Durant un an, les équipes de Zone Interdite ont pénétré dans l'univers opaque de l'Aide Sociale à l'Enfance, l'ASE. Mois après mois, elles ont été confrontées aux dérives d'un système censé protéger les enfants mais qui montre pourtant de grandes défaillances. Face aux portes closes, partout en France, les journalistes se sont infiltrés dans plusieurs foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance. Leur enquête dévoile une réalité stupéfiante. Ils y ont rencontré du personnel non qualifié, recruté sans diplôme, sans contrat et, pire, parfois sans contrôle du casier judiciaire. Dans ces établissements, les adultes censés encadrer les jeunes sont dépassés, parfois violents. Ils laissent les enfants livrés à eux-mêmes, déscolarisés, sans aucun cadre… Il leur arrive même de les bourrer de calmants pour avoir la paix. L'enquête révèle également un fléau dans de nombreux foyers. Les jeunes filles placées sont la proie de proxénètes. À 13 ou 14 ans, elles fuguent pendant des semaines pour se prostituer dans les hôtels alentours. Maltraitance des enfants confiés, détournement de fonds de la part de dirigeants de foyers, il arrive que les départements - dont ces foyers dépendent - soient informés de ces dérives depuis des années. Mais ils n'agissent pas, préférant la loi du silence à la transparence. Conséquence d'une politique publique défaillante, les statistiques sont accablantes : 70% des enfants placés sortent de l'ASE sans diplôme, 20% sont atteints d'un handicap physique ou mental, un SDF sur 4 est un ancien enfant placé. Mais le tableau n'est pas tout noir : des foyers comme celui du Bas-Rhin sont de vrais refuges pour les enfants en danger, délaissés ou maltraités par leur famille. Dans ces structures qui mettent tout en œuvre pour les protéger et les éduquer, les enfants peuvent grandir et évoluer dans de bonnes conditions. Et il y a aussi des élus, comme la députée Perrine Goulet, qui se battent pour que les choses bougent et que les enfants placés aient les mêmes chances que les autres. La députée de la Nièvre a une vraie légitimité pour ce combat car elle a vécu ce qu'elle dénonce. Elle est, en effet, une ancienne enfant placée qui a grandi dans les foyers de l'ASE. Ce soir, Perrine Goulet dénonce dans Zone Interdite la scandaleuse omerta qui règne autour de la protection de l'enfance en France.
Recréer une jungle équatoriale sous un gigantesque dôme de verre, c'est le nouveau défi du ZooParc de Beauval (Loir-et-Cher), le plus fréquenté en France. Après avoir fait sensation avec sa famille de pandas, Rodolphe Delord, le patron du ZooParc de Beauval, espère frapper fort cette année grâce à cette incroyable cathédrale de verre bioclimatique de 10 000m² peuplée d'animaux tropicaux et qui a coûté plus de 40 millions d'euros. Les équipes de Zone Interdite ont suivi ce chantier pharaonique qui a duré deux ans et demi, une prouesse technologique inédite en France. La serre est constituée de plaques de verre de 70 m², la taille d'un appartement, qu'il faut soulever à 40 mètres au-dessus du sol. Toute la structure est soutenue par d'immenses arches qu'il faut emboiter au millimètre. Livrer ce chantier dans les temps va se révéler un défi colossal. Peupler ce dôme XXL est une autre aventure ! En tout plus de 24 000 poissons, 200 oiseaux, 600 invertébrés, 150 reptiles vont emménager dans la serre. Parmi eux, les lamantins, des mammifères herbivores de trois mètres de long et de plus d'une tonne, et les arapaïmas, les plus gros poissons d'eau douce d'Amérique du Sud, qui peuvent atteindre jusqu'à quatre mètres. Pour approvisionner le dôme en espèces incroyables, Rodolphe Delord et ses équipes vont parcourir le monde. À Hong Kong, avec Éric, le responsable des collections animalières du parc, le patron du zoo capture dans une réserve onze tomistomas, des crocodiles aux longs nez pointus. Une mission dangereuse qu'ils sont les seuls de l'équipe à pouvoir accomplir. Pendant les travaux, la vie du zoo continue car Beauval est ouvert toute l'année. Entre la naissance exceptionnelle de Kimia, le premier girafon à voir le jour dans le parc, des opérations rarissimes comme une greffe de bec en résine sur un perroquet cacatoès et l'arrivée d'un couple de diables de Tasmanie, des marsupiaux carnivores plutôt agressifs, le rythme des soigneurs est intense. Enfin, Rodolphe et Manon, l'une des soigneuses du parc, vivront une aventure extraordinaire. Dans le cadre de la lutte contre la disparition des animaux sauvages, ils vont partir au Gabon, avec Kuimba et Mayombe, deux femelles gorilles nées au zoo qu'ils vont remettre en liberté sur leurs terres d'origine.
Cette année, le salon de l'agriculture a un enjeu particulier. La « plus grande ferme du monde », avec ses 4 000 veaux, vaches, poules et cochons et ses 650 000 visiteurs, est toujours un événement très attendu par les citadins. Mais le « manger mieux » et le bien-être animal sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des Français. Et cela, la nouvelle génération d'agriculteurs l'a bien compris. Filles ou fils de paysans, citadins reconvertis, ils sont bien décidés à se battre pour lutter contre les préjugés et faire rentrer l'agriculture dans une nouvelle ère. À 25 ans, Antoine a choisi de s'endetter lourdement, à hauteur de 350 000 euros, pour racheter la moitié de la ferme de son père. Jusqu'à présent, celui-ci devait faire de l'élevage intensif pour s'en sortir financièrement. Antoine, lui, veut révolutionner l'exploitation en misant sur la vente directe et les circuits courts. Pour doper ses affaires, le jeune éleveur a besoin de se faire connaître et, pour cela, il compte sur le salon. La famille Chevreau s'est lancée tout récemment dans le fromage de chèvre. Rachel était comptable et son mari ouvrier agricole dans une exploitation de melon. Il y a deux ans, ils ont acheté une ferme dans les Deux-Sèvres pour changer de vie. L'an dernier, ils ont eu la chance du débutant : première participation au salon, première médaille de bronze. Ils ont immédiatement vu l'effet sur leurs ventes : +30%. Cette année, ils visent la médaille d'or pour leur tomme de chèvre. Anaïs, 33 ans, n'a pas une seconde de répit entre son travail de commerciale à Rennes (Ille-et-Vilaine) et la ferme-écurie de son grand-père dans la Nièvre, qu'elle rêve de reprendre. Sa passion, ce sont les percherons, ces énormes chevaux que l'on utilisait autrefois pour les labours. Anaïs va jouer gros au Salon avec « Houpette » une jeune jument qui pourrait devenir une valeur sûre de son élevage. Jérémy, 19 ans, a récemment gagné son ticket pour participer aux « ovinpiades » du Salon, une sorte de décathlon du meilleur gardien de moutons. Il arrive tout droit de la Lozère où il étudie au lycée agricole de Marvejols. Fils de fermier, il a réussi à devancer lors des sélections ses deux cousins Romain et Lucas. Charles a dépensé plus de 30 000 euros pour venir exposer à Paris. Il vient de la Réunion avec plus de 1 000 pots de confitures à vendre dans ses bagages. « Les confitures de la Fournaise » sont spécialisées dans les goûts exotiques et originaux : passion-litchee, mangue-passion et un tout nouveau combava.
Accéder à la propriété, c'est le rêve de tous les Français. Posséder sa maison, dans laquelle on se sent en sécurité, apaisé en famille, est devenu encore plus important en cette période de confinement sanitaire. Pendant un an, nous avons suivi quatre familles qui se sont lancées dans l'aventure de leur vie : construire leur maison. Pour tous, le rêve sera riche en rebondissements et rien ne viendra à bout de leur détermination… pas même l'épidémie. Il y a trois ans, Fréderic et Corinne ont acheté la maison dont ils rêvaient depuis longtemps, pour y voir grandir leurs trois enfants. Pour 150 000 euros, ils sont devenus propriétaires d'un mas de 135 m², près de Béziers (Hérault) avec six hectares de terrain pour que Corinne lance sa petite exploitation agricole bio. Une occasion inespérée pour un budget raisonnable. Mais très vite, le couple découvre de multiples malfaçons : des murs sans fondations, une charpente fragilisée, des infiltrations d'eau. Ils vont devoir tout rénover avec 60 000 euros, le reste de leurs économies. Le couple a prévu de tout réaliser en deux mois seulement. Un défi qu'ils vont avoir bien du mal à réaliser entre retards de chantier, aléas climatiques et…Covid-19. Louis et Cécile vivent près de Lyon (Rhône) dans une belle maison de plain-pied avec leurs deux enfants de 11 et 14 ans. Achetée il y a cinq ans, la maison ne répond plus à leurs besoins d'aujourd'hui. Alors ils ont opté pour la surélévation, une technique spectaculaire et très en vogue. Elle permet de gagner un étage grâce à un procédé unique. Pour 90 000 euros, la famille va agrandir sa maison de 60 m². Mais ce n'est pas tout, Louis et Cécile ont décidé de réaménager, eux-mêmes, tout leur rez-de-chaussée. Entre le télétravail, les enfants à gérer et le chantier colossal, la famille va devoir se serrer les coudes. Et ce qu'ils n'avaient pas prévu évidemment, c'est le confinement qui va compliquer la fin de leurs travaux. Mickael et Aurélien sont en couple depuis deux ans et se sont lancés dans l'aventure de leur vie : faire construire leur maison. Avec un budget total de 280 000 euros, ils disposent d'un terrain de 3 400 m². Le couple fait construire en Normandie, après avoir quitté la capitale pour offrir un meilleur cadre de vie au fils de 8 ans de Mickaël. En attendant, ils vivent à trois dans un petit appartement de 50 m². Leur quotidien devenant de plus en plus difficile, et même si la pandémie va retarder la fin du chantier, les deux hommes feront tout pour emménager le plus rapidement possible dans leur nouveau nid. Il y a trois ans, Sophie et Pascal, 50 ans, pensaient accéder à leur rêve : construire leur maison à la Seyne-sur-Mer près de Toulon, dans le Var, sur un terrain de 1 500 m² avec vue sur la mer... un petit paradis sur terre. Mais une erreur de l'architecte bloque complètement le chantier pendant plus d'un an. Aujourd'hui, le couple doit détruire sa maison pour la reconstruire dans les règles. Sans logement, ils sont obligés de vivre avec leurs enfants dans un logement prêté par la famille en attendant d'emménager dans leur nouvelle maison. Mais avec l'arrivée du Covid-19, Sophie enchaîne les gardes de nuit en tant qu'infirmière et, sur le chantier, les ouvriers sont à l'arrêt… Parviendront-ils à voir le bout du tunnel ?
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
L'été, c'est la saison des mariages et même si cette année, la pandémie a bouleversé les plans de nombreux couples, certains ont pu se dire « oui » juste à temps. Ces couples que Zone Interdite a suivis ont voulu profiter de cette cérémonie pour réaliser leurs rêves les plus fous… Émotions et suspens garantis ! Maeva a 30 ans. Cette hôtesse de l'air réunionnaise au caractère bien trempé s'apprête à épouser Stéphane, 31 ans, entrepreneur dans le bâtiment et champion de vélo freestyle. Maeva espère un mariage digne d'une princesse. Elle a choisi l'île Maurice pour décor et rêve d'un carrosse et de romance. Lui, souhaite de l'adrénaline et une entrée fracassante à la James Bond. Pour conjuguer leurs envies, ils ont engagé Lornah, une jeune wedding planneuse. Pour elle, cette cérémonie va être un vrai baptême du feu, car rien ne va se passer comme prévu. Fédérico, 46 ans, est consultant en entreprises et Eva, 36 ans, est chargée de clientèle dans une banque. Rien ne les prédestinait à un mariage surprenant. Mais ces deux passionnés de la série Game of Thrones se sont promis de ne rien faire comme tout le monde. Alors comme dans la série, ils ont leur mur de glace et vont sceller leur union aux portes du cercle polaire. Direction Tromsø en Norvège par moins 20 degrés avec leurs cinquante invités. Une seule obligation : endosser le costume des personnages de la série. Avant de se dire oui, le couple a préparé quatre jours de découverte avec des activités spectaculaires : randonnées avec des rennes, traques aux aurores boréales. Mais sur les bords du cercle arctique, il faut tout organiser : louer un bateau, trouver un pâtissier pour une pièce montée spectaculaire… Et ce n'est pas gagné, car à Tromsø, un mariage pareil, c'est du jamais vu ! Au Liban, les mariages font souvent dans la démesure. Séréna, 27 ans, et Anthony, 28 ans, ne dérogent pas à la règle, avec pour eux une pression supplémentaire : elle est musulmane et lui, chrétien. Dans ce pays divisé, ils sont un symbole très observé car leurs familles respectives font partie de la bonne société libanaise. Plus d'un millier d'invités sont conviés pour leur union digne d'un film hollywoodien avec un décor à couper le souffle. Ramzy, leur wedding planner, va gérer un budget sans limite bien supérieur au million de dollars. Chaque élément du décor est hors norme à commencer par une passerelle suspendue à 17 mètres de hauteur d'où arrivera la mariée survolant ses invités. Mais même les cérémonies les plus fastueuses sont à la merci d'un incident de dernière minute.
Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?
À coup de barbes à papa et churros, de déguisements et autres manèges à sensation, les forains nous font vivre des étés sous le signe de la fête et du rire. La période estivale est capitale pour eux : ils réalisent parfois plus de la moitié de leurs recettes annuelles durant cette période. De Strasbourg (Bas-Rhin) au Cap d'Agde (Hérault), en passant par de petits villages de la France profonde, durant plusieurs semaines, les équipes de Zone Interdite nous font partager les secrets et la vie hors du commun des forains de France. Tous surmontent les difficultés quotidiennes pour vivre leur passion et relever les défis liés à leur mode de vie si particulier. Tony veut continuer à installer ses manèges dans les centre-ville malgré l'opposition des municipalités. À la tête des forains en colère, il s'apprête à bloquer Paris pour se faire entendre. Pierrick a hérité du Luna-Park monté par son père au Cap d'Agde il y a 40 ans. Il aimerait le transmettre à son fils Preston. Mais, à 20 ans, le jeune homme pense surtout à faire la fête et plaire aux jeunes filles. Sera-t-il à la hauteur pour prendre le relais ? Dans les familles foraines, certains enfants veulent poursuivre l'aventure de leurs parents, comme Shawn, 10 ans. Il n'aime pas l'école et rêve de succéder à son père qui ne sait pas lire. Mais sa maman, devenue foraine par le mariage, se bat pour permettre à son fils de poursuivre sa scolarité. D'autres enfants aimeraient faire autre chose de leur vie. Mais être forain, c'est aussi appartenir à une communauté à laquelle il est difficile d'échapper. Axelle, 17 ans, et Arthur, 13 ans, enfants de confiseurs, veulent devenir chirurgien et boulanger. Mais arriveront-ils à s'extraire de la communauté pour vivre leur vie ? De la famille qui organise des fêtes foraines depuis 5 générations, au couronnement de la Reine des forains, en passant par le constructeur de manège, les caméras de l'émission nous plongent dans le quotidien et les coulisses de tous les acteurs de cette communauté mythique. Comment s'organise la vie sur ces fêtes foraines estivales ? Comment font-ils pour concilier vie de famille et travail acharné durant l'été ? Quelles sont leurs traditions et leurs coutumes ? Comment préparent-ils leurs enfants dès le plus jeune âge à prendre le relais ?
Avec ses paysages de carte postale et surtout ses prix très attractifs, l'Espagne et ses îles restent la destination préférée des Français. Avec plus de dix millions de touristes chaque été, c'est le deuxième pays le plus visité au monde après la France.
La France croule sous ses déchets ! Plus de 320 millions de tonnes générées chaque année, dont 40 millions par les seuls ménages. Le discours officiel promet toujours plus de recyclage.
Pas besoin de parcourir deux mille kilomètres pour se retrouver sur une île de rêve. Certaines, tout près de nos côtes, sont de véritables paradis. En tout, la France compte mille-trois-cents îles et îlots. Si de plus en plus de touristes s’y rendent chaque été, des familles y vivent aussi toute l’année loin du vacarme du continent. Ravitaillement, économie d’eau potable, accès aux services de base : l’insularité comporte de nombreuses contraintes mais recèle aussi ses trésors, ses criques perdues et sa nature préservée. Ce sont ces secrets que Zone Interdite vous invite à découvrir. En Bretagne, sur l’île de Bréhat (Côtes-d'Armor), Anne-Laure, 41 ans, est l’héritière d’une véritable dynastie d’agriculteurs. Pourtant, afin de devenir éleveuse de vache laitière, elle a dû batailler avec sa famille, inquiète des difficultés du métier. Anne-Laure fait désormais partie des trois derniers agriculteurs de l’île. Éric, 54 ans, a décidé après quarante-cinq années en région parisienne de revenir vivre à Bréhat, où il est né. Cet ancien steward a tout plaqué pour un projet un peu fou mais qui lui tient à cœur : ouvrir une crêperie sans aucune expérience. Dans le Finistère, Maxime, 32 ans, ne va passer qu’une nuit sur la minuscule île Louët. Pour son anniversaire, il a réussi à louer ce tout petit caillou de l’Atlantique afin d’accueillir et d’émerveiller ses cinquantes invités venus de toute la France. Sur l’archipel des Glénan (Finistère), Laurence, Sébastien et leurs trois enfants ont trouvé le bon plan pour passer des vacances de rêve sans débourser un centime. Ils tiennent un gîte pendant leur séjour et sont ainsi logés gratuitement. En Méditerranée, à Port-Cros (Var), l’une des îles françaises les plus sauvages, Stéphane, 65 ans, fait partie des trente habitants ! Des Portcrosiens qui ont leurs habitudes et leurs rituels, comme la partie de pétanque quotidienne. Stéphane va pour la première fois laisser les rênes de son restaurant à sa fille Roxane. Elle va devoir s’adapter à l’afflux des touristes en journée mais aussi aux soirées en autarcie. Zone Interdite vous emmène à la découverte de ces îles françaises et de leurs secrets qui nous font rêver.
Chaque été, la France s’emballe pour les fêtes de villages. Des milliers d’entre elles sont organisées à travers toutes nos régions. Succès phénoménal auprès des vacanciers, c'est la sortie familiale par excellence : concerts, jeux, concours, marchés...
Chaque année en France, les notaires enregistrent plus de trois cent mille déclarations de succession. Dans un tiers des cas environ, les choses tournent mal. Appât du gain, vieilles rancœurs, des familles autrefois unies se déchirent.
Chaleureux et économique, le camping est toujours incontestablement le mode d’hébergement préféré des Français en vacances. Et avec plus de 7 500 campings aménagés, la France possède le plus grand parc d’Europe.