Grille des programmes

  • 23:00

    Zone interdite

    Ventes aux enchères : leur étonnant succès face à la crise !

    Des objets du quotidien à prix cassé, des voitures bradées, des appartements achetés bien en dessous des prix du marché : les enchères sont devenues pour de nombreux Français un mode de consommation courant. Mais derrière ces bonnes affaires se cache la réalité des fins de mois difficiles de Français qui galèrent. Les maisons ou les voitures vendues aux enchères sont saisies à des familles qui ne peuvent plus payer leur crédit ou à de petites entreprises en liquidation judiciaire. Sous l'effet de la crise, le marché des ventes aux enchères n'a jamais connu un tel succès. En l'espace de dix ans, le montant total adjugé a augmenté de 50% pour dépasser la somme record de trois milliards d'euros en 2017 ! Les commissaires-priseurs constatent chaque jour l'ampleur des difficultés économiques des Français. C'est le cas de Valérie, commissaire-priseur à Coulommiers (Seine-et-Marne). Depuis plus de vingt ans, cette passionnée reçoit des particuliers qui viennent vendre petit électro-ménager, bibelots et autres meubles. Parfois hérités de leurs parents, ils espèrent en tirer un bon prix pour compléter leur salaire ou une petite retraite. Pour les acheteurs, c'est une aubaine : ces objets du quotidien sont cédés à environ 30% de leur prix d'origine. À 64 ans, Gérard est l'un des rares huissiers de justice à être également commissaire-priseur. Il est chargé de vendre les biens des entreprises placées en liquidation judiciaire. Boulanger, boucher, coiffeur ou restaurateur, Gérard voit quotidiennement sombrer les petits artisans. Ce qui est nouveau c'est que des professions, jusqu'ici épargnées comme les pharmaciens, sont aujourd'hui durement touchées par la crise. Dans les Alpes-Maritimes, Sylvie, elle, n'arrive plus à payer son prêt. Sa maison a été saisie et va être vendue aux enchères. Son dernier espoir : trouver suffisamment d'argent pour racheter son propre logement lors de la vente au tribunal de grande instance. Pierre, 39 ans, est passionné depuis l'enfance par les voitures. Aujourd'hui ce commissaire-priseur s'est spécialisé dans les enchères de voitures d'occasion. Chaque année, il vend entre 12 000 et 15 000 véhicules 10 à 15% moins chers que chez le concessionnaire. À ce prix-là, les acheteurs se bousculent. Mais lorsque le feu des enchères saisit la salle, les bonnes affaires sont-elles vraiment au rendez-vous ? Qui sont ceux qui profitent de la crise pour faire de bonnes affaires ? Plongée dans une France qui peine à joindre les deux bouts.

  • 00:40

    Zone interdite

    En camping-car ou en caravane : en route pour l'aventure ! Épisode 1

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.

  • 06:00

    Zone interdite

    Réparer, donner, recycler : ils vivent mieux en gaspillant moins

    Électroménager, alimentation, voiture, vêtements… de plus en plus de Français changent leur manière de consommer. Que ce soit par nécessité économique ou par conviction environnementale, ils n'ont jamais autant acheté d'occasion, réparé, recyclé. Cette révolution, qui ne fait pas de bruit, touche tous les milieux, toutes les tranches d'âge, les urbains comme les ruraux. Pendant un an, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont enquêté sur ces nouvelles pratiques que la crise économique et sanitaire renforce encore. Comment font ces Français pour vivre mieux en dépensant moins ? Clélia et Rudy, la trentaine, vivent et travaillent à Bordeaux (Gironde). Ils gagnent correctement leur vie mais se sont lancés un défi : ne plus rien acheter de neuf afin de réduire leur impact sur l'environnement. Pour y parvenir ils utilisent chaque jour les applications anti-gaspi « To Good to Go » pour se nourrir et « Geev » pour donner gratuitement les objets dont ils n'ont plus besoin plutôt que de les jeter. Une application qui a déjà séduit plus de deux millions d'utilisateurs en trois ans. Philippe et Marie-Hélène vivent dans le pays de Gex face à la Suisse. Lui gagnait 12 000 euros par mois avant de faire brutalement faillite. Parents de cinq enfants, ils ont dû vendre tous leurs biens pour régler leurs dettes. Marie-Hélène fait maintenant des heures de ménage, c'est le seul revenu fixe du couple. Désormais ils troquent, recyclent, récupèrent et la famille ne ressent pas ce changement comme un déclassement mais comme l'opportunité d'une vie plus sereine, recentrée sur l'essentiel. Marie, 54 ans, a quitté Paris pour un environnement moins stressant. Elle s'est installée en Provence. Cette jeune grand-mère a décidé de transformer sa résidence secondaire en chambre d'hôtes, sans rien dépenser. Marie a aussi choisi d'enseigner à ses clients les méthodes pour consommer sans gaspiller et limiter les déchets. Cette reine du « Do It Yourself » arrivera-t-elle à donner suffisamment d'ampleur à son projet pour que son mari qui travaille encore dans la capitale, puisse la rejoindre définitivement ? Vincent, 34 ans, a décidé de créer son business grâce à la récup'. Sur le site « Le Bon Coin » il a trouvé la perle rare : une grande propriété dans le Perche à 150 km de Paris pour 125 000 euros. Aujourd'hui sa maison est son outil de travail ! Meublée entièrement avec des meubles récupérés ou achetés d'occasion, Vincent en a fait un lieu unique qu'il loue pour des réceptions ou des mariages. Ses clients sont séduits. Quels sont ses secrets pour faire du chic avec un mini-budget ? De nouvelles applications et de nouvelles enseignes accompagnent cette révolution douce. Mais la plus ancienne et la plus connue, c'est « Le Bon Coin ». Pendant la crise sanitaire, ce site qui est aujourd'hui l'un des préférés des Français, a enregistré des records de fréquentation. Pour Antoine Jouteau, son patron, le phénomène s'explique : ses utilisateurs récupèrent en moyenne cinq cents euros de pouvoir d'achat par an et d'après lui le marché de l'occasion devrait rapidement supplanter celui du neuf. Surfant sur cette tendance, une nouvelle génération d'entrepreneurs émerge, ils ont un point commun : ils cherchent à donner du sens à leur business. Vincent Justin, 46 ans, travaillait auparavant dans le luxe. Il a inventé un nouveau concept de magasins pour lutter contre le gaspillage alimentaire à grande échelle. Déco design et prix cassés, ses six épiceries baptisées « Nous antigaspi », réparties en Bretagne et à Paris, proposent tous les produits de la grande distribution et des petits producteurs jusqu'à 30 % moins chers. Vincent négocie même pour offrir à ses clients des produits d'exception, toujours à prix plancher, comme des magrets de canard ou de la viande des Grisons, jusque-là inabordables pour certains foyers. En faisant ses courses chez lui, une famille réalise en moyenne deux cents euros d'économie par mois. Il compte prochainement ouvrir cinquante nouveaux points de vente à travers la France. À plus petite échelle, Benoît et Francesco, garagistes, ont créé Carisco ; un atelier de mécanique en banlieue parisienne où l'on peut réparer soi-même sa voiture. Faire une vidange, changer des plaquettes de freins, avec les bonnes explications, c'est à la portée de tous et cela permet de diviser sa facture par deux. Leur garage ne désemplit pas, ouvert même le week-end, leurs clients adorent s'y retrouver autour d'un barbecue. Financièrement, c'est une bonne affaire pour tout le monde, avec la convivialité en plus.

  • 07:35

    Zone interdite

    Résidences secondaires : un rêve accessible ?

    Avec la crise sanitaire, jamais l'envie d'une résidence secondaire n'a été aussi forte. Pour fuir les contraintes du quotidien, pour se réunir en famille en pleine nature ou simplement pour passer du bon temps en bord de mer, avec ses 3,5 millions de maisons de vacances, la France est même la championne d'Europe en la matière. Si l'achat d'une seconde habitation était jusqu'à présent réservé aux plus aisés, désormais il se démocratise. Entre plans malins et opportunités étonnantes, devenir propriétaire d'une résidence secondaire sans se ruiner est désormais possible. Alors comment trouver un coin de paradis sans se ruiner ? Quels sont les pièges à éviter pour rester dans un budget serré ? Nous partons à la découverte de ces Français qui sautent le pas et, pendant un an, nous avons partagé cette aventure avec quatre familles qui ont trouvé leur havre de paix loin de la ville. Céline et Christophe ont acheté une maison à restaurer dans un petit village du Perche à un prix défiant toute concurrence : 30 000 euros. Mais si le cadre est bucolique, le chantier, lui, est impressionnant. Pourtant, ils espèrent y accueillir d'ici quelques mois leur famille et leurs amis pour partager avec eux ce rêve de campagne. Annick et Lionel n'ont qu'une idée en tête depuis vingt ans : trouver un pied à terre sur la côte d'émeraude au nord de la Bretagne. Avec ses plages aux eaux translucides et ses paysages sauvages, la région attire de plus en plus de monde. Résultat, les prix flambent… Mais Annick et Lionel ont trouvé la solution : investir dans un mobile home à Dinard (Ille-et-Vilaine), une station balnéaire très prisée. Anne et Sylvain rêvent de dolce vita. Passionnés par l'Italie, cela fait des années que le couple y cherche un pied à terre. S'ils choisissent ce pays plutôt que la France, c'est aussi parce qu'il est possible d'acheter de splendides demeures anciennes à des prix plus bas. Le couple va avoir le coup de cœur pour un petit palais chargé d'histoire, à 230 000 euros. Mais à ce prix-là, tout est à refaire. Gérer à distance un chantier dans un pays aux méthodes de travail différentes, et touché de plein fouet par la pandémie de coronavirus, ne va pas être une mince affaire. Julien et Célia, eux, n'ont pas eu besoin de chercher bien loin leur résidence secondaire. Ils ont la chance d'avoir une maison de famille à quelques minutes de la mer, à la pointe du Finistère. Mais la maison tombait en ruine depuis des années. Il a fallu complètement la rénover. Pour la famille, le challenge est double : il faut jongler entre les travaux et leurs enfants : Louis, 5 ans, et Arthur, le petit dernier né pendant le chantier.

  • 09:15

    Zone interdite

    Ni fille, ni garçon : enquête sur un nouveau genre

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.

  • 10:55

    Zone interdite

    Tests ADN : la fin des secrets de famille

    Les tests ADN sont l'un des cadeaux les plus offerts aux États-Unis. En France plus de 100 000 personnes les auraient déjà utilisés. Encore interdits dans notre pays, ils sont pourtant faciles d'accès sur Internet. Quelques gouttes de salive, quelques semaines d'attente, et l'utilisateur connaît l'origine géographique de ses ancêtres. Il découvre aussi le nom de personnes dont le séquençage ADN est très proche et qui ont accepté de partager leurs données. Certains font le test pour s'amuser et découvrent fortuitement un secret de famille : une sœur cachée, un père qui n'est pas celui qu'on croit... D'autres s'en servent pour mener l'enquête sur leurs origines. Pour eux, ces tests sont alors une incroyable chance de retrouver un membre de leur famille biologique.Michèle, qui n'a jamais connu ses parents, épluche les archives administratives depuis cinquante ans à la recherche d'une piste. Mais devant les caméras de Zone Interdite, ce sont les tests ADN qui vont résoudre son énigme. Michèle va enfin connaître son histoire et rencontrer les siens. Carine, elle, est persuadée d'être au cœur d'un secret de famille. Son frère jumeau aurait disparu à la maternité. Elle cherche à comprendre pourquoi et qui aurait pu l'adopter ? Pour trouver des réponses Carine mène l'enquête aidée par sa tante et son mari mais elle mise surtout sur les tests ADN pour retrouver son jumeau. Quant à Nelly, son histoire est à peine croyable. En faisant un test ADN, elle s'est découvert une immense famille... Issue d'un don de sperme, elle a pu identifier son père biologique grâce au test. Mais surtout elle a appris que son donneur, le père de celui-ci ainsi que son grand-père ont tous les trois donné leur sperme entre les années 60 et les années 80. À eux trois, ils ont potentiellement engendré plus de 150 enfants. Ainsi, en quelques mois, Nelly a rencontré plus d'une vingtaine de nouveaux cousins, oncles, tantes et peut être bientôt demi-frères et demi-sœurs… Arthur, lui aussi, est né grâce à d'un don de sperme. Il a été le premier en France à retrouver son père biologique grâce à un test ADN. Mais dans notre pays, au nom de l'anonymat du don de sperme, rencontrer son donneur est interdit. À chaque fois qu'il lui rend visite, Arthur se met hors la loi et risque théoriquement 7 500 euros d'amende. Aujourd'hui, il milite avec sa femme Audrey, elle aussi issue de don, pour que toutes les personnes conçues comme eux, puissent accéder à leurs origines. Car si la révision de la loi de bioéthique lève aujourd'hui potentiellement l'anonymat des futurs donneurs, elle n'est pas rétroactive.Comment fonctionnent les tests ADN ? Et où sont stockées nos données génétiques ? Pour le savoir, nous nous sommes rendus aux Etats-Unis, dans l'un des plus importants laboratoires qui se partagent ce marché. Là-bas, les tests ADN sont en vente libre et plusieurs millions d'Américains s'y sont déjà soumis. Parmi eux, Aaron, un célibataire, qui a donné son sperme il y a 20 ans et qui, grâce aux tests ADN, a retrouvé une dizaine d'enfants biologiques. Aujourd'hui, il vit d'ailleurs une histoire d'amour incroyable avec la mère biologique de l'une de ses filles ! Si ces tests ADN - dits récréatifs - signent aujourd'hui la fin des secrets de famille, leur interdiction en France laisse tous ceux qui bravent la loi face à eux-mêmes, sans aucun accompagnement au moment de découvrir une autre vérité sur leur propre vie.

  • 12:30

    Zone interdite

    Leur plus beau Noël en famille

    Chaque année, neuf Français sur dix célèbrent Noël. Une fête qu'aujourd'hui chacun prépare à sa manière ! Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi des familles qui cette année ont décidé de faire vivre à leurs enfants un Noël inoubliable ! Le rêve de Maëlis et Cyril est de passer Noël à Eurodisney avec leur deux grands ados, issus d'un premier mariage, et leurs deux petits derniers : Lyam, 9 ans, et Lucy, 4 ans. Un séjour à 3 600 euros pour lequel cette commerciale et ce saisonnier ont économisé pendant des mois. Alors ce réveillon avec Mickey séduira-t-il les petits et les grands ? Anaïs, qui travaille dans l'immobilier, et Laurent, employé à la SNCF, s'apprêtent eux à faire une surprise à leurs deux filles, Léna, 9 ans, et Mia, 7 ans. Au programme de leur réveillon, une nuit au Zoo de la Flèche (Sarthe), au plus près des grizzlis dans un lodge avec une vue panoramique sur leurs ours préférés. Et une journée au plus près des animaux dont elles pourront s'occuper avec les vétérinaires du zoo. Un séjour idyllique pour cette famille passionnée de nature. Pas besoin de dépenser beaucoup pour émerveiller les enfants et faire plaisir aux parents : cette année, Naomie, 7 ans, et Tristan, 10 ans, sont fiers comme jamais. Pour la première fois, ils vont participer au grand défilé annuel de Nancy. C'est François-Xavier, leur papa, menuisier, qui leur a fait une surprise. Costume d'ange pour Naomie, tenue 1900 pour Tristan, le tout fait maison ! Ils défileront sur l'un des quinze chars qui traversent la ville. Car tous les ans, Nancy célèbre en grande pompe la Saint Nicolas, l'ancêtre du père Noël. Défilé, illumination, marché de Noël... Plus de 300 000 personnes font le déplacement pour admirer ce spectacle féérique. Ensuite ce sera choucroute géante pour les participants. Pour d'autres, Noël est un véritable casse-tête. Ils doivent concilier travail et festivités. C'est le cas pour les Grüss. Et leurs fameux chevaux. Cette année, entre chapiteau et caravanes, Gipsy, la doyenne de la famille, et Alexis, son fils, vont se mettre en quatre pour perpétuer la magie de Noël. Ils veulent offrir aux enfants de la troupe une fête unique et à leurs spectateurs la plus incroyable des messes de minuit !

  • 14:05

    Zone interdite

    Mineurs en danger : enquête sur les scandaleuses défaillances de l'aide sociale à l'enfance

    Durant un an, les équipes de Zone Interdite ont pénétré dans l'univers opaque de l'Aide Sociale à l'Enfance, l'ASE. Mois après mois, elles ont été confrontées aux dérives d'un système censé protéger les enfants mais qui montre pourtant de grandes défaillances. Face aux portes closes, partout en France, les journalistes se sont infiltrés dans plusieurs foyers de l'Aide Sociale à l'Enfance. Leur enquête dévoile une réalité stupéfiante. Ils y ont rencontré du personnel non qualifié, recruté sans diplôme, sans contrat et, pire, parfois sans contrôle du casier judiciaire. Dans ces établissements, les adultes censés encadrer les jeunes sont dépassés, parfois violents. Ils laissent les enfants livrés à eux-mêmes, déscolarisés, sans aucun cadre… Il leur arrive même de les bourrer de calmants pour avoir la paix. L'enquête révèle également un fléau dans de nombreux foyers. Les jeunes filles placées sont la proie de proxénètes. À 13 ou 14 ans, elles fuguent pendant des semaines pour se prostituer dans les hôtels alentours. Maltraitance des enfants confiés, détournement de fonds de la part de dirigeants de foyers, il arrive que les départements - dont ces foyers dépendent - soient informés de ces dérives depuis des années. Mais ils n'agissent pas, préférant la loi du silence à la transparence. Conséquence d'une politique publique défaillante, les statistiques sont accablantes : 70% des enfants placés sortent de l'ASE sans diplôme, 20% sont atteints d'un handicap physique ou mental, un SDF sur 4 est un ancien enfant placé. Mais le tableau n'est pas tout noir : des foyers comme celui du Bas-Rhin sont de vrais refuges pour les enfants en danger, délaissés ou maltraités par leur famille. Dans ces structures qui mettent tout en œuvre pour les protéger et les éduquer, les enfants peuvent grandir et évoluer dans de bonnes conditions. Et il y a aussi des élus, comme la députée Perrine Goulet, qui se battent pour que les choses bougent et que les enfants placés aient les mêmes chances que les autres. La députée de la Nièvre a une vraie légitimité pour ce combat car elle a vécu ce qu'elle dénonce. Elle est, en effet, une ancienne enfant placée qui a grandi dans les foyers de l'ASE. Ce soir, Perrine Goulet dénonce dans Zone Interdite la scandaleuse omerta qui règne autour de la protection de l'enfance en France.

  • 15:45

    Zone interdite

    Le super dôme : le nouveau défi du zoo de Beauval

    Recréer une jungle équatoriale sous un gigantesque dôme de verre, c'est le nouveau défi du ZooParc de Beauval (Loir-et-Cher), le plus fréquenté en France. Après avoir fait sensation avec sa famille de pandas, Rodolphe Delord, le patron du ZooParc de Beauval, espère frapper fort cette année grâce à cette incroyable cathédrale de verre bioclimatique de 10 000m² peuplée d'animaux tropicaux et qui a coûté plus de 40 millions d'euros. Les équipes de Zone Interdite ont suivi ce chantier pharaonique qui a duré deux ans et demi, une prouesse technologique inédite en France. La serre est constituée de plaques de verre de 70 m², la taille d'un appartement, qu'il faut soulever à 40 mètres au-dessus du sol. Toute la structure est soutenue par d'immenses arches qu'il faut emboiter au millimètre. Livrer ce chantier dans les temps va se révéler un défi colossal. Peupler ce dôme XXL est une autre aventure ! En tout plus de 24 000 poissons, 200 oiseaux, 600 invertébrés, 150 reptiles vont emménager dans la serre. Parmi eux, les lamantins, des mammifères herbivores de trois mètres de long et de plus d'une tonne, et les arapaïmas, les plus gros poissons d'eau douce d'Amérique du Sud, qui peuvent atteindre jusqu'à quatre mètres. Pour approvisionner le dôme en espèces incroyables, Rodolphe Delord et ses équipes vont parcourir le monde. À Hong Kong, avec Éric, le responsable des collections animalières du parc, le patron du zoo capture dans une réserve onze tomistomas, des crocodiles aux longs nez pointus. Une mission dangereuse qu'ils sont les seuls de l'équipe à pouvoir accomplir. Pendant les travaux, la vie du zoo continue car Beauval est ouvert toute l'année. Entre la naissance exceptionnelle de Kimia, le premier girafon à voir le jour dans le parc, des opérations rarissimes comme une greffe de bec en résine sur un perroquet cacatoès et l'arrivée d'un couple de diables de Tasmanie, des marsupiaux carnivores plutôt agressifs, le rythme des soigneurs est intense. Enfin, Rodolphe et Manon, l'une des soigneuses du parc, vivront une aventure extraordinaire. Dans le cadre de la lutte contre la disparition des animaux sauvages, ils vont partir au Gabon, avec Kuimba et Mayombe, deux femelles gorilles nées au zoo qu'ils vont remettre en liberté sur leurs terres d'origine.

  • 17:10

    Zone interdite

    Salon de l'agriculture : les jeunes font leur révolution !

    Cette année, le salon de l'agriculture a un enjeu particulier. La « plus grande ferme du monde », avec ses 4 000 veaux, vaches, poules et cochons et ses 650 000 visiteurs, est toujours un événement très attendu par les citadins. Mais le « manger mieux » et le bien-être animal sont aujourd'hui au cœur des préoccupations des Français. Et cela, la nouvelle génération d'agriculteurs l'a bien compris. Filles ou fils de paysans, citadins reconvertis, ils sont bien décidés à se battre pour lutter contre les préjugés et faire rentrer l'agriculture dans une nouvelle ère. À 25 ans, Antoine a choisi de s'endetter lourdement, à hauteur de 350 000 euros, pour racheter la moitié de la ferme de son père. Jusqu'à présent, celui-ci devait faire de l'élevage intensif pour s'en sortir financièrement. Antoine, lui, veut révolutionner l'exploitation en misant sur la vente directe et les circuits courts. Pour doper ses affaires, le jeune éleveur a besoin de se faire connaître et, pour cela, il compte sur le salon. La famille Chevreau s'est lancée tout récemment dans le fromage de chèvre. Rachel était comptable et son mari ouvrier agricole dans une exploitation de melon. Il y a deux ans, ils ont acheté une ferme dans les Deux-Sèvres pour changer de vie. L'an dernier, ils ont eu la chance du débutant : première participation au salon, première médaille de bronze. Ils ont immédiatement vu l'effet sur leurs ventes : +30%. Cette année, ils visent la médaille d'or pour leur tomme de chèvre. Anaïs, 33 ans, n'a pas une seconde de répit entre son travail de commerciale à Rennes (Ille-et-Vilaine) et la ferme-écurie de son grand-père dans la Nièvre, qu'elle rêve de reprendre. Sa passion, ce sont les percherons, ces énormes chevaux que l'on utilisait autrefois pour les labours. Anaïs va jouer gros au Salon avec « Houpette » une jeune jument qui pourrait devenir une valeur sûre de son élevage. Jérémy, 19 ans, a récemment gagné son ticket pour participer aux « ovinpiades » du Salon, une sorte de décathlon du meilleur gardien de moutons. Il arrive tout droit de la Lozère où il étudie au lycée agricole de Marvejols. Fils de fermier, il a réussi à devancer lors des sélections ses deux cousins Romain et Lucas. Charles a dépensé plus de 30 000 euros pour venir exposer à Paris. Il vient de la Réunion avec plus de 1 000 pots de confitures à vendre dans ses bagages. « Les confitures de la Fournaise » sont spécialisées dans les goûts exotiques et originaux : passion-litchee, mangue-passion et un tout nouveau combava.

  • 18:50

    Zone interdite

    Envers et contre tout : ils construisent la maison de leurs rêves

    Accéder à la propriété, c'est le rêve de tous les Français. Posséder sa maison, dans laquelle on se sent en sécurité, apaisé en famille, est devenu encore plus important en cette période de confinement sanitaire. Pendant un an, nous avons suivi quatre familles qui se sont lancées dans l'aventure de leur vie : construire leur maison. Pour tous, le rêve sera riche en rebondissements et rien ne viendra à bout de leur détermination… pas même l'épidémie. Il y a trois ans, Fréderic et Corinne ont acheté la maison dont ils rêvaient depuis longtemps, pour y voir grandir leurs trois enfants. Pour 150 000 euros, ils sont devenus propriétaires d'un mas de 135 m², près de Béziers (Hérault) avec six hectares de terrain pour que Corinne lance sa petite exploitation agricole bio. Une occasion inespérée pour un budget raisonnable. Mais très vite, le couple découvre de multiples malfaçons : des murs sans fondations, une charpente fragilisée, des infiltrations d'eau. Ils vont devoir tout rénover avec 60 000 euros, le reste de leurs économies. Le couple a prévu de tout réaliser en deux mois seulement. Un défi qu'ils vont avoir bien du mal à réaliser entre retards de chantier, aléas climatiques et…Covid-19. Louis et Cécile vivent près de Lyon (Rhône) dans une belle maison de plain-pied avec leurs deux enfants de 11 et 14 ans. Achetée il y a cinq ans, la maison ne répond plus à leurs besoins d'aujourd'hui. Alors ils ont opté pour la surélévation, une technique spectaculaire et très en vogue. Elle permet de gagner un étage grâce à un procédé unique. Pour 90 000 euros, la famille va agrandir sa maison de 60 m². Mais ce n'est pas tout, Louis et Cécile ont décidé de réaménager, eux-mêmes, tout leur rez-de-chaussée. Entre le télétravail, les enfants à gérer et le chantier colossal, la famille va devoir se serrer les coudes. Et ce qu'ils n'avaient pas prévu évidemment, c'est le confinement qui va compliquer la fin de leurs travaux. Mickael et Aurélien sont en couple depuis deux ans et se sont lancés dans l'aventure de leur vie : faire construire leur maison. Avec un budget total de 280 000 euros, ils disposent d'un terrain de 3 400 m². Le couple fait construire en Normandie, après avoir quitté la capitale pour offrir un meilleur cadre de vie au fils de 8 ans de Mickaël. En attendant, ils vivent à trois dans un petit appartement de 50 m². Leur quotidien devenant de plus en plus difficile, et même si la pandémie va retarder la fin du chantier, les deux hommes feront tout pour emménager le plus rapidement possible dans leur nouveau nid. Il y a trois ans, Sophie et Pascal, 50 ans, pensaient accéder à leur rêve : construire leur maison à la Seyne-sur-Mer près de Toulon, dans le Var, sur un terrain de 1 500 m² avec vue sur la mer... un petit paradis sur terre. Mais une erreur de l'architecte bloque complètement le chantier pendant plus d'un an. Aujourd'hui, le couple doit détruire sa maison pour la reconstruire dans les règles. Sans logement, ils sont obligés de vivre avec leurs enfants dans un logement prêté par la famille en attendant d'emménager dans leur nouvelle maison. Mais avec l'arrivée du Covid-19, Sophie enchaîne les gardes de nuit en tant qu'infirmière et, sur le chantier, les ouvriers sont à l'arrêt… Parviendront-ils à voir le bout du tunnel ?

  • 20:30

    Zone interdite

    Parc Astérix : les secrets d'un succès français

    Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.

  • 22:05

    Zone interdite

    Prêts à tout pour organiser le mariage de leurs rêves

    L'été, c'est la saison des mariages et même si cette année, la pandémie a bouleversé les plans de nombreux couples, certains ont pu se dire « oui » juste à temps. Ces couples que Zone Interdite a suivis ont voulu profiter de cette cérémonie pour réaliser leurs rêves les plus fous… Émotions et suspens garantis ! Maeva a 30 ans. Cette hôtesse de l'air réunionnaise au caractère bien trempé s'apprête à épouser Stéphane, 31 ans, entrepreneur dans le bâtiment et champion de vélo freestyle. Maeva espère un mariage digne d'une princesse. Elle a choisi l'île Maurice pour décor et rêve d'un carrosse et de romance. Lui, souhaite de l'adrénaline et une entrée fracassante à la James Bond. Pour conjuguer leurs envies, ils ont engagé Lornah, une jeune wedding planneuse. Pour elle, cette cérémonie va être un vrai baptême du feu, car rien ne va se passer comme prévu. Fédérico, 46 ans, est consultant en entreprises et Eva, 36 ans, est chargée de clientèle dans une banque. Rien ne les prédestinait à un mariage surprenant. Mais ces deux passionnés de la série Game of Thrones se sont promis de ne rien faire comme tout le monde. Alors comme dans la série, ils ont leur mur de glace et vont sceller leur union aux portes du cercle polaire. Direction Tromsø en Norvège par moins 20 degrés avec leurs cinquante invités. Une seule obligation : endosser le costume des personnages de la série. Avant de se dire oui, le couple a préparé quatre jours de découverte avec des activités spectaculaires : randonnées avec des rennes, traques aux aurores boréales. Mais sur les bords du cercle arctique, il faut tout organiser : louer un bateau, trouver un pâtissier pour une pièce montée spectaculaire… Et ce n'est pas gagné, car à Tromsø, un mariage pareil, c'est du jamais vu ! Au Liban, les mariages font souvent dans la démesure. Séréna, 27 ans, et Anthony, 28 ans, ne dérogent pas à la règle, avec pour eux une pression supplémentaire : elle est musulmane et lui, chrétien. Dans ce pays divisé, ils sont un symbole très observé car leurs familles respectives font partie de la bonne société libanaise. Plus d'un millier d'invités sont conviés pour leur union digne d'un film hollywoodien avec un décor à couper le souffle. Ramzy, leur wedding planner, va gérer un budget sans limite bien supérieur au million de dollars. Chaque élément du décor est hors norme à commencer par une passerelle suspendue à 17 mètres de hauteur d'où arrivera la mariée survolant ses invités. Mais même les cérémonies les plus fastueuses sont à la merci d'un incident de dernière minute.

  • 23:35

    Zone interdite

    Rentrée sous tension : ils se battent pour s'en sortir ?

    Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?