familles qui se sont lancées dans l'aventure de leur vie : construire leur maison. Pour tous, le rêve sera riche en rebondissements et rien ne viendra à bout de leur détermination… pas même l'épidémie. Il y a trois ans, Fréderic et Corinne ont acheté la maison dont ils rêvaient depuis longtemps, pour y voir grandir leurs trois enfants. Pour 150 000 euros, ils sont devenus propriétaires d'un mas de 135 m², près de Béziers (Hérault) avec six hectares de terrain pour que Corinne lance sa petite exploitation agricole bio. Une occasion inespérée pour un budget raisonnable. Mais très vite, le couple découvre de multiples malfaçons : des murs sans fondations, une charpente fragilisée, des infiltrations d'eau. Ils vont devoir tout rénover avec 60 000 euros, le reste de leurs économies. Le couple a prévu de tout réaliser en deux mois seulement. Un défi qu'ils vont avoir bien du mal à réaliser entre retards de chantier, aléas climatiques et…Covid-19. Louis et Cécile vivent près de Lyon (Rhône) dans une belle maison de plain-pied avec leurs deux enfants de 11 et 14 ans. Achetée il y a cinq ans, la maison ne répond plus à leurs besoins d'aujourd'hui. Alors ils ont opté pour la surélévation, une technique spectaculaire et très en vogue. Elle permet de gagner un étage grâce à un procédé unique. Pour 90 000 euros, la famille va agrandir sa maison de 60 m². Mais ce n'est pas tout, Louis et Cécile ont décidé de réaménager, eux-mêmes, tout leur rez-de-chaussée. Entre le télétravail, les enfants à gérer et le chantier colossal, la famille va devoir se serrer les coudes. Et ce qu'ils n'avaient pas prévu évidemment, c'est le confinement qui va compliquer la fin de leurs travaux. Mickael et Aurélien sont en couple depuis deux ans et se sont lancés dans l'aventure de leur vie : faire construire leur maison. Avec un budget total de 280 000 euros, ils disposent d'un terrain de 3 400 m². Le couple fait construire en Normandie, après avoir quitté la capitale pour offrir un meilleur cadre de vie au fils de 8 ans de Mickaël. En attendant, ils vivent à trois dans un petit appartement de 50 m². Leur quotidien devenant de plus en plus difficile, et même si la pandémie va retarder la fin du chantier, les deux hommes feront tout pour emménager le plus rapidement possible dans leur nouveau nid. Il y a trois ans, Sophie et Pascal, 50 ans, pensaient accéder à leur rêve : construire leur maison à la Seyne-sur-Mer près de Toulon, dans le Var, sur un terrain de 1 500 m² avec vue sur la mer... un petit paradis sur terre. Mais une erreur de l'architecte bloque complètement le chantier pendant plus d'un an. Aujourd'hui, le couple doit détruire sa maison pour la reconstruire dans les règles. Sans logement, ils sont obligés de vivre avec leurs enfants dans un logement prêté par la famille en attendant d'emménager dans leur nouvelle maison. Mais avec l'arrivée du Covid-19, Sophie enchaîne les gardes de nuit en tant qu'infirmière et, sur le chantier, les ouvriers sont à l'arrêt… Parviendront-ils à voir le bout du tunnel ?
Cet été, cinq millions de Français partent en vacances en voiture. Des vacanciers qui vont faire face tout l’été à un trafic intense, en particulier sur les autoroutes du Sud où il faut slalomer entre accidents, travaux et poids lourds. Pour permettre aux familles de voyager en toute sérénité, les professionnels de la route seront sur le pont tout l’été. Gendarmes, patrouilleurs, dépanneurs mais aussi restaurateurs : ils travaillent dans l’urgence et doivent faire face au rythme intense de la saison estivale. Nous avons partagé le quotidien mouvementé de ceux qui veillent sur l’autoroute A7, l’une des plus fréquentées de France, de l’immense aire d’autoroute de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) au PC sécurité d’Orange (Vaucluse). Au moment du départ, c’est l’angoisse de nombreux parents : comment occuper les enfants pendant les longues heures du trajet des vacances ? Patrice et Emmanuelle vont redoubler d’ingéniosité car ils partent avec leurs cinq enfants à Signes dans le Var, à 1 100 km de chez eux. Dans la famille, c’est madame qui conduit et monsieur qui gère la fratrie ! Comment va se dérouler le trajet en pleine canicule ? Comme quinze mille familles chaque jour durant l’été, ils s’arrêteront sur l’aire d’autoroute de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône). Patrick, le directeur des quatre restaurants de l’aire a la lourde tâche de gérer ces « hyperflux » de visiteurs. Pour contenter tous les vacanciers, il emploie cent-quatre-vingts salariés, essentiellement des saisonniers, comme Cheyma, une jeune étudiante en école de commerce qui découvre le monde de la restauration et ses exigences. Va-t-elle tenir la cadence ? Depuis le PC Sécurité d’Orange (Vaucluse), toute une équipe scrute en permanence des centaines de kilomètres de bitume. Patrouilleurs, dépanneurs et gendarmes peuvent être déployés en quelques minutes pour assurer la sécurité des automobilistes. Hervé est patrouilleur. L’une de ses missions : ramasser les objets perdus sur les voies pour éviter les collisions. L’été, il récupère des objets insolites : planches de surf ou carrément des coffres de toit mal arrimés par leurs propriétaires. En cas d’accident, Hervé passe le relais aux dépanneurs. Dans la famille Magnan, on exerce ce métier de père en fils. L’été, ils peuvent réaliser jusqu’à dix interventions quotidiennes. C’est à chaque fois une course contre la montre, afin de ne pas laisser les familles patienter sur les voies en plein danger. En juillet et août, les touristes doivent partager l’autoroute avec ceux qui y travaillent, notamment les routiers comme Alice, 53 ans. Sa bête noire, ce sont les camping-cars qui occupent souvent les places réservées aux routiers sur les aires d’autoroute. Lorsqu’elle passe à proximité de Châteauroux (Indre), elle ne rate jamais un arrêt à l’Escale. Ce restaurant fondé en 1937 est le plus grand relais routier de France. Dominique, le patron, met un point d’honneur à ne pas augmenter le prix de son menu, fixé à quinze euros, malgré l’inflation.
En ville ou à la campagne, des milliers de fêtes et de foires sont organisées en France et leur succès grandit chaque année ! Evènements populaires et festifs, c’est l’assurance de passer un bon moment en famille, tout en faisant de bonnes affaires !
Électroménager, alimentation, voiture, vêtements… de plus en plus de Français changent leur manière de consommer. Que ce soit par nécessité économique ou par conviction environnementale, ils n'ont jamais autant acheté d'occasion, réparé, recyclé. Cette révolution, qui ne fait pas de bruit, touche tous les milieux, toutes les tranches d'âge, les urbains comme les ruraux. Pendant un an, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont enquêté sur ces nouvelles pratiques que la crise économique et sanitaire renforce encore. Comment font ces Français pour vivre mieux en dépensant moins ? Clélia et Rudy, la trentaine, vivent et travaillent à Bordeaux (Gironde). Ils gagnent correctement leur vie mais se sont lancés un défi : ne plus rien acheter de neuf afin de réduire leur impact sur l'environnement. Pour y parvenir ils utilisent chaque jour les applications anti-gaspi « To Good to Go » pour se nourrir et « Geev » pour donner gratuitement les objets dont ils n'ont plus besoin plutôt que de les jeter. Une application qui a déjà séduit plus de deux millions d'utilisateurs en trois ans. Philippe et Marie-Hélène vivent dans le pays de Gex face à la Suisse. Lui gagnait 12 000 euros par mois avant de faire brutalement faillite. Parents de cinq enfants, ils ont dû vendre tous leurs biens pour régler leurs dettes. Marie-Hélène fait maintenant des heures de ménage, c'est le seul revenu fixe du couple. Désormais ils troquent, recyclent, récupèrent et la famille ne ressent pas ce changement comme un déclassement mais comme l'opportunité d'une vie plus sereine, recentrée sur l'essentiel. Marie, 54 ans, a quitté Paris pour un environnement moins stressant. Elle s'est installée en Provence. Cette jeune grand-mère a décidé de transformer sa résidence secondaire en chambre d'hôtes, sans rien dépenser. Marie a aussi choisi d'enseigner à ses clients les méthodes pour consommer sans gaspiller et limiter les déchets. Cette reine du « Do It Yourself » arrivera-t-elle à donner suffisamment d'ampleur à son projet pour que son mari qui travaille encore dans la capitale, puisse la rejoindre définitivement ? Vincent, 34 ans, a décidé de créer son business grâce à la récup'. Sur le site « Le Bon Coin » il a trouvé la perle rare : une grande propriété dans le Perche à 150 km de Paris pour 125 000 euros. Aujourd'hui sa maison est son outil de travail ! Meublée entièrement avec des meubles récupérés ou achetés d'occasion, Vincent en a fait un lieu unique qu'il loue pour des réceptions ou des mariages. Ses clients sont séduits. Quels sont ses secrets pour faire du chic avec un mini-budget ? De nouvelles applications et de nouvelles enseignes accompagnent cette révolution douce. Mais la plus ancienne et la plus connue, c'est « Le Bon Coin ». Pendant la crise sanitaire, ce site qui est aujourd'hui l'un des préférés des Français, a enregistré des records de fréquentation. Pour Antoine Jouteau, son patron, le phénomène s'explique : ses utilisateurs récupèrent en moyenne cinq cents euros de pouvoir d'achat par an et d'après lui le marché de l'occasion devrait rapidement supplanter celui du neuf. Surfant sur cette tendance, une nouvelle génération d'entrepreneurs émerge, ils ont un point commun : ils cherchent à donner du sens à leur business. Vincent Justin, 46 ans, travaillait auparavant dans le luxe. Il a inventé un nouveau concept de magasins pour lutter contre le gaspillage alimentaire à grande échelle. Déco design et prix cassés, ses six épiceries baptisées « Nous antigaspi », réparties en Bretagne et à Paris, proposent tous les produits de la grande distribution et des petits producteurs jusqu'à 30 % moins chers. Vincent négocie même pour offrir à ses clients des produits d'exception, toujours à prix plancher, comme des magrets de canard ou de la viande des Grisons, jusque-là inabordables pour certains foyers. En faisant ses courses chez lui, une famille réalise en moyenne deux cents euros d'économie par mois. Il compte prochainement ouvrir cinquante nouveaux points de vente à travers la France. À plus petite échelle, Benoît et Francesco, garagistes, ont créé Carisco ; un atelier de mécanique en banlieue parisienne où l'on peut réparer soi-même sa voiture. Faire une vidange, changer des plaquettes de freins, avec les bonnes explications, c'est à la portée de tous et cela permet de diviser sa facture par deux. Leur garage ne désemplit pas, ouvert même le week-end, leurs clients adorent s'y retrouver autour d'un barbecue. Financièrement, c'est une bonne affaire pour tout le monde, avec la convivialité en plus.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
C'est un renversement inédit : depuis quatre ans, on compte plus d’ouvertures que de fermetures d’usines en France !
Les Français aiment voir leur horizon s'élargir pendant leurs vacances. L’année dernière, ils sont 32% à être partis à l’étranger, pour vivre un dépaysement ensoleillé. Parmi eux, certains voient beaucoup plus loin. Ils réalisent le rêve de toute une vie : aller à l'aventure et parcourir la planète dans tous les sens, en famille entre amis, et pendant des mois. Avec comme feuille de route un principe simple : partir loin, très loin et avec peu de moyens. En Argentine, nous sommes allés à la rencontre de la famille Giraud : Marie, Julien et leurs trois enfants de 4, 10 et 12 ans. Dans leur camion militaire réaménagé, cela fait déjà deux ans qu'ils parcourent le pays. Ils se font appeler la "XTG family", XTG pour Extrême Giraud, car ils aiment ce qui est... extrême. Parapente, petit avion de tourisme, randonnée sur la Cordillère des Andes, rien ne les arrête. Lynn et Laurent, et leurs deux enfants Mathieu et Océane, 10 et 7 ans, ont vendu leur maison de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) pour s'acheter un voilier. Ils veulent rejoindre le Canada, pays natal de Lynn, par la mer. Nous les avons accompagnés depuis l'Occitanie, jusqu'au Cap Vert, au large des côtes sénégalaises, d'où ils vont s'élancer, sur l'océan Atlantique, pour rejoindre la Martinique à 4 000 km de là. Une croisière au long cours extrêmement mouvementée. Rozenn et Alassane se lancent dans une aventure de plusieurs mois en camping-car. Partis d'un petit village du centre de la France avec leurs deux petits garçons de 4 et 8 ans, Eliot et Lenny, ils se sont rodés au volant de leur nouvelle maison roulante au Portugal avant de s'envoler vers les États-Unis. Mais là-bas, leur voyage va prendre une tournure complètement imprévisible. Après une grave panne de leur camping-car, ils vont faire une rencontre exceptionnelle qui va changer leur vie. Nous avons aussi accompagné Morgane et Aurélien qui n'ont pas hésité à s'élancer avec un bébé d'un an, Lucie, et leurs deux adolescents, Théo et Ambre. Un long voyage de plus de huit mois de paradis en paradis, de Hawaï à la Polynésie française. Le tout, financé en particulier grâce aux talents de Morgane. Elle retape maisons et appartements pour ensuite, les mettre en location.
Les Français aiment voir leur horizon s'élargir pendant leurs vacances. L’année dernière, ils étaient 32% à être partis à l’étranger, pour vivre un dépaysement ensoleillé. Parmi eux, certains voient beaucoup plus loin. Ils réalisent le rêve de toute une vie : partir à l'aventure et parcourir la planète dans tous les sens, en famille entre amis pendant des mois. Avec comme feuille de route un principe simple : aller loin, très loin et avec peu de moyens. Lynn et Laurent, et leurs deux enfants Mathieu et Océane, 10 et 7 ans, ont vendu leur maison de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) pour s'acheter un voilier et rejoindre le Canada natal de Lynn. Nous les avons accompagnés depuis l'Occitanie, jusqu'au Cap Vert, au large des côtes sénégalaises, d'où ils vont s'élancer sur l'océan Atlantique pour rejoindre la Martinique, à 4 000 km de là. Une croisière au long cours extrêmement mouvementée. Rozenn et Alassane se lancent dans une aventure de plusieurs mois en camping-car. Partis d'un petit village du centre de la France avec leurs deux garçons de 4 et 8 ans, Eliot et Lenny, ils se sont retrouvés en panne dans l’Utah, aux Etats-Unis, au milieu de nulle part. Mais leur voyage va prendre une tournure imprévisible. Ils vont faire une rencontre exceptionnelle qui va changer leur vie. Nous avons aussi accompagné Betty, Damien et leurs enfants, Nina, 7 ans et Emile 4 ans. Ils entament un périple d’un an et demi en Amérique latine. La Colombie, le Guatemala, le Mexique… dans un ancien camion militaire qu’ils ont transformé et aménagé eux-mêmes. La famille originaire du Nord de la France va être confrontée à un choc culturel face à des peuplades dont ils ne soupçonnaient même pas l’existence. Pour s’échapper de sa routine, Pauline, 34 ans a démissionné de son poste chez EDF. Héloïse, 23 ans vient de terminer ses études. Les deux amies se sont lancées un pari complétement fou : faire le tour du monde à vélo. Parties de Normandie, elles ont traversé l’Equateur, le Chili jusqu’aux lacs de la Patagonie avant de remonter vers les Etats-Unis. Leur objectif : se prouver qu’elles peuvent partir à l’aventure, sans aucune aide.
C’est un nouveau scandale qui touche nombre de nos aliments comme les produits à base de blé, les pommes de terre et d’autres légumes. Nous allons vous révéler comment un poison invisible se cache dans notre assiette et menace notre santé à tous : le cadmium. Ce métal lourd, qui s’attaque notamment aux reins et aux os, multiplie le risque de certains cancers. Or, les Français sont aujourd’hui parmi les plus contaminés au monde à ce polluant ! Près d’un adulte sur deux et environ un enfant sur cinq affichent des taux trop élevés de cadmium. Des chiffres stupéfiants face auxquels nous avons enquêté durant plus d’un an afin de lever le voile sur cette substance toxique qui s’accumule dans notre organisme tout au long de notre vie. Le cadmium se dissimule notamment dans la star de nos repas : le pain. Nous avons réalisé une étude inédite en faisant tester 41 pains différents achetés en boulangerie ou supermarché un peu partout en France : blanc, aux graines, complet, bio, tradition… Tous les échantillons, sans exception, contenaient des traces de cadmium. Un poison dont l’origine se trouve en grande partie dans les engrais phosphatés que notre agriculture utilise abondamment. Nos repas-types nous conduisent ainsi trop souvent à dépasser le seuil de cadmium fixé par les autorités sanitaires ! Surtout les plus jeunes. Alors pourquoi la population française est-elle aussi contaminée ? Quelles solutions existent pour réduire notre exposition au cadmium ? Cela passe aussi par notre alimentation… Un scandale qui en cache un autre : celui de nos sols toujours plus pollués. Pesticides, métaux lourds… Des milliers de sites sont aujourd’hui contaminés à travers le pays, faisant de la vie de dizaines de milliers de familles un enfer. Dans une petite ville de Charente-Maritime, plus question pour Isaac, 22 mois, de jouer dans le jardin de ses parents. Et Benoît, un retraité dont le potager régalait tous ses voisins, a désormais interdiction de récolter le moindre légume. La terre de leur lotissement est polluée par du plomb, du mercure, du cadmium et du zinc, qui sont l’héritage d’un siècle d’industrialisation. Certains habitants affichent des taux très élevés de ces métaux lourds, comme Bruno, qui est à la limite du saturnisme, une maladie causée par le plomb qui empoisonne le système nerveux. Aujourd’hui, les habitants, la maman d’Isaac en tête, veulent porter l’affaire en justice en attaquant l’État pour obtenir réparation. Dans une toute nouvelle étude, publiée le 24 janvier 2025, réalisée par l’association Générations Futures, nous avons également découvert que de plus en plus de résidus de pesticides se cacheraient dans notre alimentation, et notamment des produits dangereux, interdits en France depuis des années ! Ces substances prohibées chez nous continuent d’être vendues en toute légalité dans des pays à la législation moins stricte que la nôtre. Elles reviennent ainsi dans nos assiettes par l’intermédiaire des aliments que nous importons. Et notamment des produits que nous consommons tous, tous les jours, comme le riz basmati ou certains fruits et légumes.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.