Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
L'an dernier, plus d'un million et demi de Français ont choisi le camping-car comme mode de vacances, un engouement encore renforcé par les confinements successifs.
Le mariage a longtemps été le symbole de toutes les traditions. Mais aujourd’hui, les Français cassent les codes et envoient tout valser ! À l’image des évolutions de notre société.
Que se passe-t-il dans la tête de nos ados ? Un jeune Français sur deux souffre d’anxiété ou de symptômes dépressifs. Pendant plus d’un an, nous avons enquêté sur le mal-être de cette génération, en recueillant des témoignages rares. À l’âge où l’on rompt souvent le dialogue avec les adultes, des adolescents ont accepté de se livrer. Invités dans leur chambre d’ados, nous nous sommes plongés dans leur quotidien : une vie hyperconnectée où les écrans et les réseaux sociaux sont devenus incontournables. Les jeunes d’aujourd'hui sortent moins, rencontrent moins d’amis. Ils dorment moins aussi. Ils ont perdu une heure de repos par nuit, l’équivalent de cinquante-deux nuits blanches par an ! Un déficit de sommeil et un manque cruel d’interactions sociales dont les conséquences peuvent s’avérer parfois dramatiques sur leur santé mentale. Quand faut-il s’inquiéter ? Comment réagir face au mal-être d’un ado? Quelles solutions existent aujourd’hui ? Ce documentaire donne la parole aux jeunes, à leurs parents, mais aussi aux soignants qui tirent la sonnette d’alarme. Dans le Var, à Saint-Zacharie, nous nous sommes rendus dans une famille comme il en existe des millions. Alors que le soleil invite à un moment en famille dans le jardin, Clélia, 17 ans, reste enfermée seule dans sa chambre ou assise sur le canapé du salon, les yeux rivés sur son smartphone. Elle reste branchée en permanence sur les réseaux sociaux. Dès le réveil à la table du petit déjeuner jusque dans son lit qui la fait veiller bien trop tard le soir. Et Clélia est loin d’être une exception. Christine, sa mère, tente bien de faire la guerre aux écrans mais elle est désemparée. Que sait-on vraiment de l’impact de ce nouveau mode de vie sur le cerveau des ados ? Pour les spécialistes, le doute n’est plus permis : au-delà de quatre heures de réseaux sociaux par jour, le risque d'anxiété chez les jeunes est multiplié par trois ! Les filles sont davantage touchées : 40 % des adolescentes qui scrollent plus de cinq heures par jour développent des signes de dépression. « On nous élève avec le sentiment que l’on va vivre la fin du monde. Je ne sais pas si c’est réalisable de savoir à quel point ça impacte mentalement. Je n’arrive pas à me projeter à plus de 40 ans. Beaucoup moins même ». Ce sont les mots de Val, 16 ans. En souffrance depuis la 6e, ce garçon solaire, aimé et entouré, tient à témoigner à visage découvert. Il livre une analyse bouleversante des difficultés rencontrées par sa génération. Ses parents, comme ceux d’Eve, 17 ans, mènent un combat quotidien pour soutenir leurs ados. Tous cherchent désespérément des médecins qui puissent les aider et les prendre en charge. Mais dans certains départements, il n’y a plus aucun pédopsychiatre ! Sur tout le territoire, ils sont 700 pour trois millions d’enfants qui en ont besoin. Nous ferons la lumière sur les raisons de cette pénurie. Face à ce manque sidérant, des soignants luttent au quotidien avec leurs moyens pour aider les jeunes à reprendre pied. Des parents eux-mêmes ont créée des stages sur-mesure pour les ados. Une révélation pour beaucoup de jeunes qui découvrent ou redécouvrent les clés de leur bien-être.
Chaque année en France, les notaires enregistrent plus de 300 000 déclarations de succession. On estime que dans un tiers des cas, environ, les choses se passent mal. Car pour ceux qui survivent aux disparus, l'héritage interroge sur la place de chacun dans la famille, cristallise les vieilles jalousies entre frères et sœurs, fait ressortir les blessures d'enfance. Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont suivi Éric, Noël et Laure, des enfants d'agriculteurs qui se déchirent autour du partage des terres familiales. Noël, qui exploite la ferme des parents, veut racheter des parcelles cultivables à Éric et Laure, qui refusent. Frères et sœur, qui ne se parlent plus depuis des mois, se retrouvent devant un tribunal pour en découdre… Mais au lieu d'un procès, la juge va leur proposer une solution originale et en plein essor : la médiation judiciaire afin de crever l'abcès. Pour la première fois, nous avons pu filmer ce huis-clos dont l'enjeu est de taille : résoudre un conflit qui dure depuis des années. Laure, Noël et Éric y parviendront-ils ? Ces situations conflictuelles ne sont pas une exception. Si la succession est mal préparée (75% des Français avouent ne rien avoir prévu pour leur succession), les héritiers finissent bien souvent par se déchirer. La France entière en a pris conscience à la révélation du testament de Johnny Hallyday. Rédigé aux États-Unis, un pays où on peut déshériter ses enfants, le document exclut de fait de la succession David et Laura, les deux enfants aînés du chanteur. Commence alors une bataille d'avocats que nous avons suivie et qui ne semble pas prête de se terminer. Alors, pour éviter les problèmes, certains ont décidé d'anticiper leur succession. C'est ce qui arrive au château de Septème, au sud de Lyon, l'une des plus belles places-fortes du Dauphiné. Depuis plus de deux-cent-cinquante ans, ce château appartient à une famille qui compte aujourd'hui près de soixante-dix membres. Avec autant d'héritiers, ce trésor architectural risque de devenir ingérable. Alors pour sauver Septème, les anciens de la famille vont transmettre le château à Blandine et Benoît, un couple de la jeune génération. Ils vont endosser seuls cet héritage imposant et devront le faire vivre. En contrepartie, toute la famille conservera le droit de passer ses vacances d'été au château… Et entre deux groupes de touristes, la cohabitation ne va pas être simple ! Il arrive enfin que certaines successions se retrouvent bloquées pendant des années. Frédéric a perdu ses deux parents qui laissent derrière eux un patrimoine de près d'un million d'euros. Ce serait la fin de la galère pour ce chômeur au RSA. Mais Frédéric a un frère, disparu il y a plus de vingt ans, et qui serait devenu SDF. Son absence paralyse toute la succession depuis plusieurs années. Frédéric parviendra-t-il à le retrouver et à changer leurs vies à tous les deux ? L'héritage, une enquête de Zone Interdite sur un sujet encore trop souvent tabou parce qu'il mêle la famille, l'argent et la mort. Un sujet qui, pourtant, nous concernera tous un jour.
Une maison de vacances les pieds dans l’eau ou un coin de verdure à la campagne pour profiter des week-ends, c’est le rêve de nombreuses familles.! Mais en France, avec la hausse des prix de l’immobilier et les taux d’intérêts qui explosent, ce projet devient inaccessible pour de nombreux Français. Alors pour trouver leur coin de paradis, certains n’hésitent pas à franchir nos frontières. Un riad au Maroc pour quarante-deux mille euros, une maison de pêcheurs sur une île grecque à cinquante mille euros, une cabane au cœur de la forêt finlandaise ou une maison avec une vue de rêve sur la Costa Blanca espagnole pour cent-quatre-vingt mille euros... Nous avons suivi des familles qui ont trouvé des pépites ! Leur stratégie : s’éloigner un peu des zones déjà saturées. Ils ont fait l’affaire de leur vie, mais avant de profiter de leurs vacances, il y a de nombreux obstacles à franchir. Entre la barrière de la langue et les déboires administratifs, quels sont les pièges à éviter ? Ils vont devoir s’armer de patience et déployer une sacrée énergie pour mener à bien leurs projets. En Grèce, Marc et Julie, deux enseignants, ont déniché la perle rare. Oubliées les îles de Mikonos et Santorin, déjà saturées et très chères. Sur une petite île de seulement deux-mille habitants, ils ont acheté pour à peine cinquante mille euros une ancienne maison de pêcheurs. Une habitation à fort potentiel mais avant de pouvoir en profiter toute l’année, il leur reste de gros travaux à faire et notamment installer l’eau chaude. Leur challenge : faire venir les matériaux nécessaires sur cette île isolée et surtout, s’entendre avec les ouvriers qui parlent uniquement le grec. C’est le risque car se lancer dans de gros travaux à l’étranger peut vite tourner au casse-tête. Depuis six ans, Tony, un Marseillais de 55 ans, a commencé un lourd projet de rénovation. Il a acheté un riad à Fès, au Maroc, pour quarante-deux mille euros. Un petit bijou d’architecture locale en plein cœur de la vieille ville mais les travaux sont titanesques. Son chef de chantier a beau le tenir au courant par visioconférence, rien ne se passe comme prévu. Il rêve pourtant d’inviter toute sa famille à Noël. Mais le petit palais sera-t-il enfin prêt ? Eddy et Aurélie ont eux aussi fait un pari un peu fou : il y a six mois, ce couple d’Arcachon (Gironde) a acheté une résidence secondaire sans même l’avoir visitée ! Ils ont craqué pour une maison, située à deux pas de la plage, à Calpe, sur la Costa Blanca, une des zones touristiques les plus recherchées du littoral espagnol. Leur maison de quatre-vingt-dix mètres carrés a besoin d’un gros rafraîchissement et ils doivent faire vite. Car pour rentrer dans leurs frais, ils veulent louer leur nouvelle acquisition dès que possible. Rénovation express et visite avec des agents immobiliers locaux, ils vont découvrir les joies du marché espagnol, bien différent des règles françaises. Et puis, il y a ceux qui vont chercher le soleil dans des endroits inattendus. Cap au Nord avec Mikael et Sandrine… Pour quatre-vingt-dix mille euros, ces Montpelliérains se sont offerts une maison de cent-trente mètres carrés au cœur de la forêt finlandaise. C’était le rêve de Mikael et, aujourd’hui, il tente de convertir sa femme aux joies des grands espaces. Problème : elle ne supporte par le froid ! Or ici, en hiver le thermomètre peut atteindre -30°C. Comment va-t-il s'y prendre pour faire aimer à Sandrine les contrées finlandaises ?
Zone Interdite est depuis trente ans le magazine qui documente et décrypte les bouleversements de la société française. Réalisées sur la durée, les enquêtes diffusées dans l’émission révèlent les tabous, les passions et les combats des Français au cœur de l’actualité.
Ce sont des écoles de plus en plus prisées. Les élèves portent des uniformes, saluent le drapeau en chantant la Marseillaise et sont soumis à des règles de vie très strictes. Ophélie Meunier et les équipes de Zone Interdite ont passé un an dans trois de ces établissements à « l'ancienne » : pourquoi attirent-ils de plus en plus de familles ? Quelles sont leur méthodes d'enseignement ? Et surtout, la réussite des élèves y est-elle vraiment meilleure ? Au lycée militaire du Prytanée à La Flèche, dans la Sarthe, Damien, Hugo, Angel et Tom découvrent l'internat et la vie en chambrée ! Certains rêvent d'une carrière dans l'armée, d'autres cherchent seulement l'excellence scolaire de l'établissement. Ils vont découvrir un niveau d'exigence élevé, pour les études comme pour la discipline : marche au pas, lever du drapeau, défilés. Ils vont devoir s'accrocher car, ici, les règles de vie sont plus proches de la caserne que du lycée. L'école des Roches, en Normandie, est l'internat le plus cher de France. Ici, l'inscription à l'année coûte 33 000 euros par élève. Pour ce prix, les parents envoient leurs enfants dans une résidence confortable avec salle de sport, golf, tennis et même pistes de karting et d'aviation. Mais ils payent surtout pour le niveau scolaire. Dans un cadre strict où l'uniforme est de rigueur et les test anti-drogue réguliers, tout est fait pour que les élèves réussissent. On leur apprend également à bien se tenir en société, costume cravate pour les garçons et robe de soirée pour les filles. À Roubaix, ambiance radicalement différente à l'école La Cordée, créée par l'association Espérance banlieue, née après les émeutes de 2005. La Cordée compte une cinquantaine d'élèves, du CP à la 6e. Ici, les professeurs tentent de transmettre des valeurs d'autorité et d'amour de la France à des enfants largement issus de l'immigration. Au programme : hymne national et leçons de patriotisme. L'enseignement est tourné vers les fondamentaux, maths et français, et les élèves écrivent au stylo plume. Le pari de Niels Villemain, le jeune principal de l'établissement : impliquer au maximum les parents dans la réussite scolaire de leurs enfants. Enfin, nous découvrirons, de l'autre côté de l'Atlantique, dans une école militaire du Texas comment les Américains envisagent l'école à la dure. Et, comme on pouvait s'y attendre, ils vont beaucoup plus loin que les Français…
Une cinquantaine d’îles protégées du grand large. Des eaux turquoises, des plages préservées. Une végétation généreuse. Ce paradis, c’est le Golfe du Morbihan, qui signifie « petite mer » en breton. Une destination encore méconnue il y a vingt ans, mais qui attire aujourd’hui de plus en plus de Français : trois millions viennent s’y ressourcer chaque été. Il est pourtant encore possible d’y passer des vacances de « Robinson » dans un cadre de rêve accessible à tous. À l’image de la famille Largeron, originaire de la région de Saint-Étienne (Loire), on peut par exemple louer pour 1 200 euros la semaine une maison les pieds dans l’eau sur une petite île avec pour seuls voisins un couple de maraîchers qui vit ici à l’année. Dépaysement garanti ! Le succès grandissant de ces lieux magiques est aussi une opportunité pour les locaux. Vira et François-Régis, issus d’une vieille famille de Vannes (Morbihan), ont investi jusqu'à leur dernier centime dans un magnifique yacht prêt à recevoir des fêtes privées. Ils comptent bien être au cœur de l’évènement cet été. Le Golfe du Morbihan, c’est aussi un terroir d’une qualité rare qui participe à la réussite des vacances. Nous avons aussi suivi Ivan, qui incarne la cinquième génération d'ostréiculteurs de sa famille. Son enjeu de l’été : convaincre sa fille Romane, vingt-deux ans, de lui succéder. Les équipes de Zone Interdite se sont immergées tout un été avec ces Français, amoureux fous de ce joyau breton : le Golfe du Morbihan.
En ville ou à la campagne, des milliers de fêtes et de foires sont organisées en France et leur succès grandit chaque année ! Evènements populaires et festifs, c’est l’assurance de passer un bon moment en famille, tout en faisant de bonnes affaires !
Le montant de la fraude dont serait victime l’Assurance Maladie chaque année est colossal : 1,5 milliard d’euros. Et encore, face à l’ampleur de la triche, l'État lui-même admet être aujourd’hui incapable de confirmer cette estimation.
Chaque été, la France s’emballe pour les fêtes de villages. Des milliers d’entre elles sont organisées à travers toutes nos régions. Succès phénoménal auprès des vacanciers, c'est la sortie familiale par excellence : concerts, jeux, concours, marchés...
Chez eux, le spectacle est une affaire de famille. Un savoir-faire que l’on se transmet de génération en génération. Et pour enflammer les foules, ces artistes n’hésitent pas à sillonner la France et à parcourir chaque année des milliers de kilomètres. Durant plusieurs semaines, nous avons suivi 4 familles exceptionnelles dans leurs aventures sur les routes : héritiers d’une dynastie de forains ou d’une grande famille du cirque, rois des food trucks ou encore as du spectacle automobile, quels sont leurs secrets pour perpétuer la recette du succès ? Et comment les plus jeunes, filles et garçons, assument-ils une réputation ou un nom prestigieux à porter ? C’est la plus grande et la plus ancienne fête foraine de France. À la foire du trône, les manèges se transmettent en héritage depuis toujours. Les hommes les reçoivent à leur majorité, les femmes quand elles épousent un forain. Enola et Ugo, 25 ans tous les deux, dernière génération de deux grandes familles de forains, se sont rencontrés sur la foire et se sont mariés il y a 3 ans. Ensemble, ils ont donc hérité de deux attractions. Mais l’une des deux, qui appartenait aux grands-parents d’Enola depuis 1976, est en panne à quelques jours de l’ouverture de la foire. Aidés par leurs familles, les deux amoureux vont devoir trouver des solutions pour réussir malgré tout leur saison. Leur succès doit autant à leur cuisine qu’à leur sens du spectacle. À bord de leurs deux food trucks, Rudy, Joël et leur petit frère Paul servent des plats inspirés de leurs origines antillaises et africaines qu’ils accompagnent de leur gouaille et de leur sens de la danse. Après 10 ans à sillonner la région parisienne, les trois frères veulent ouvrir un troisième food truck dédié à leur grand-mère camerounaise, décédée il y a quelques semaines. Mais pour mettre au point leurs nouveaux plats, ils vont devoir percer un secret de famille, en mettant la main sur une recette ultra-secrète que leur tante est désormais la seule à détenir ! C’est un nom qui résonne partout en France depuis la fin du XIXe siècle : les Gruss. Leur nouveau spectacle a déjà séduit plus de 300 000 spectateurs. Mais aujourd’hui, cette famille prestigieuse est confrontée à un nouveau défi. Alexis Gruss, le patriarche, est décédé en avril dernier. C’est à son fils aîné, Firmin, qu’il revient de perpétuer l’exceptionnel savoir-faire familial. Pour cela, il va former ses deux filles et ses deux nièces, âgées de 9 à 18 ans, à la voltige ou au funambulisme. Entre entraînement intensif, école à la maison et vie en caravane, la famille a accepté de nous dévoiler son quotidien hors du commun. Rien ne la prédestinait à devenir une reine de la route. Avant de rencontrer Dwan, il y a 4 ans, Marine travaillait dans l’événementiel. En se mariant, elle est entrée dans la célèbre famille Danglade, qui organise depuis 30 ans des spectacles automobiles à couper le souffle. Pour sillonner la France, cette gigantesque troupe utilise pas moins de 12 semi-remorques. Entre deux représentations, Marine doit convoyer son camping-car géant de ville en ville tout en exerçant un tout nouveau rôle, celui de jeune maman d’un bébé de 6 mois, le tout sous le regard de sa belle-famille soucieuse de perpétuer un savoir-faire quasiment unique en France.
À la campagne ou à la mer, en famille ou entre amis, depuis la crise sanitaire, de plus en plus de Français craquent pour une résidence secondaire. En un an, la demande a augmenté de 30%. Alors, est-il encore possible de dénicher une maison de rêve à petits prix ? Des bricoleurs amateurs peuvent-ils faire face à de gros chantiers de rénovation ? Est-il possible de mener ces projets à bien en gardant un budget maîtrisé ? Estelle et Stefan louent un petit appartement à Paris. Mais une folle envie de verdure a poussé ce couple à acquérir une chaumière typique en Normandie, à un prix à peine croyable : 50 000 euros pour 100m2, deux dépendances et un grand jardin. Ils ont hâte d'inviter leurs amis dans leur demeure à colombages, mais ces quadragénaires doivent d'abord s'attaquer à un chantier pharaonique qui leur réserve de bonnes et de mauvaises surprises. Dans l'Aveyron, c'est le projet malin d'une bande de copains : devenir propriétaire pour 1 000 euros de mise de fond et 85 euros de remboursement chaque mois. Ils sont onze et viennent d'acheter ensemble, pour 89 000 euros, une propriété en bord de rivière et ses 4 000 m2 de terrain. Nouvelles applications pour gérer des décisions de copropriété grâce à des QR codes, barbecues, apéros et gros travaux : à onze, rien de les arrête ! À dix minutes du parc régional du Perche, dans l'Orne, c'est un projet familial ambitieux dans lequel se sont lancés Alexandra, sa sœur Stéphanie, et Franck son compagnon. Tous les trois viennent de s'offrir une résidence secondaire. L'objectif ? Avoir un havre de paix, pour eux et leurs enfants. Dans l'Yonne, pour 190 000 euros, ils ont trouvé une jolie maison de maître qu'il faut entièrement rénover. Pour éviter de dépasser leur budget, chaque membre de la famille tente de réaliser une partie des travaux. Acheter une maison de 100 m2 avec vue imprenable sur la mer et la plage à deux minutes, pour 75 000 euros, c'est possible… en Sicile. Christine et Dominique, originaires d'Étretat en Seine-Maritime, ont trouvé la perle rare et comptent bien ne pas s'arrêter là. Alors qu'ils terminent les travaux pour y passer leur premier été, ils sont déjà à la recherche d'une deuxième propriété à petit prix sur leur île. La Sicile regorge de bons plans.