Une cinquantaine d’îles protégées du grand large. Des eaux turquoises, des plages préservées. Une végétation généreuse. Ce paradis, c’est le Golfe du Morbihan, qui signifie « petite mer » en breton. Une destination encore méconnue il y a vingt ans, mais qui attire aujourd’hui de plus en plus de Français : trois millions viennent s’y ressourcer chaque été. Il est pourtant encore possible d’y passer des vacances de « Robinson » dans un cadre de rêve accessible à tous. À l’image de la famille Largeron, originaire de la région de Saint-Étienne (Loire), on peut par exemple louer pour 1 200 euros la semaine une maison les pieds dans l’eau sur une petite île avec pour seuls voisins un couple de maraîchers qui vit ici à l’année. Dépaysement garanti ! Le succès grandissant de ces lieux magiques est aussi une opportunité pour les locaux. Vira et François-Régis, issus d’une vieille famille de Vannes (Morbihan), ont investi jusqu'à leur dernier centime dans un magnifique yacht prêt à recevoir des fêtes privées. Ils comptent bien être au cœur de l’évènement cet été. Le Golfe du Morbihan, c’est aussi un terroir d’une qualité rare qui participe à la réussite des vacances. Nous avons aussi suivi Ivan, qui incarne la cinquième génération d'ostréiculteurs de sa famille. Son enjeu de l’été : convaincre sa fille Romane, vingt-deux ans, de lui succéder. Les équipes de Zone Interdite se sont immergées tout un été avec ces Français, amoureux fous de ce joyau breton : le Golfe du Morbihan.
Que se passe-t-il dans la tête de nos ados ? Un jeune Français sur deux souffre d’anxiété ou de symptômes dépressifs. Pendant plus d’un an, nous avons enquêté sur le mal-être de cette génération, en recueillant des témoignages rares. À l’âge où l’on rompt souvent le dialogue avec les adultes, des adolescents ont accepté de se livrer. Invités dans leur chambre d’ados, nous nous sommes plongés dans leur quotidien : une vie hyperconnectée où les écrans et les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Les jeunes d’aujourd'hui sortent moins, rencontrent moins d’amis. Ils dorment moins aussi. Ils ont perdu une heure de repos par nuit, l’équivalent de cinquante-deux nuits blanches par an ! Un déficit de sommeil et un manque cruel d’interactions sociales dont les conséquences peuvent s’avérer parfois dramatiques sur leur santé mentale. Quand faut-il s’inquiéter ? Comment réagir face au mal-être d’un ado? Quelles solutions existent aujourd’hui ? Ce documentaire donne la parole aux jeunes, à leurs parents, mais aussi aux soignants qui tirent la sonnette d’alarme. Dans le Var, à Saint-Zacharie, nous nous sommes rendus dans une famille comme il en existe des millions. Alors que le soleil invite à un moment en famille dans le jardin, Clélia, 17 ans, reste enfermée seule dans sa chambre ou assise sur le canapé du salon, les yeux rivés sur son smartphone. Elle reste branchée en permanence sur les réseaux sociaux. Dès le réveil à la table du petit déjeuner jusque dans son lit qui la fait veiller bien trop tard le soir. Et Clélia est loin d’être une exception. Christine, sa mère, tente bien de faire la guerre aux écrans mais elle est désemparée. Que sait-on vraiment de l’impact de ce nouveau mode de vie sur le cerveau des ados ? Pour les spécialistes, le doute n’est plus permis : au-delà de quatre heures de réseaux sociaux par jour, le risque d'anxiété chez les jeunes est multiplié par trois ! Les filles sont davantage touchées : 40 % des adolescentes qui scrollent plus de cinq heures par jour développent des signes de dépression. « On nous élève avec le sentiment que l’on va vivre la fin du monde. Je ne sais pas si c’est réalisable de savoir à quel point ça impacte mentalement. Je n’arrive pas à me projeter à plus de 40 ans. Beaucoup moins même ». Ce sont les mots de Val, 16 ans. En souffrance depuis la 6e, ce garçon solaire, aimé et entouré, tient à témoigner à visage découvert. Il livre une analyse bouleversante des difficultés rencontrées par sa génération. Ses parents, comme ceux d’Eve, 17 ans, mènent un combat quotidien pour soutenir leurs ados. Tous cherchent désespérément des médecins qui puissent les aider et les prendre en charge. Mais dans certains départements, il n’y a plus aucun pédopsychiatre ! Sur tout le territoire, ils sont 700 pour trois millions d’enfants qui en ont besoin. Nous ferons la lumière sur les raisons de cette pénurie. Face à ce manque sidérant, des soignants luttent au quotidien avec leurs moyens pour aider les jeunes à reprendre pied. Des parents eux-mêmes ont créée des stages sur-mesure pour les ados. Une révélation pour beaucoup de jeunes qui découvrent ou redécouvrent les clés de leur bien-être.
Chaque année, neuf Français sur dix célèbrent Noël. Une fête qu'aujourd'hui chacun prépare à sa manière ! Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi des familles qui cette année ont décidé de faire vivre à leurs enfants un Noël inoubliable ! Le rêve de Maëlis et Cyril est de passer Noël à Eurodisney avec leur deux grands ados, issus d'un premier mariage, et leurs deux petits derniers : Lyam, 9 ans, et Lucy, 4 ans. Un séjour à 3 600 euros pour lequel cette commerciale et ce saisonnier ont économisé pendant des mois. Alors ce réveillon avec Mickey séduira-t-il les petits et les grands ? Anaïs, qui travaille dans l'immobilier, et Laurent, employé à la SNCF, s'apprêtent eux à faire une surprise à leurs deux filles, Léna, 9 ans, et Mia, 7 ans. Au programme de leur réveillon, une nuit au Zoo de la Flèche (Sarthe), au plus près des grizzlis dans un lodge avec une vue panoramique sur leurs ours préférés. Et une journée au plus près des animaux dont elles pourront s'occuper avec les vétérinaires du zoo. Un séjour idyllique pour cette famille passionnée de nature. Pas besoin de dépenser beaucoup pour émerveiller les enfants et faire plaisir aux parents : cette année, Naomie, 7 ans, et Tristan, 10 ans, sont fiers comme jamais. Pour la première fois, ils vont participer au grand défilé annuel de Nancy. C'est François-Xavier, leur papa, menuisier, qui leur a fait une surprise. Costume d'ange pour Naomie, tenue 1900 pour Tristan, le tout fait maison ! Ils défileront sur l'un des quinze chars qui traversent la ville. Car tous les ans, Nancy célèbre en grande pompe la Saint Nicolas, l'ancêtre du père Noël. Défilé, illumination, marché de Noël... Plus de 300 000 personnes font le déplacement pour admirer ce spectacle féérique. Ensuite ce sera choucroute géante pour les participants. Pour d'autres, Noël est un véritable casse-tête. Ils doivent concilier travail et festivités. C'est le cas pour les Grüss. Et leurs fameux chevaux. Cette année, entre chapiteau et caravanes, Gipsy, la doyenne de la famille, et Alexis, son fils, vont se mettre en quatre pour perpétuer la magie de Noël. Ils veulent offrir aux enfants de la troupe une fête unique et à leurs spectateurs la plus incroyable des messes de minuit !
C’est la ville de France où l’on rencontre le plus de communautés différentes de gens du voyage. À Marseille (Bouches-du-Rhône), Gitans espagnols, Tziganes ou Manouches ont chacun leur quartier où ils perpétuent des traditions ancestrales. Durant près de six mois, nous avons partagé le quotidien de quatre familles de la cité phocéenne. Vie en caravane, débrouille, entraide, liberté, un quotidien hors norme où chaque événement de la vie est l’occasion de fêtes fastueuses. Vous découvrirez l’incroyable solidarité qui règne au sein de ces communautés qui ont accepté de nous révéler certains de leurs secrets ! Leur extravagance les a rendus célèbres. Dans les mariages gitans, rien n’est jamais trop beau pour célébrer la vie et l’amour. Mais celui de Carmen et Tony ne se présente pas forcément sous les meilleurs auspices. Car Carmen n’a que 16 ans et en tombant amoureuse, elle a désobéi à ses parents. Pour éviter un conflit entre les deux familles, les parents du jeune homme ont organisé au pied levé une grande cérémonie. Mais une question brûle toutes les lèvres : les parents de Carmen, qui s’estiment déshonorés, viendront-ils à la fête ? Chez les gens du voyage, les enfants sont rois. Alors même si Tony et Graziella ne roulent pas sur l’or, ils vont tout faire pour offrir à leur fille Ozana une fête d’anniversaire inoubliable avec tous les enfants du quartier ! La famille, d’origine manouche, vit dans le lieu-dit de Ruisseau Mirabeau, dans le 15e arrondissement de Marseille. Très religieuse, leur communauté appartient aux chrétiens évangéliques. Chaque semaine, tous se réunissent autour d'un prêcheur afin d’expier leurs péchés. L’appel de la liberté était trop fort ! Yuri, sa femme et leurs trois enfants étaient jusqu’à présent des Gitans sédentarisés. Mais le jeune homme de 22 ans et sa famille avaient besoin de renouer avec leurs racines. Alors ils ont décidé de quitter le confortable appartement qu’ils occupaient depuis 3 ans pour renouer avec le mode de vie traditionnel de leur communauté. Ils s’apprêtent à emménager dans un mobil-home au sein d’un camp où vivent 150 familles. Un retour aux sources qui va leur révéler quelques surprises ! Si beaucoup de familles gitanes doivent faire face à un quotidien précaire, certaines ont réussi à construire de véritables success-story ! C'est le cas de José et Isabelle et de leurs trois fils. À force de travail, cette famille marseillaise sédentarisée se retrouve aujourd’hui à la tête de plusieurs entreprises florissantes. Un des fils, Juan, s’apprête aujourd’hui à ouvrir un restaurant dans la plus grande zone commerciale d'Europe à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne. Toute la famille est soudée autour de cet évènement qu’elle va célébrer comme il se doit !
Il a beau être caché au cœur de l’Auvergne, le PAL attire chaque été plus de 700 000 visiteurs ! C’est l’un des parcs de loisirs préférés des Français. Et voici la recette qui a fait son succès : associer zoo et parc d’attractions.
Ils sont moins d’un millier en France. Vous ne les voyez jamais, vous ne les connaissez pas, et pour cause : la discrétion est la première qualité d’un détective privé. Une profession qui fascine et intrigue avec ses méthodes dignes des meilleurs polars, à base de planques, filatures ou déguisements. Et d’autres, moins connues… Autrefois surnommés « la brigade des cocus », les détectives ont longtemps été spécialisés dans les affaires d’adultère. Ils ont désormais étendu leur champ d’action pour prouver des arnaques à l’assurance ou retrouver un proche disparu. Durant plus d’un an, nous avons partagé le quotidien de ces enquêteurs de l’ombre. Quelles sont leurs méthodes et leurs nouvelles stratégies pour boucler leurs affaires ? Leurs investigations peuvent parfois bouleverser des vies. Ces dernières années, les détectives privés sont de plus en plus sollicités par une nouvelle clientèle : les patrons de PME. Démasquer l’arrêt maladie abusif d’un salarié ou traquer la concurrence déloyale, c’est le quotidien de Victor à Toulon (Var), et de Jérémy, à Montpellier (Hérault). Dans ces affaires où leurs cibles sont particulièrement méfiantes, ils doivent imaginer des dispositifs d’enquête toujours plus ingénieux. Pour l’aider sur le terrain, Jérémy fait régulièrement appel à Lisa qui a été son élève à l’école de détective. À l’image de cette jeune femme de 25 ans, on ne compte que 80 femmes détectives en France ! Pour Lisa, c’était un rêve d’enfant. Toute petite, elle jouait à l’espionne et rêvait de résoudre des énigmes. Pour Sandra, 57 ans, femme détective elle aussi, c’est un accident de parcours qui l’a poussée vers ce métier. Trompée par son mari, traumatisée par un divorce difficile, elle décide, il y a quatre ans, de changer de vie. Elle obtient un diplôme de détective et ouvre son propre cabinet. Sandra met aujourd’hui un point d’honneur à venir en aide aux femmes ou aux maris bafoués ; des enquêtes qui représentent pour elle une petite revanche sur la vie. Son bagout et son culot l’aident à se sortir de situations des plus rocambolesques.... Catherine est une enquêtrice d’un genre particulier : elle est spécialisée en généalogie. Ses clients font appel à elle pour explorer leur histoire familiale, à l’image de Carole, née sous X et qui, à 51 ans, rêve aujourd’hui de rencontrer ses parents biologiques. Pour retrouver leur trace, Catherine va sillonner la France et éplucher des centaines de registres officiels à la recherche du moindre indice. Si l’enquêtrice parvient à ses fins, ces deux parents accepteront-ils de rencontrer leur fille ? Ce seront de longs mois d’attente pour Carole.
C'est le plus grand événement dédié à la maison en Europe : la Foire de Paris. Et cette année est une édition particulière. Le salon fête son 120e anniversaire. Et pour l'occasion, plus de 400 000 visiteurs sont attendus.
Après un an et demi de crise, l'horizon s'éclaircit enfin sur le front sanitaire. Certains Français ont eu ces derniers mois le déclic qui leur manquait pour oser changer de vie. Loin de les condamner à la morosité, cette période inédite les a poussés à se réinventer : un tiers des citadins se dit aujourd'hui prêt à vivre à la campagne, tandis qu'un salarié sur cinq entreprend une reconversion professionnelle. À Lyon (Rhône), Maïté, responsable marketing, et Vincent, employé comme cuisinier dans une brasserie, lassés des bruits de la ville et de leur vie à 100 à l'heure, ont décidé de tout plaquer pour reprendre une auberge-camping au cœur de la Drôme et s'y installer avec leur fils de 9 ans. Un lieu atypique et une entreprise très ambitieuse pour le couple dont l'objectif est d'afficher complet dès cet été. Pour Carène, qui travaille dans l'évènementiel, et You Liang, informaticien, adieu le studio de 30 m² à Paris. Pour réaliser son rêve de vivre au plus près de la nature, le couple de trentenaires s'est lancé dans la construction d'une petite maison en bois nomade, une tiny-house. Un défi personnel : ils ont choisi de la construire seuls, sous la supervision d'un artisan en Charentes où ils se sont installés le temps du chantier. Ils se sont donnés six mois pour démarrer une nouvelle activité itinérante, offrant leurs services aux agriculteurs et aux entreprises locales au fil de leur route. Il n'est pas nécessaire de tout quitter pour se réinventer. La preuve avec Frédéric, chef étoilé d'un restaurant gastronomique étoilé et hôtelier à Charolles, en Bourgogne (Saône-et-Loire). Fermé pendant de longs mois, ce jeune patron a dû faire preuve d'imagination pour sauver les emplois de ses quarante salariés et faire perdurer cette affaire familiale héritée de ses parents. Frédéric et ses équipes ont profité de la période pour rénover une partie de l'établissement et imaginer de nouveaux services à destination d'une clientèle désormais majoritairement française. Enfin, pour Christelle et Thierry, 50 ans, nouvelle vie rime avec grands espaces. Originaire de la banlieue bordelaise où il a toujours vécu, le couple a décidé de s'installer de l'autre côté de l'Atlantique, au Canada. Nouveau pays et nouveau métier pour chacun d'eux, ils vont devoir trouver leurs marques et s'acclimater dans un contexte encore troublé.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
En ville ou à la campagne, des milliers de fêtes et de foires sont organisées en France et leur succès grandit chaque année ! Evènements populaires et festifs, c’est l’assurance de passer un bon moment en famille, tout en faisant de bonnes affaires !
C’est la destination française du moment. Avec six millions de vacanciers chaque été le Pays basque séduit de plus en plus de touristes. Ce territoire du Sud-Ouest, située entre l’océan Atlantique et la chaîne des Pyrénées voit en été sa population multipliée par dix. Il faut dire que la région recèle de nombreux trésors : des plages mondialement réputées pour le surf, une montagne préservée et partout dans les terres une vie culturelle riche en traditions. Mais face à ce succès, le Pays basque met ses habitants devant un nouveau défi : comment profiter de l’essor touristique tout en préservant l’identité de la région ? Zone Interdite vous raconte, le temps des vacances, les secrets d’un pays aux multiples facettes. Sonia, Stéphane et leurs deux filles ne sont jamais partis en vacances en famille. Pour leur première fois, ces Charentais ont choisi le Pays basque ! Mais petit budget oblige, ils ont fui les tarifs élevés de la côte pour le charme d’un petit village de l’arrière-pays. Bons plans, excursions et découverte des mythiques fêtes de Bayonne, le Pays basque va leur faire vivre une série de premières fois inoubliables. À Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), Jérémy est pêcheur comme son grand-père avant lui. Il fournit en poissons les plus belles tables de la région. Mais cet été, il s’est lancé un pari audacieux : diversifier son business et s’assurer un complément de revenus, en proposant des balades et des initiations à la pêche aux touristes. Va-t-il réussir à profiter de cette nouvelle activité ? À l’intérieur des terres, la chaîne des Pyrénées se dévoile. C’est ici que vivent les dernières familles qui perpétuent les traditions pastorales. Gilles est berger. Avec ses enfants, il va passer tout l’été à la montagne, coupé du monde, dans une bergerie d’altitude pour produire du fromage. Sa femme Lydia, elle, va devoir s’occuper seule de leur ferme auberge située dans la vallée. La famille a investi toutes ses économies pour développer le restaurant. Ils espèrent faire le plein. L’été est une saison déterminante pour tous les agriculteurs basques. Jacques, 60 ans, en sait quelque chose. Il fait partie de ceux qui ont fait la renommée mondiale du piment d’Espelette. Cet été, ce sera la dernière récolte de Jacques avant la retraite. Alors, pour finir en beauté, il compte tout donner sur le marché d’Espelette. Sur la côte, à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Mathilde et Axel sont gérants d’une école de surf, située à la Côte des Basques, une plage mythique. Dans quelques semaines, le couple se marie dans un domaine luxueux et décontracté, typique de la région. Ces deux enfants du pays rêvent d’un grand mariage traditionnel comme il s’en célèbre encore au Pays basque. Mais en pleine saison touristique, pas simple d’organiser un tel événement.
C’est un sujet qui enflamme bon nombre de repas en famille : l’éducation des enfants. Entre ceux, plus âgés, qui regrettent l’époque révolue de la fessée, et des jeunes parents pour qui le maître-mot est la bienveillance, c’est souvent le choc des générations ! Car, en cinquante ans, nous avons vécu une révolution ! Grâce à des archives savoureuses et des immersions au sein de familles françaises, nous tenterons de comprendre à quel point notre modèle a été profondément bouleversé. Mais les dernières théories en matière d’éducation tendent-elles toujours vers le meilleur ? La parole des parents mais aussi celle des enfants pourrait bien vous surprendre et vous émouvoir. À Montbrison, dans la Loire, lorsque quatre générations se retrouvent à table autour de Perrine, l’arrière-grand-mère, les discussions sur l’éducation des enfants tournent souvent à l’incompréhension. La retraitée, qui a été élevée à la dure, estime que ses deux petites-filles, Marilyne et Lysiane, chacune maman de deux garçons, sont beaucoup trop permissives. Entre l’ancienne génération, qui a connu l’époque des punitions physiques aujourd’hui interdites par la loi, et la nouvelle, qui a choisi d’être dans la bienveillance, pas toujours facile de s’accorder ! À Francheville, en Meurthe-et-Moselle, Élena et Baptiste font partie de ces millions de nouveaux parents qui ont adopté le modèle de l’éducation positive inspiré de la célèbre psychanalyste Françoise Dolto. Un défi car leur fille Annabelle, deux ans et demi, est en plein « terrible two », une période durant laquelle les enfants multiplient les crises. Face à ses colères, le couple garde son calme, explique et négocie plutôt que de punir. Mais entre la bienveillance, l’écoute et la nécessité de poser les règles dont les enfants ont besoin, l’équation est compliquée. Car poussée à l’extrême, l’éducation positive peut se retourner contre les parents. C’est ce qu’est en train de réaliser Stessy, qui vit dans la banlieue de Bordeaux. Bien décidée à être la maman qu’elle aurait voulu avoir, Stessy consacre tout son temps et son énergie à ses trois fils de 4, 6 et 14 ans. À l’écoute du moindre de leurs besoins, elle va jusqu’à cuisiner trois menus différents le soir ! Mais aujourd’hui, son mari Raphaël et elle n’ont plus une minute à eux. Et Stessy commence à s’interroger sur ses méthodes éducatives. Un tiers des femmes disent être victimes de burn out parental. Comme Noémie, une jeune Francilienne que sa charge mentale a fini par épuiser. Maman de jumeaux d’un an qu’elle a tenu à allaiter, elle mène de front son travail, l’éducation de ses enfants et les tâches ménagères dont le partage a peu évolué en cinquante ans. Les femmes y consacrent toujours deux fois plus de temps que les hommes ! Noémie a également été victime d’un nouveau phénomène : celui des familles "parfaites" qui s’affichent sur les réseaux sociaux. Impressionnées par ces images, pourtant souvent mises en scène, de nombreuses mamans se mettent une grande pression et finissent par craquer. Tous ces témoignages seront appuyés par la parole de psychologues et de médecins de renom comme Catherine Dolto, la fille de Françoise Dolto, qui nous révèlera le malentendu qui entoure sa mère, soupçonnée à tort de prôner l’enfant-roi. Des controverses dont Caroline Goldman, l’une des plus célèbres psychothérapeutes françaises, fait également l’objet. Alors que beaucoup la réduisent à ses critiques des dérives de l’éducation positive, vous la découvrirez sous un jour nouveau.
Tout plaquer pour aller vivre sur une île paradisiaque. Abandonner la grisaille des grandes villes ou un quotidien morose pour des plages de sable blanc, une mer turquoise et 365 jours de soleil par an. Beaucoup de Français en rêvent sans jamais oser sauter le pas. Eux l'ont fait. En couple ou en famille, ils ont décidé de changer de vie et de s'installer sur une île tropicale aux paysages idylliques… Mais au-delà de la carte postale, à quoi ressemble vraiment le quotidien de ces Français du bout du monde ? Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite vous emmènent à la rencontre de ces aventuriers. Marc et Léa, 30 ans, se sont lancés un pari fou. Quitter leur vie bien rangée à Bordeaux pour élever Léon, leur bébé de 10 mois, au Vanuatu ! Un tout petit pays, composé de 83 îles, au large de la Nouvelle-Calédonie. Habitué à travailler dans un bureau, là-bas, Marc va devenir guide touristique ! De leur départ de France à la découverte de leur nouveau pays, nous avons suivi toutes les étapes de leur installation sur cet archipel ; une aventure à mille lieues de ce qu'ils avaient imaginé ! En Asie, dans le village d'El Nido, situé sur l'île de Palawan aux Philippines, Basil et sa sœur Bertille n'ont pas une minute à eux. Bar, boutique, hôtels, restaurant, agence d'excursion… En moins de 5 ans, l'ancien serveur et la créatrice de bijoux, originaires de Marseille, ont bâti un petit empire. Ils s'apprêtent à vivre la semaine la plus folle de leur année. Entre Noël et le jour de l'an, ils doivent réaliser plus d'un tiers de leur chiffre d'affaires. Un défi d'autant plus difficile à relever que Bertille doit s'occuper de son nouveau-né. Il y a quelques semaines, elle accouchait en France ; le nourrisson va devoir s'acclimater à la vie tropicale. Guillaume, 28 ans, vit à Sao Tomé, une île au large du Gabon en Afrique. Cet ingénieur agronome originaire de Marseille y est tombé amoureux de Maureen, une Québécoise. Si la jeune femme est obligée de quitter l'île pour trouver du travail, lui a décidé de rester pour réaliser son rêve : ouvrir la première usine d'huile de coco du pays. Sur un atoll des Maldives à peine plus grand qu'un stade de foot, Mickael Farina est dans les starting blocks. À 27 ans seulement, ce jeune chef a pour mission de séduire les papilles de la clientèle huppée de Kandolhu, un luxueux resort perdu au milieu de l'océan indien. Dans ce cadre exceptionnel, il doit ouvrir un nouveau restaurant. Un vrai challenge quand on travaille sur une île isolée de tout.