Après la crise sanitaire, c'est une rentrée sociale difficile qui s'annonce. Faillites et plans de licenciement massifs liés à l'épidémie commencent à s'enchaîner. Comment les Français qui avaient déjà du mal à boucler leurs fins de mois malgré un travail à plein temps, vont-ils s'en sortir ? Salariés, commerçants, petits patrons, Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite suivent depuis le printemps ces hommes et ces femmes qui se battent pour sauver leur emploi ou leur petite entreprise. Portrait d'une France travailleuse et courageuse, qui garde malgré tout espoir. En Isère, Alexia, 30 ans, venait de rénover entièrement son salon de coiffure quand la Covid-19 est arrivée. Une boutique toute pimpante qu'elle a dû fermer pendant deux mois en payant les factures des travaux. Pour tenter de sauver son commerce et les emplois de ses deux salariés, Alexia a décidé de prendre un deuxième job, à l'usine, trois nuits par semaine. Un travail bien rémunéré mais épuisant. Entre le salon, son travail de nuit et un peu de temps pour son fils de cinq ans qu'elle élève seule, combien de temps Alexia va-t-elle pouvoir tenir ? Dans l'Indre, Denis et sa femme Nathalie, 54 ans et 50 ans, sont préparateurs de commandes à « La Halle » depuis une trentaine d'années. Deux mois de confinement ont eu raison de la chaîne de magasins de vêtements. Ces parents de deux adolescents devaient déjà trouver des solutions acrobatiques pour boucler leurs fins de mois et payer le crédit de leur maison. Ils sont désormais confrontés à la menace d'un double licenciement. Comment gérer ce futur incertain et l'angoisse de leurs enfants ? Laurent, 52 ans, est à la tête d'une petite usine dans le Val d'Oise. Il est sous-traitant pour l'industrie automobile et du bâtiment, des secteurs très impactés par la crise sanitaire. Le chef d'entreprise a pu continuer à faire tourner son usine pendant le confinement car son carnet de commandes était bien garni. Mais depuis le mois de mars, plus rien. Il ne parvient même plus à joindre ses clients. Alors le patron, ancien tourneur-fraiseur, se bat comme un lion pour ne pas licencier ses dix employés et maintenir à flot l'entreprise qu'il a créée à la force du poignet. À 22 ans seulement, Alexandra fait partie de ces Français qui n'ont pas compté leurs heures pendant le confinement. Aide à domicile dans le sud de la France, elle a permis à des dizaines de personnes fragiles de se maintenir chez elles. Alexandra espérait que le regard sur son métier allait évoluer après la crise, mais le manque de reconnaissance a la vie dure. Et son salaire n'est pas mirobolant. Avec un contrat de trente heures par semaine, la jeune femme ne touche que 1 000 euros brut par mois. Pour Alexandra, la rentrée s'annonce difficile : son compagnon Julien venait de quitter son emploi pour se mettre à son compte lorsque le virus est arrivé. Parents de deux jeunes enfants, réussiront-ils à surmonter le tsunami économique qui s'annonce ?
À coup de barbes à papa et churros, de déguisements et autres manèges à sensation, les forains nous font vivre des étés sous le signe de la fête et du rire. La période estivale est capitale pour eux : ils réalisent parfois plus de la moitié de leurs recettes annuelles durant cette période. De Strasbourg (Bas-Rhin) au Cap d'Agde (Hérault), en passant par de petits villages de la France profonde, durant plusieurs semaines, les équipes de Zone Interdite nous font partager les secrets et la vie hors du commun des forains de France. Tous surmontent les difficultés quotidiennes pour vivre leur passion et relever les défis liés à leur mode de vie si particulier. Tony veut continuer à installer ses manèges dans les centre-ville malgré l'opposition des municipalités. À la tête des forains en colère, il s'apprête à bloquer Paris pour se faire entendre. Pierrick a hérité du Luna-Park monté par son père au Cap d'Agde il y a 40 ans. Il aimerait le transmettre à son fils Preston. Mais, à 20 ans, le jeune homme pense surtout à faire la fête et plaire aux jeunes filles. Sera-t-il à la hauteur pour prendre le relais ? Dans les familles foraines, certains enfants veulent poursuivre l'aventure de leurs parents, comme Shawn, 10 ans. Il n'aime pas l'école et rêve de succéder à son père qui ne sait pas lire. Mais sa maman, devenue foraine par le mariage, se bat pour permettre à son fils de poursuivre sa scolarité. D'autres enfants aimeraient faire autre chose de leur vie. Mais être forain, c'est aussi appartenir à une communauté à laquelle il est difficile d'échapper. Axelle, 17 ans, et Arthur, 13 ans, enfants de confiseurs, veulent devenir chirurgien et boulanger. Mais arriveront-ils à s'extraire de la communauté pour vivre leur vie ? De la famille qui organise des fêtes foraines depuis 5 générations, au couronnement de la Reine des forains, en passant par le constructeur de manège, les caméras de l'émission nous plongent dans le quotidien et les coulisses de tous les acteurs de cette communauté mythique. Comment s'organise la vie sur ces fêtes foraines estivales ? Comment font-ils pour concilier vie de famille et travail acharné durant l'été ? Quelles sont leurs traditions et leurs coutumes ? Comment préparent-ils leurs enfants dès le plus jeune âge à prendre le relais ?
Avec ses paysages de carte postale et surtout ses prix très attractifs, l'Espagne et ses îles restent la destination préférée des Français. Avec plus de dix millions de touristes chaque été, c'est le deuxième pays le plus visité au monde après la France.
L'habitat est le deuxième secteur le plus polluant, après les transports. Il représente 20% des gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère. Alors, construire une maison écologique est devenu le rêve de nombreux Français. Ces habitations bioclimatiques, isolées à l'aide de matériaux naturels, permettent aussi de faire des économies, notamment sur les factures d'énergie. Elles séduisent de plus en plus de familles qui construisent ou rénovent avec du bois, de la paille et même… des pneus ! Certains visent l'autonomie en eau et en électricité. C'est aujourd'hui possible grâce aux panneaux solaires et aux cuves de récupérations des eaux de pluie. À côté de Compiègne (Oise), Frédéric, patron d'une PME et Sabrina, coach en nutrition, deux quinquagénaires, se sont lancés le défi de leur vie : construire une maison de 200 m² à base de… pneus usagés ! Ce type d'habitat original, le Earthship, « géonef » en français, a été créé par Michael Reynolds, un architecte américain. C'est le modèle ultime d'habitat écologique. Semi-enterrée, ce qui l'isole naturellement, la maison est conçue pour être autonome en eau et en électricité. Fini les factures ! Frédéric et Sabrina ont mis en place un chantier participatif, avec des bénévoles. Leur challenge : neuf mois maximum et un budget de 200 000 euros pour réaliser leur rêve ! À Pont-Saint-Esprit dans le Gard, Loïc et Cassandra, 25 ans, souhaitent faire construire leur propre maison. Au départ, ce jeune couple, pas spécialement écolo veut surtout des solutions pour dépenser le moins possible en chauffage. Loïc et Cassandra font des recherches et trouvent une société spécialisée dans la construction de maisons en bois et paille à des prix abordables. Pour 230 000 euros, ils achètent un terrain et font construire une maison en bois et paille de 100 m². Afin de limiter les frais, ils vont faire eux-mêmes le terrassement ainsi que le toit et les finitions. Une aventure pour laquelle ils vont sacrifier tous leurs week-ends ! Adèle, 23 ans, maman solo d'Isidore, 2 ans, a opté pour une forme d'habitat écologique très singulière : la tiny house, une maison en bois mobile d'à peine 11 m² au sol avec une mezzanine de la même superficie. Évidemment dans une surface aussi petite, pas question d'accumuler les objets. Et c'est tout le sens de sa démarche. Emblématique d'une génération de jeunes gens préoccupés par la planète, Adèle souhaite moins consommer pour moins polluer. Autre avantage, sa maison ne lui coûte que 48 000 euros ! Étudiante et auto-entrepreneuse, elle ne pouvait pas se permettre d'emprunter une somme plus importante. Raphaëlle et Gérald, la quarantaine, vivent eux dans un pavillon à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ce couple veut enfin pouvoir réaliser son rêve de nature : s'installer à plein temps dans leur grande maison en pierre au cœur du Lubéron avec vue imprenable sur les champs de lavande. Un changement de vie radical pour ce couple. Seul problème, la bâtisse, mal isolée, est presque inhabitable en hiver. Ils décident donc de la rénover entièrement et de l'isoler avec des matériaux locaux : paille de lavande et riz de Camargue. 200 000 euros de travaux seront nécessaires pour ce projet titanesque qui va mobiliser toute la famille et leurs amis.
En exclusivité pendant près de trois ans, nous avons suivi la plus extraordinaire des histoires médicales : la première greffe d'utérus jamais réalisée en France. Depuis octobre 2018, le professeur Jean-Marc Ayoubi et son équipe sont engagés corps et âme dans cette aventure. Les héroïnes de cette greffe, une jeune femme de 34 ans née sans utérus, et sa maman, volontaire pour lui donner le sien. Le destin de ces deux femmes est extraordinaire, leur parcours du combattant pour arriver jusqu'à l'opération, hors du commun. Nous étions dans les coulisses de cette greffe bouleversante réalisée le 31 mars 2019 dans le plus grand secret à l'hôpital Foch, à Suresnes (92) : 18 heures d'opération pour extraire l'utérus et le greffer. Puis, au plus près de la jeune femme et de sa famille, nous avons filmé, l'attente, l'implantation de l'embryon et le miracle qui survient : la grossesse. Pouvoir donner la vie à un enfant alors que l'on est née sans utérus, retrouver des mains après une amputation ou remarcher alors qu'un accident vous a rendu tétraplégique : ces prouesses, seules quelques équipes médicales dans le monde peuvent les accomplir. Parmi elles, des médecins français ultraspécialisés, des pointures dans leurs domaines, capables de changer le destin de leurs patients. Les équipes de Zone Interdite et Nova Production ont pu suivre des histoires de vies uniques, dont on se souviendra longtemps, et comprendre comment la science progresse aujourd'hui de plus en plus vite grâce à la collaboration internationale entre médecins de haut niveau. À Grenoble (Isère), pour la première fois au monde, Thibault, 28 ans, tétraplégique depuis 2015, a pu se déplacer et contrôler ses bras, par la pensée. Le centre de recherches Clinatec a mis au point un exosquelette, relié à des implants électroniques, placés à la surface du cortex de Thibault. Le jeune patient, paralysé il y a 6 ans après une chute, n'a pas hésité à se faire ouvrir le crâne pour recevoir les capteurs. 64 électrodes analysent l'activité cérébrale créée par la volonté du patient de se déplacer, de bouger et le transmettent à un ordinateur, lui-même placé dans un exosquelette. Grâce à cela, Thibault, a pu se lever. Il continue depuis à s'entrainer, pour progresser encore. À l'hôpital Georges Pompidou, à Paris (15e) nous avons suivi une autre histoire exceptionnelle. Celle d'une double greffe de mains. Priscilla, 45 ans, a été amputée des deux mains et des jambes après une erreur médicale. C'est le professeur Laurent Lantieri qui la suit depuis plus de 8 ans. Ce chirurgien français est connu dans le monde entier pour avoir réalisé 8 greffes de visage. Depuis, il est demandé dans les plus grands hôpitaux internationaux. Il a suivi sa patiente jusqu'à Philadelphie aux États-Unis où la greffe a eu lieu. Comment se passe une telle opération ? Comment vivre ensuite avec les mains d'une autre ?
Les Français rêvent de verdure et d'espace, de commerces de proximité, d'une meilleure qualité de vie. La crise sanitaire et ses confinements successifs ont amplifié ce phénomène. Aujourd'hui, six Franciliens sur dix sont prêts à entamer une reconversion professionnelle pour quitter la région parisienne. Et des entreprises proposent même à leurs salariés de choisir la ville dans laquelle ils souhaitent s'installer. Une révolution géographique est-elle en marche ? Enquête sur un nouveau phénomène. Pour Mélanie, fini les présentations Powerpoint et les rendez-vous clients. Cette chargée de communication ouvre une pâtisserie avec Maxime, son compagnon. Ces Versaillais ont choisi d'implanter leur boutique à Laon, une cité médiévale située dans l'Aisne. Ici, le mètre carré se négocie autour de 1 000 euros, contre 8 000 dans leur ville d'origine. Mélanie et Maxime ont investi toutes leurs économies dans leur commerce. Mais, dans cette ville de 25 000 habitants, auront-ils une clientèle suffisante pour que leur projet soit rentable ? Boudés il y a peu, les départements comme l'Indre, la Sarthe ou l'Orne ont désormais la cote. Les élus locaux rivalisent d'ingéniosité pour attirer les citadins. Dans l'Yonne, le maire de Tonnerre, 4 500 habitants, s'est lancé dans un projet étonnant : récupérer les biens immobiliers à l'abandon dans son village pour les revendre à très petit prix à de nouveaux habitants. Comptez 12 000 euros pour une maison de 100m², mais à ce prix, les travaux sont colossaux. Manon et Émilien, eux, ont choisi l'Allier. Ils étaient locataires en banlieue parisienne et ont décidé de sauter le pas. Pour élever, au vert, leur petite fille d'un an, ils vont retaper un ancien relais de poste au cœur de Chantelle, un village de 1 000 habitants. Émilien, électricien, va devoir se faire une nouvelle clientèle et Manon repartir à zéro. À 28 ans, cette ancienne commerciale voudrait ouvrir une crèche dans son nouveau village, mais elle doit d'abord convaincre le maire et la banque. Pour le jeune couple habitué à vivre en ville, entouré d'amis, le calme de la vie à la campagne ne va-t-il pas devenir pesant ? S'installer en province, c'est aussi gagner en pouvoir d'achat. Jonathan et Jessica, parents de deux petites filles, louaient 60m² à Paris. Pour quasiment le même montant mensuel, ils ont pu emprunter de quoi acheter une villa avec piscine en Provence. Grâce au télétravail, Jessica a gardé son emploi et fait, une fois par semaine, la navette entre Avignon et Paris. Jonathan, qui était responsable de l'accueil dans une maison de disque, peine à trouver du travail dans sa nouvelle région. Une situation qui va vite devoir évoluer car, chaque mois, la famille doit rembourser son emprunt immobilier. D'autres salariés n'ont pas ce problème. C'est leur entreprise toute entière qui leur a proposé de se délocaliser en région, pour économiser sur l'immobilier de bureaux. La start-up parisienne LiveMentor, spécialisée dans l'enseignement à distance, a demandé à ses 45 employés de voter pour leur destination préférée. C'est Aix-en-Provence qui est arrivée en tête. La plus grande partie des salariés va s'y installer, cinq autres ont préféré Vannes, en Bretagne. L'un des deux patrons, Alexandre Dana, 32 ans, a choisi de ne pas choisir ! Il va vivre en nomade, sans bureau fixe ni même d'appartement, pendant les deux prochaines années.
Le zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, a fait la une de l'actualité au début du mois avec la naissance de deux bébés pandas. Quatre ans après la naissance de Yuan Meng, l'arrivée de ces petits jumeaux marque une nouvelle victoire pour le parc.
Le marché du camping-car s'envole : en un an les ventes ont augmenté de 30%. Plus que jamais, les Français voient en lui le mode de vacances idéal pour oublier la crise sanitaire.
L'an dernier, plus d'un million et demi de Français ont choisi le camping-car comme mode de vacances, un engouement encore renforcé par les confinements successifs.
À la campagne ou à la mer, en famille ou entre amis, depuis la crise sanitaire, de plus en plus de Français craquent pour une résidence secondaire. En un an, la demande a augmenté de 30%. Alors, est-il encore possible de dénicher une maison de rêve à petits prix ? Des bricoleurs amateurs peuvent-ils faire face à de gros chantiers de rénovation ? Est-il possible de mener ces projets à bien en gardant un budget maîtrisé ? Estelle et Stefan louent un petit appartement à Paris. Mais une folle envie de verdure a poussé ce couple à acquérir une chaumière typique en Normandie, à un prix à peine croyable : 50 000 euros pour 100m2, deux dépendances et un grand jardin. Ils ont hâte d'inviter leurs amis dans leur demeure à colombages, mais ces quadragénaires doivent d'abord s'attaquer à un chantier pharaonique qui leur réserve de bonnes et de mauvaises surprises. Dans l'Aveyron, c'est le projet malin d'une bande de copains : devenir propriétaire pour 1 000 euros de mise de fond et 85 euros de remboursement chaque mois. Ils sont onze et viennent d'acheter ensemble, pour 89 000 euros, une propriété en bord de rivière et ses 4 000 m2 de terrain. Nouvelles applications pour gérer des décisions de copropriété grâce à des QR codes, barbecues, apéros et gros travaux : à onze, rien de les arrête ! À dix minutes du parc régional du Perche, dans l'Orne, c'est un projet familial ambitieux dans lequel se sont lancés Alexandra, sa sœur Stéphanie, et Franck son compagnon. Tous les trois viennent de s'offrir une résidence secondaire. L'objectif ? Avoir un havre de paix, pour eux et leurs enfants. Dans l'Yonne, pour 190 000 euros, ils ont trouvé une jolie maison de maître qu'il faut entièrement rénover. Pour éviter de dépasser leur budget, chaque membre de la famille tente de réaliser une partie des travaux. Acheter une maison de 100 m2 avec vue imprenable sur la mer et la plage à deux minutes, pour 75 000 euros, c'est possible… en Sicile. Christine et Dominique, originaires d'Étretat en Seine-Maritime, ont trouvé la perle rare et comptent bien ne pas s'arrêter là. Alors qu'ils terminent les travaux pour y passer leur premier été, ils sont déjà à la recherche d'une deuxième propriété à petit prix sur leur île. La Sicile regorge de bons plans.
Comment dénicher une maison de campagne à petits prix ? Peut-on mener à bien soi-même les travaux quand on est débutant ? Et pour limiter les frais, est-ce une bonne idée de louer sa maison de vacances lorsque l'on n'en profite pas ? Au bord de la mer ou à la campagne, les équipes de Zone Interdite ont suivi des Français qui ont craqué pour une résidence secondaire. Jamais ils n'ont été aussi nombreux à en rêver : la demande a augmenté de 30% cette année. Amandine et Florian, 26 et 27 ans, vivent dans la banlieue lyonnaise. Le couple vient de se lancer un défi complètement fou : rénover du sol au plafond un hôtel datant de 1850 pour en faire une maison de campagne. Pour 80 000 euros ils ont acquis une bâtisse de 200 m² et douze chambres, idéalement située dans le Beaujolais, tout près d'un lac. Avec un budget travaux limité et de faibles connaissances en bricolage, Amandine et Florian vont en quelques mois accomplir un miracle : métamorphoser une ruine en une maison digne d'un magazine de décoration. Avec ce bien original, doté d'une immense verrière, ils pensent avoir fait une très bonne affaire. Et ils songent déjà à le louer pour des fêtes entre amis. Depuis qu'ils sont en couple, Florent et Kevin ont un rêve, devenir propriétaires, mais le budget de ces Parisiens ne leur permet même pas d'acheter un studio dans la capitale. Alors, les deux trentenaires viennent d'acquérir, pour 50 000 euros, une grande maison dans le Morvan, en Bourgogne, avec près de 2 000 m² de terrain. Ils vont faire une grande partie des travaux eux-mêmes, une expérience inédite et une occasion de tester, sur le chantier, la solidité de leur couple. Originaires de Bretagne, Adeline, 38 ans, Johan, 42 ans, et leurs trois garçons sont tombé amoureux du Portugal. En décembre dernier, ils ont acheté une maison de vacances de plus de 100 m², tout près de la plage, au sud du Portugal. Son prix : 120 000 euros, deux fois moins cher que l'équivalent en France. Et, cerise sur le gâteau, ils ont découvert une fois sur place qu'ils étaient également propriétaires d'une dépendance de 40 m² à retaper. Ils vont la rénover en famille avec leurs parents pour la mettre en location ce qui leur permettra d'amortir rapidement leur crédit. Près de Tours (Indre-et-Loire), Juliette et son frère Arthur se lancent dans un projet insolite. Leurs parents ont acquis il y a vingt ans une propriété de 4 hectares pour 180 000 euros. Mais faute de temps et d'argent, ils ont laissé à l'abandon une dépendance atypique : un moulin à eau. Le frère et la sœur ont emprunté 70 000 euros pour le rénover et en faire leur maison de campagne commune. Avec leurs amis, leurs parents et beaucoup d'huile de coude, ils s'attaquent à un chantier colossal. En Aveyron, nous retrouverons les 11 copains qui se sont lancés ensemble dans l'achat d'une grande maison sur les bords du Lot. Pour financer le bien et les travaux, ils ont créé une SCI, une société civile immobilière : ils ont fait une mise de fond de 1 000 euros chacun et remboursent 85 euros par mois. Un moyen très astucieux de s'offrir une maison de vacances pour presque rien !
Pas besoin de parcourir deux mille kilomètres pour se retrouver sur une île de rêve. Certaines, tout près de nos côtes, sont de véritables paradis. En tout, la France compte mille-trois-cents îles et îlots. Si de plus en plus de touristes s’y rendent chaque été, des familles y vivent aussi toute l’année loin du vacarme du continent. Ravitaillement, économie d’eau potable, accès aux services de base : l’insularité comporte de nombreuses contraintes mais recèle aussi ses trésors, ses criques perdues et sa nature préservée. Ce sont ces secrets que Zone Interdite vous invite à découvrir. En Bretagne, sur l’île de Bréhat (Côtes-d'Armor), Anne-Laure, 41 ans, est l’héritière d’une véritable dynastie d’agriculteurs. Pourtant, afin de devenir éleveuse de vache laitière, elle a dû batailler avec sa famille, inquiète des difficultés du métier. Anne-Laure fait désormais partie des trois derniers agriculteurs de l’île. Éric, 54 ans, a décidé après quarante-cinq années en région parisienne de revenir vivre à Bréhat, où il est né. Cet ancien steward a tout plaqué pour un projet un peu fou mais qui lui tient à cœur : ouvrir une crêperie sans aucune expérience. Dans le Finistère, Maxime, 32 ans, ne va passer qu’une nuit sur la minuscule île Louët. Pour son anniversaire, il a réussi à louer ce tout petit caillou de l’Atlantique afin d’accueillir et d’émerveiller ses cinquantes invités venus de toute la France. Sur l’archipel des Glénan (Finistère), Laurence, Sébastien et leurs trois enfants ont trouvé le bon plan pour passer des vacances de rêve sans débourser un centime. Ils tiennent un gîte pendant leur séjour et sont ainsi logés gratuitement. En Méditerranée, à Port-Cros (Var), l’une des îles françaises les plus sauvages, Stéphane, 65 ans, fait partie des trente habitants ! Des Portcrosiens qui ont leurs habitudes et leurs rituels, comme la partie de pétanque quotidienne. Stéphane va pour la première fois laisser les rênes de son restaurant à sa fille Roxane. Elle va devoir s’adapter à l’afflux des touristes en journée mais aussi aux soirées en autarcie. Zone Interdite vous emmène à la découverte de ces îles françaises et de leurs secrets qui nous font rêver.
Chaque été, la France s’emballe pour les fêtes de villages. Des milliers d’entre elles sont organisées à travers toutes nos régions. Succès phénoménal auprès des vacanciers, c'est la sortie familiale par excellence : concerts, jeux, concours, marchés...
Chaque année en France, les notaires enregistrent plus de trois cent mille déclarations de succession. Dans un tiers des cas environ, les choses tournent mal. Appât du gain, vieilles rancœurs, des familles autrefois unies se déchirent.