En ville ou à la campagne, des milliers de fêtes et de foires sont organisées en France et leur succès grandit chaque année ! Evènements populaires et festifs, c’est l’assurance de passer un bon moment en famille, tout en faisant de bonnes affaires !
Cet été, cinq millions de Français partent en vacances en voiture. Des vacanciers qui vont faire face tout l’été à un trafic intense, en particulier sur les autoroutes du Sud où il faut slalomer entre accidents, travaux et poids lourds. Pour permettre aux familles de voyager en toute sérénité, les professionnels de la route seront sur le pont tout l’été. Gendarmes, patrouilleurs, dépanneurs mais aussi restaurateurs : ils travaillent dans l’urgence et doivent faire face au rythme intense de la saison estivale. Nous avons partagé le quotidien mouvementé de ceux qui veillent sur l’autoroute A7, l’une des plus fréquentées de France, de l’immense aire d’autoroute de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) au PC sécurité d’Orange (Vaucluse). Au moment du départ, c’est l’angoisse de nombreux parents : comment occuper les enfants pendant les longues heures du trajet des vacances ? Patrice et Emmanuelle vont redoubler d’ingéniosité car ils partent avec leurs cinq enfants à Signes dans le Var, à 1 100 km de chez eux. Dans la famille, c’est madame qui conduit et monsieur qui gère la fratrie ! Comment va se dérouler le trajet en pleine canicule ? Comme quinze mille familles chaque jour durant l’été, ils s’arrêteront sur l’aire d’autoroute de Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône). Patrick, le directeur des quatre restaurants de l’aire a la lourde tâche de gérer ces « hyperflux » de visiteurs. Pour contenter tous les vacanciers, il emploie cent-quatre-vingts salariés, essentiellement des saisonniers, comme Cheyma, une jeune étudiante en école de commerce qui découvre le monde de la restauration et ses exigences. Va-t-elle tenir la cadence ? Depuis le PC Sécurité d’Orange (Vaucluse), toute une équipe scrute en permanence des centaines de kilomètres de bitume. Patrouilleurs, dépanneurs et gendarmes peuvent être déployés en quelques minutes pour assurer la sécurité des automobilistes. Hervé est patrouilleur. L’une de ses missions : ramasser les objets perdus sur les voies pour éviter les collisions. L’été, il récupère des objets insolites : planches de surf ou carrément des coffres de toit mal arrimés par leurs propriétaires. En cas d’accident, Hervé passe le relais aux dépanneurs. Dans la famille Magnan, on exerce ce métier de père en fils. L’été, ils peuvent réaliser jusqu’à dix interventions quotidiennes. C’est à chaque fois une course contre la montre, afin de ne pas laisser les familles patienter sur les voies en plein danger. En juillet et août, les touristes doivent partager l’autoroute avec ceux qui y travaillent, notamment les routiers comme Alice, 53 ans. Sa bête noire, ce sont les camping-cars qui occupent souvent les places réservées aux routiers sur les aires d’autoroute. Lorsqu’elle passe à proximité de Châteauroux (Indre), elle ne rate jamais un arrêt à l’Escale. Ce restaurant fondé en 1937 est le plus grand relais routier de France. Dominique, le patron, met un point d’honneur à ne pas augmenter le prix de son menu, fixé à quinze euros, malgré l’inflation.
Disneyland Paris, la première destination touristique d’Europe, fête ses trente ans. Inauguré le 12 avril 1992, le parc d’attractions, symbole de la culture américaine, génère aujourd’hui 6% des revenus touristiques en France.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
Chaque année, neuf Français sur dix célèbrent Noël. Une fête qu'aujourd'hui chacun prépare à sa manière ! Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi des familles qui cette année ont décidé de faire vivre à leurs enfants un Noël inoubliable ! Le rêve de Maëlis et Cyril est de passer Noël à Eurodisney avec leur deux grands ados, issus d'un premier mariage, et leurs deux petits derniers : Lyam, 9 ans, et Lucy, 4 ans. Un séjour à 3 600 euros pour lequel cette commerciale et ce saisonnier ont économisé pendant des mois. Alors ce réveillon avec Mickey séduira-t-il les petits et les grands ? Anaïs, qui travaille dans l'immobilier, et Laurent, employé à la SNCF, s'apprêtent eux à faire une surprise à leurs deux filles, Léna, 9 ans, et Mia, 7 ans. Au programme de leur réveillon, une nuit au Zoo de la Flèche (Sarthe), au plus près des grizzlis dans un lodge avec une vue panoramique sur leurs ours préférés. Et une journée au plus près des animaux dont elles pourront s'occuper avec les vétérinaires du zoo. Un séjour idyllique pour cette famille passionnée de nature. Pas besoin de dépenser beaucoup pour émerveiller les enfants et faire plaisir aux parents : cette année, Naomie, 7 ans, et Tristan, 10 ans, sont fiers comme jamais. Pour la première fois, ils vont participer au grand défilé annuel de Nancy. C'est François-Xavier, leur papa, menuisier, qui leur a fait une surprise. Costume d'ange pour Naomie, tenue 1900 pour Tristan, le tout fait maison ! Ils défileront sur l'un des quinze chars qui traversent la ville. Car tous les ans, Nancy célèbre en grande pompe la Saint Nicolas, l'ancêtre du père Noël. Défilé, illumination, marché de Noël... Plus de 300 000 personnes font le déplacement pour admirer ce spectacle féérique. Ensuite ce sera choucroute géante pour les participants. Pour d'autres, Noël est un véritable casse-tête. Ils doivent concilier travail et festivités. C'est le cas pour les Grüss. Et leurs fameux chevaux. Cette année, entre chapiteau et caravanes, Gipsy, la doyenne de la famille, et Alexis, son fils, vont se mettre en quatre pour perpétuer la magie de Noël. Ils veulent offrir aux enfants de la troupe une fête unique et à leurs spectateurs la plus incroyable des messes de minuit !
L'an dernier, plus d'un million et demi de Français ont choisi le camping-car comme mode de vacances, un engouement encore renforcé par les confinements successifs.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
C’est l’emblème culinaire de la France, un morceau de notre patrimoine qui croustille sous la dent. Les Français ne peuvent pas s’en passer : 95 % en consomment quotidiennement !
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
L'habitat est le deuxième secteur le plus polluant, après les transports. Il représente 20% des gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère. Alors, construire une maison écologique est devenu le rêve de nombreux Français. Ces habitations bioclimatiques, isolées à l'aide de matériaux naturels, permettent aussi de faire des économies, notamment sur les factures d'énergie. Elles séduisent de plus en plus de familles qui construisent ou rénovent avec du bois, de la paille et même… des pneus ! Certains visent l'autonomie en eau et en électricité. C'est aujourd'hui possible grâce aux panneaux solaires et aux cuves de récupérations des eaux de pluie. À côté de Compiègne (Oise), Frédéric, patron d'une PME et Sabrina, coach en nutrition, deux quinquagénaires, se sont lancés le défi de leur vie : construire une maison de 200 m² à base de… pneus usagés ! Ce type d'habitat original, le Earthship, « géonef » en français, a été créé par Michael Reynolds, un architecte américain. C'est le modèle ultime d'habitat écologique. Semi-enterrée, ce qui l'isole naturellement, la maison est conçue pour être autonome en eau et en électricité. Fini les factures ! Frédéric et Sabrina ont mis en place un chantier participatif, avec des bénévoles. Leur challenge : neuf mois maximum et un budget de 200 000 euros pour réaliser leur rêve ! À Pont-Saint-Esprit dans le Gard, Loïc et Cassandra, 25 ans, souhaitent faire construire leur propre maison. Au départ, ce jeune couple, pas spécialement écolo veut surtout des solutions pour dépenser le moins possible en chauffage. Loïc et Cassandra font des recherches et trouvent une société spécialisée dans la construction de maisons en bois et paille à des prix abordables. Pour 230 000 euros, ils achètent un terrain et font construire une maison en bois et paille de 100 m². Afin de limiter les frais, ils vont faire eux-mêmes le terrassement ainsi que le toit et les finitions. Une aventure pour laquelle ils vont sacrifier tous leurs week-ends ! Adèle, 23 ans, maman solo d'Isidore, 2 ans, a opté pour une forme d'habitat écologique très singulière : la tiny house, une maison en bois mobile d'à peine 11 m² au sol avec une mezzanine de la même superficie. Évidemment dans une surface aussi petite, pas question d'accumuler les objets. Et c'est tout le sens de sa démarche. Emblématique d'une génération de jeunes gens préoccupés par la planète, Adèle souhaite moins consommer pour moins polluer. Autre avantage, sa maison ne lui coûte que 48 000 euros ! Étudiante et auto-entrepreneuse, elle ne pouvait pas se permettre d'emprunter une somme plus importante. Raphaëlle et Gérald, la quarantaine, vivent eux dans un pavillon à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ce couple veut enfin pouvoir réaliser son rêve de nature : s'installer à plein temps dans leur grande maison en pierre au cœur du Lubéron avec vue imprenable sur les champs de lavande. Un changement de vie radical pour ce couple. Seul problème, la bâtisse, mal isolée, est presque inhabitable en hiver. Ils décident donc de la rénover entièrement et de l'isoler avec des matériaux locaux : paille de lavande et riz de Camargue. 200 000 euros de travaux seront nécessaires pour ce projet titanesque qui va mobiliser toute la famille et leurs amis.
Chaque année durant l’été, de nombreux touristes sont victimes d’arnaques. Le vacancier est la cible idéale de professionnels aux méthodes douteuses mais aussi des pires escrocs.
C’est la période la plus cruciale de l’année. Sur tout le littoral, les supermarchés font face, pendant deux mois, à la frénésie des vacanciers. À quelques minutes de Cannes (Alpes-Maritimes), Mandelieu-la-Napoule n’échappe pas à la règle.
C’est la ville de France où l’on rencontre le plus de communautés différentes de gens du voyage. À Marseille (Bouches-du-Rhône), Gitans espagnols, Tziganes ou Manouches ont chacun leur quartier où ils perpétuent des traditions ancestrales. Durant près de six mois, nous avons partagé le quotidien de quatre familles de la cité phocéenne. Vie en caravane, débrouille, entraide, liberté, un quotidien hors norme où chaque événement de la vie est l’occasion de fêtes fastueuses. Vous découvrirez l’incroyable solidarité qui règne au sein de ces communautés qui ont accepté de nous révéler certains de leurs secrets ! Leur extravagance les a rendus célèbres. Dans les mariages gitans, rien n’est jamais trop beau pour célébrer la vie et l’amour. Mais celui de Carmen et Tony ne se présente pas forcément sous les meilleurs auspices. Car Carmen n’a que 16 ans et en tombant amoureuse, elle a désobéi à ses parents. Pour éviter un conflit entre les deux familles, les parents du jeune homme ont organisé au pied levé une grande cérémonie. Mais une question brûle toutes les lèvres : les parents de Carmen, qui s’estiment déshonorés, viendront-ils à la fête ? Chez les gens du voyage, les enfants sont rois. Alors même si Tony et Graziella ne roulent pas sur l’or, ils vont tout faire pour offrir à leur fille Ozana une fête d’anniversaire inoubliable avec tous les enfants du quartier ! La famille, d’origine manouche, vit dans le lieu-dit de Ruisseau Mirabeau, dans le 15e arrondissement de Marseille. Très religieuse, leur communauté appartient aux chrétiens évangéliques. Chaque semaine, tous se réunissent autour d'un prêcheur afin d’expier leurs péchés. L’appel de la liberté était trop fort ! Yuri, sa femme et leurs trois enfants étaient jusqu’à présent des Gitans sédentarisés. Mais le jeune homme de 22 ans et sa famille avaient besoin de renouer avec leurs racines. Alors ils ont décidé de quitter le confortable appartement qu’ils occupaient depuis 3 ans pour renouer avec le mode de vie traditionnel de leur communauté. Ils s’apprêtent à emménager dans un mobil-home au sein d’un camp où vivent 150 familles. Un retour aux sources qui va leur révéler quelques surprises ! Si beaucoup de familles gitanes doivent faire face à un quotidien précaire, certaines ont réussi à construire de véritables success-story ! C'est le cas de José et Isabelle et de leurs trois fils. À force de travail, cette famille marseillaise sédentarisée se retrouve aujourd’hui à la tête de plusieurs entreprises florissantes. Un des fils, Juan, s’apprête aujourd’hui à ouvrir un restaurant dans la plus grande zone commerciale d'Europe à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne. Toute la famille est soudée autour de cet évènement qu’elle va célébrer comme il se doit !
Zone Interdite va tenter de percer les mystères d’un pays qui nous fascine autant qu’il nous intrigue : le Japon. 15 000 Français ont choisi d’y poser leurs valises et 230 000 y sont venus en vacances en 2023. De l’effervescence de Tokyo, la capitale, au Japon rural et traditionnel plus méconnu, mais sur lequel certains Français ont décidé de miser, à quoi ressemble le quotidien des expatriés ? Comment vivent-ils ce choc des cultures ? Vous verrez que certains ont trouvé la clé pour s’intégrer dans ce pays réputé inaccessible. Entre ultra-technologie, paysages à couper le souffle et une gastronomie qui a conquis le monde entier, plongée dans les secrets d’un pays qui n’a pas fini de vous surprendre. Ce rêve de passer des vacances au Japon, Mélissa et Helmi, un couple de Roubaix, l’a réalisé. Et plusieurs fois ! Ils y retournent pour la troisième fois, mais cette fois avec leur fille Mahé, 4 ans. Ils ont économisé pendant cinq ans pour s’offrir ce voyage de quinze jours à 8 000 euros. Entre les nombreux parcs d’attractions que compte le pays, les voyages en Shinkansen, un TGV ultra-moderne et des séances photos en kimono traditionnel, Mahé va vivre une expérience inoubliable ! Originaire de la région parisienne, Stéphanie vient tout juste de s’installer à Tokyo pour développer un business de parfums. Alors qu’elle connaît peu le pays, c’est désormais toute une culture qu’elle va devoir apprivoiser, sans parler pour le moment un mot de japonais. Et son défi ne s’arrête pas là : les deux tiers des Japonais ne portent jamais de parfum car ils craignent que cela importune les autres ! Il va falloir les convaincre. Lui parle couramment le japonais depuis 28 ans qu’il vit dans le pays. Originaire de Nice, Cyril a embrassé une carrière normalement inaccessible à un occidental. Il pratique le Rakugo, un art qui consiste à enchaîner des sketchs, comme dans un stand up, mais à genoux et en kimono traditionnel. Devenu une star, Cyril s’est aujourd’hui fixé un nouveau défi : séduire les Japonais avec un spectacle entièrement en français ! Sacha et sa petite amie Lina rêvent eux aussi de maîtriser un savoir-faire longtemps réservé aux seuls Japonais : les sushis. Ils ont intégré une école de maître-sushi à Tokyo. Coût de la formation : 6 000 euros. Mais seule la moitié des élèves ressort généralement avec un diplôme. Car faire un sushi dans les règles de l’art est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît. Loin de la capitale et de ses 14 millions d’habitants, certains Français ont misé sur les incroyables décors du Japon traditionnel. Originaires de Bretagne, Julien et Aurélie se sont donné pour mission de relancer le tourisme dans le petit village de pêcheurs où ils vivent. Et pour cela, ils ont eu une idée très étonnante : demander aux habitants d’accueillir des touristes chez eux. Une petite révolution dans ce pays où la discrétion et la pudeur sont reines ! Quant à Lucie, 27 ans, originaire du Poitou, c’est l’amour qui l’a poussée à s’installer à Minobu, une petite ville au pied du mont Fuji. La jeune femme a eu le coup de foudre pour Zeko, un moine bouddhiste. Et elle a décidé d’aider la maman de son petit ami à faire vivre le temple du 13e siècle où le jeune homme officie.